J-C Juhel a effectué des études de psychopédagogie, de psychomotricité et d’andragogie. Il a longtemps travaillé dans le domaine de l’éducation et de la rééducation. Il a une expérience de formateur auprès d’éducateurs, d’enseignants en formation et de parents et est actuellement responsable du service aux élèves handicapés du Cégep de Sainte Foy au Québec. Il a déjà écrit trois ouvrages dont favoriser le développement de l’enfant, psychomotricité et action éducative (Les Presses de l’Université Laval et Chronique Sociale, 1993) et Aider les enfants en difficulté d’apprentissage (Les Presses de l’Université Laval et Chronique Sociale, 1998) et des articles dans différents magazines.
Dans ce livre autobiographique, Emmanuelle LABORIT nous fait part de ses 22 premières années de sa vie. Elle nous explique ses peurs, ses angoisses liées à la surdité. Elle met en évidence les difficultés qu’elle a rencontrées à cause de sa différence. Son livre est « un engagement dans le combat concernant la langue des signes » (p.9). Elle n’a connu le langage des signes qu’à l’âge de 7 ans. C’est en effet à travers l’histoire de sa vie qu’elle nous fait comprendre en quoi la langue des signes (LSF) est indispensable pour une personne atteinte de surdité à la naissance. Pour l’auteur, la découverte de la langue des signes « c’est trouver l’énorme clé qui ouvre l’énorme porte qui me séparait du monde » (p.73)
J. J. MARTIN, dans l’un de ces cours, nous fait part de la maladie des Hommes : celle d’être un Homme au sens où chacun doit maintenir un équilibre en son intérieur pour pouvoir vivre et s’intégrer dans notre société. Dans la mesure où chaque Homme est malade, certains se sentent capables seuls de gérer leurs conflits internes et d’autres ont besoin d’aide. Dans la plupart des institutions spécialisées, la demande d’aide vient rarement de la personne en difficulté. Ceux sont les différents professionnels du social qui placent ou déplacent ces personnes en fonction de leurs pathologies et en fonction de ce qui leur semblent mieux et non en fonction du choix de la personne.
Les livres proposés abordent essentiellement le thème du quotidien, parmi lesquels, j’ai choisi le livre de Claude Javeau, « prendre le futile au sérieux ». Contrairement à la majorité des ouvrages proposés, celui-ci n’aborde pas de public précis mais des actes « socialisants », apparemment anodins, presque « inconscients » et qui pourtant font partie du quotidien concernant l’ensemble de notre société et donc pouvant s’appliquer aussi bien au secteur social que médico-social. Ce livre me semblait apporter une continuité à un ouvrage de S. Freud, « Psychopathologie de la vie quotidienne », abordant les thèmes des oublis, actes manqués, lapsus, comme des actes inconscients, et propres à chacun.
Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est un écrivain français né à Casablanca, au Maroc, en 1944. Il reçoit le prix Renaudot en 2007 pour son essai Chagrin d'école. A la suite d’un parcours scolaire très chaotique lors de sa jeunesse, il obtient néanmoins une maîtrise de lettres à Nice, puis il entre dans l'enseignement. Il commence à écrire pour les enfants et finit par proposer Au Bonheur des Ogres à la Série noire. Bref, parcours atypique pour un ancien « cancre » de l’école républicaine.
Je me suis plus particulièrement intéressée à cet ouvrage car je travaille actuellement dans un Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (CADA), géré par l’Entraide Pierre Valdo où j’occupe un poste d’animatrice depuis près de deux ans. En effet, ayant intégré la Licence Professionnelle « Assistant de Développement de Réseau Local », je souhaitais appréhender un aspect important de mon métier : intensifier le partenariat avec les associations en charge des populations primoarrivantes sur le sol français : j’ai choisi celui des Sans‐papiers.
Cet ouvrage traite, au travers de différents témoignages de frères et de soeurs de personnes handicapées, des incidences de la naissance d’un enfant en situation d’handicape sur la fratrie. Quelles évolutions va engendrer cette naissance sur le développement de l’identité psychique et sociale, sur la vie de chacun des membres de la fratrie ? Ces différents témoignages soulignent aussi l’ambivalence de leurs sentiments, leurs angoisses, leurs souffrances, leurs forces et leurs difficultés à vivre avec une sœur ou un frère handicapé.
L’objectif de l’auteur est d’apporter, autant sur le plan administratif que clinique, des éléments de compréhension sur la partie du secteur médico-social qui se préoccupe des jeunes manifestants des troubles du comportement. Il examine ainsi les conceptions éducatives, pédagogiques et thérapeutiques de la prise en charge de ces jeunes en difficulté. Claude Wacjman pointe le fait que cette prise en charge évolue en fonction des différentes réformes et lois votées, particulièrement ces dernières années.
Jean Teulé dit avoir appelé «roman» ce récit, par précaution. Et il a changé tous les noms. Darling aura eu du flair au moins une fois dans sa vie en choisissant un tel biographe. Dès ses extraordinaires albums, Gens de France, Jean Teulé avait montré sa compréhension pour certaines marges, folies douces, débilités légères, manies et fêlures de naufragés de la société. Et loin d'être abattu par cette avalanche de malheurs, on en sort sidéré par l'endurance de Darling. Sa «rage d'être encore verticale». Ce livre est poignant, révoltant, émouvant...Cette vie de malchance, de mauvais choix, d'espoirs déchus est tout simplement atroce, mais il nous rappelle que des femmes et des enfants vivent ce genre d'existence à côté de chez nous...
Anton Makarenko propose dans ce texte la description d’un système éducatif sur lequel il a travaillé pendant 16 ans : dans la colonie Gorki et dans la commune Dzerjinski. Il commence par se présenter professionnellement, en indiquant son expérience en tant que pédagogue mais aussi en tant qu’auteur. Il présente ensuite la commune Dzerjinski : son fonctionnement, ses règles et le cadre éducatif mais aussi les techniques éducatives qui ont fait que cette structure a pu fonctionner. Il décrit également les conséquences qu’un système de cette envergure a pu avoir sur des enfants délinquants ou abandonnés de 14 à 18ans.
La première édition des « trois essais sur la théorie sexuelle » a été publiée en 1905 ; c’est l’ouvrage le plus important sur la sexualité de son époque. FREUD va ainsi défier l’opinion populaire et les préjugés sur la sexualité. Il va élargir la notion de sexualité au delà des limites étroites dans lesquelles elle était maintenue et va faire remonter son débat à une période précoce à laquelle personne n’avait pensé avant. La publication de cette oeuvre suscite immédiatement une vive réaction qui va venir compromettre la relation de FREUD avec son public puisqu’il va être perçu comme obscène
Travaillant dans une maison d’accueil qui prend notamment en charge des mineurs étrangers isolés, je suis moi-même confronté à ces questions dans ma pratique professionnelle. Je me suis en particulier questionné sur la confiance que l’on pouvait accorder à ces mineurs quant à leur histoire, à leur parcours, et donc sur la qualité d’un travail « professionnel » qui commence sur des bases incertaines, sur des doutes et des soupçons. J’ai donc été intéressé par son titre quand j’ai vu ce livre, car il semblait répondre directement à mes questions, et pouvoir m’aider à définir mon positionnement professionnel par rapport aux mineurs étrangers isolés.
L’étude de l’histoire démontre qu’il y des recherches qui ont été mené afin de mieux comprendre les comportements des individus dans leurs individualités et dans la collectivité. Cela va permettre à la psychologie sociale d’émerger progressivement au cours du temps.
Ici, nous nous intéresserons à son oeuvre l’amour et la haine qu’elle a écrit avec l’aide de Joan RIVIERE en 1937 et plus particulièrement à la notion d’agressivité dans la psychanalyse. Pour mieux comprendre l’analyse de ces deux femmes sur ce concept nous commencerons par voir qu’est ce qu’une pulsion agressive et qu’elles caractéristiques ont-elles. Enfin à travers des exemples tirés du livre nous essaierons de montrer les mécanismes de ce sentiment.
Pour Brigitte Bouquet, l’éthique donne du sens au travail social, car elle est le fondement de l’action. Elle répond à la question du « comment vivre » (André Comte- Sponville). Dans une société qui connaît de profonds bouleversements au niveau économique, social et culturel, le travail social, qui se trouve dans une position d’interface, se doit de réfléchir sur son éthique et de réinterroger ses valeurs, afin de formuler au mieux le sens de son action.
Sa thèse de doctorat en sciences de l'éducation a donné naissance à son livre : Le processus éducatif. Dans celui-ci, Jacques MARPEAU s'oppose à toute idéologie de la maîtrise qui ferait de l'éducateur, le maitre qui conduit et libère. Il propose « une pédagogie de l'ouvert », une mise en oeuvre de ce qui rend possible le rapport à l'inconnu, le déplacement des règles du jeu, des appartenances déjà constituées, des rôles préétablis. Cela suppose qu'éducateur et éduqué ou plutôt « s'éduquant » soient ensemble, engagés dans un processus éducatif.
Dans leur ouvrage, Philippe JEAMMET et Denis BOCHEREAU balayent les caractéristiques de l’adolescence, qui reposent sur des « bases immuables » (P 27), avec tous les bouleversements que cela comporte. En effet, l’adolescence rime avec première fois (1ères responsabilités, 1èrs moments d’indépendance, 1er rapports sexuels, permis de conduire…), rêves mais aussi désillusions, motivation mais aussi découragement, envies mais aussi doute. Cet adolescent en quête d’identité est submergé d’épreuves, qui peuvent lui être favorables, se révélant être des expériences fortes; mais qui peuvent aussi être source d’un mal-être et d’une souffrance profonde voire pathologique. Aussi, ils décrivent les comportements qui inquiètent et qui émergent à un moment où l’adolescent est vulnérable.
En observant les ravages engendrés, durant la seconde guerre mondiale, par des millions d’hommes (en apparence comme tous les autres) et en observant surtout les justificatifs avancés par les inculpés lors des procès de crime contre l’humanité ou crime de guerre se résumant souvent à des mots très simples tels que « je n’ai fait qu’obéir aux ordres », Milgram a mené une réflexion sur cette soumission à l’autorité. En effet, comment des millions d’hommes ont-ils pu cautionner et participer au système nazi, système qui sans nul doute allait à l’encontre des idéaux et des principes moraux de bon nombre d’entre eux ?
Il fait aussi allusion aux massacres perpétués par l’armée américaine au Vietnam. Milgram a mené dans les années 60 des expériences visant à déterminer où finit la soumission à l’autorité et où commence la responsabilité de l’individu. Comment peut-on concilier les impératifs de l’autorité avec sa propre conscience ?
Dans le cadre de l’unité de formation vie collective, j’ai choisi de réaliser une fiche de lecture de l’oeuvre de René Girard Le bouc émissaire. Le choix de ce livre repose principalement sur le fait que c’est un sujet qui m’attirait. En effet, je pense que nous avons ou nous serons tous confrontés à une situation qui met en scène un bouc émissaire. Moimême, je me rappelle d’un jeune en sixième qui était source de moqueries de la part de la majorité de la classe. Je ne sais pas si je peux affirmer qu’il était un bouc émissaire mais dans mon esprit cela y ressemblait…
Nous avons étudié la méthodologie de l'enquête dans sa globalité pour ensuite nous centrer sur un chapitre en particulier. Dans un esprit de praticité et de cohérence nous ne pouvions aborder ce chapitre sans présenter l'oeuvre dans son ensemble et nous centrer sur la méthodologie générale de l'ouvrage afin de comprendre comment l'auteur est arrivée aux conclusions tirées dans le chapitre que nous avons étudié. Nous avons donc choisi d'étudier dans ce dossier l'éventuelle responsabilité des parents dans les actes de délinquance de leurs enfants. Ce thème nous a semblé intéressant, la délinquance juvénile étant au coeur de l'actualité médiatique, politique mais aussi sociale.
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