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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Fiche de lecture Educateur spécialisé

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Dans cette 1ière partie, l’auteur démontre les liens qui peuvent être mis en relation entre l’origine de l’institution, le fondateur et son fonctionnement actuel. Au départ, la création d’une fondation serait née d’une utopie, d’une idéologie du « vivre avec ». P. Fustier fait référence à Freud en énonçant que l’institution serait analogue au narcissisme primaire. Ce narcissisme est marqué par une indifférenciation entre le fondateur et son institution, comparable à la relation fusionnelle de la mère avec son enfant. Par exemple, dans l’internat des origines, le fondateur logeait sur place et vouait une disponibilité totale à l’institution, c’était la condition de son bon fonctionnement.

Roger Mucchielli est né en 1919 en Corse et mort en 1981. Psychosociologue, psychopédagogue, neuropsychiatre, à l’âge de 20 ans il fut licencié en philosophie, puis il interrompit ses études lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il fut ensuite agrégé de philosophie à l’age de 30 ans. En 1959, il obtint le doctorat en médecine, et en 1965, celui en lettre (sociologie et psychologie). En 1966, il fut nommé à la Faculté des lettres et des Sciences Humaines de Nice, à la Chaire de psychologie et de pédagogie. Durant sa carrière, il a publié une quarantaine d’ouvrages et de nombreux articles, il a aussi fondé 3 centres de psychopédagogie et de psychosociologie. Jusqu’en 1981, il a dirigé chez ESF la collection « formation permanente ».

S. TISSERON part du postulat qu'il est nécessaire d'avoir des secrets et que chacun en a et en fait. De plus, le plus important n’est pas le contenu du secret mais ses effets et conséquences qu’il peut avoir sur chacun. Enfin, si un secret se répercute négativement sur une ou plusieurs personnes, un groupe familial, il faut pouvoir le dénouer et en guérir.

Dans ce cahier Jean Cartry nous livre un recueil d’anecdotes de la vie quotidienne d’une famille d’accueil thérapeutique en suivant une chronologie temporelle. Il nous expose une société en déboire et plusieurs théories qui le dérangent. Comment prétendre à la continuité d’une action éducative si on réduit le temps de travail ? Comment un enfant peut-il se construire sans stabilité ? Quel accompagnement éducatif pour l’enfant carencé ? Mais outre cette facette de l’éducateur en colère, résistant, l’auteur nous fait découvrir un coté plus doux de sa personnalité, révélé par l’ironie, la beauté et le tact dont il fait preuve. C’est à travers cet univers en contradiction que nous résumerons cet ouvrage.

Tout d’abord il y a la réduction du temps de travail qui selon lui soulève de nombreux problèmes et notamment lorsque l’on travaille dans la relation interhumaine. Cartry se place en véritable résistant face à se nouveau décret. Par exemple, il ne cautionne pas le fait qu’un éducateur quitte le repas afin de passer le relais (page ) sous prétexte qu’il a fini ses heures de travail ou alors qu’il ne fasse plus « les nuits » et ainsi rompe le lien existant entre enfants et éducateur (page 63/64). Ainsi, il interroge la construction de l’enfant dans une dynamique tel que les 35H. La réduction du temps de travail induit forcement la réduction du temps passés auprès des adolescents et des enfants. L’enfant n’a donc plus de repère ; il est perdu.

Dans le but de la réalisation de ma fiche de lecture j'ai lu l'œuvre de Jean- Luc BENOIT, "Ton ciel n'est pas bleu". Ce livre relate des rencontres vécues au sein d'un centre de rééducation. C’est un témoignage sur la période qui suit l'accident, la phase d'hospitalisation, et qui sera une lutte de chaque instant pour gagner un geste, un pas, un mot, vers une nouvelle vie, une vie différente, où les fondements même de la personnalité sont remis en question. Loin des aspects techniques de la rééducation, il s’agit surtout de rencontrer les personnes blessées dans leurs parcours de reconstruction semés de grandes difficultés, de grands bonheurs, et de beaucoup d'émotion. Nous suivons tout au long du livre Jean-Luc, éducateur, et donc "professionnel de la relation », qui n'a pas pour mission de guérir mais d'accompagner chacun à leur manière et selon leurs besoins Michel, Anet, Pierre, Laurent, Nathalie, Roland, et Cathy.

Chaque chapitre de ce livre est consacré à une de ces personnes. Nous découvrons petit à petit ce qui les a amenés au centre, les différentes méthodes d'entrées en relation et les techniques de prises en charge de Jean-Luc BENOIT. Il est non seulement éducateur spécialisé mais également musicothérapeute. Il a travaillé pendant onze ans dans ce centre de rééducation fonctionnelle avec des personnes victimes d'accidents de la vie, notamment de traumatismes crâniens et qui ont tout à réapprendre. Il dirige maintenant un établissement pour personnes polyhandicapées

Il est question de la maladie encore communément appelée maniaco dépressive, ou plus récemment nommée « trouble bipolaire ». Cette maladie est évoquée d'une part par le patient, Jean-Alain Génermont, mais aussi par le Docteur psychiatre Christian Gay. Il y est décrit la maladie en tant que telle, avec les différents symptômes associés ; comme les changements radicaux d'humeurs : passage d'un état d'exaltation intense, euphorique (phase maniaque) à un état d'abattement profond (phase dépressive).

D'autres formes de cette maladie sont également abordées de manières succintes, mais cela permet d'avoir à l'esprit que les troubles bipolaires sont subdivisés en différentes catégories. Sachant que dans cet ouvrage, les auteurs décrivent plus particulièrement le trouble bipolaire de type 1 (propre à l'un des auteurs du livre). C'est donc le parcours d'un malade et l'évolution de sa maladie durant plusieurs années. Ainsi que les difficultés de son entourage, très éprouvé par celle-ci.

e livre présente l'ethnographie de l'école, principal sujet se la microsociologie de l'éducation, vue par les sociologues interactionnistes. Pour Waller (1932), l'enseignant doit, dès le début de l'année scolaire, donner sa propre définition de la situation à ses élèves; car, ces derniers n'ont pas forcément la même. Le professeur est là pour enseigner, tandis que les élèves sont là avant tout pour rencontrer leurs amis.

Il existe donc des interactions enseignants/enseignés qui peuvent amener à l'affrontement, au chahut, si les règles ne sont pas établies dès le départ par l'enfant. Jacques Testanière, en 1967, a distingué deux formes de chahut qui vont se succéder au cours des années, et représentant trois types de sociétés. Le chahut traditionnel : ludique et temporaire qui prenait pour cible les enseignants fragilisé par leur statut.

L’histoire débute à Belfast, en Irlande du Nord de nos jours. Antoinette arrive à la maison de repos où se trouve sa mère depuis près de dix ans. Cette dernière a réclamé sa présence, elle sent la fin proche. Elle passera plus de deux semaines au chevet de sa mère, attendant désespérément des excuses de sa part. C’est pendant ces longues journées d’attente qu’Antoinette, nous racontera son enfance. Née d’une mère Anglaise et d’un père Irlandais, Antoinette vit dans la banlieue de Londres avec sa mère et sa grand-mère maternelle. Son père n’est présent que certains week end : il est a l’armée en Irlande, mais sans maison, il ne peut accueillir sa famille.

Prenant en compte les travaux effectués antérieurement, l’auteur explique de quels questionnements théoriques commencent les recherches. Il expose le cadre et les modalités d’organisation du groupe mais également la méthode utilisée sur le plan pratique, à savoir, l’étude de cas clinique. Il nous éclaire également sur les trois parties que compose le livre à savoir : Les dix situations et observations d’enfants vivant dans des familles en très grandes fragilités éducatives, sociales, et qui ont fait l’objet de mesures d’assistance.

Dans la deuxième partie, l’auteur retrace l’élaboration théorique afin de nous permettre de mieux comprendre les enjeux de la parentalité. Il distingue dans cette partie l’exercice, l’expérience et la pratique de la parentalité. Enfin, c’est à partir des axes dégagés tout au long de la recherche que des propositions pratiques sont avancées dans la troisième partie du livre

Il faut éviter d'adapter la réalité à des théories. C’est un principe indispensable à conserver. L'égalité méritocratique des chances, idéal des sociétés démocratiques, tend à réduire les inégalités sociales pour assurer un égal accès de tous au succès scolaire et aux qualifications. Malgré ses défauts, elle reste un idéal à atteindre car aucune autre idée ne dispose de sa force et ses avantages. 3 améliorations seraient souhaitables par rapport à ce modèle d’égalité des chances: - éviter que le système scolaire favorise les plus aisés, plus aptes à choisir établissements et filières adaptés (égalité distributive des chances). - favoriser l'accès des plus faibles aux connaissances et compétences (égalité sociale des chances) - réflexion sur l’utilité individuelle des diplômes et l’importance de l’école dans le destin des individus (égalité individuelle des chances)

« Les enfants qui poussent à bout » est, selon A. Ciccone, l’expression qu’expriment systématiquement les parents pour décrire la tyrannie qu’ils subissent ou pensent subir de la part de leurs enfants. Il y a de nombreux exemples qui décrivent le comportement de ces enfants. Il y a l’enfant tyran qui impose ses propres règles à ses parents : il les contrôle. L’enfant agit ainsi car il est tout puissant et tyrannique mais il est comme un « gros bébé immature ». Ce « bébé » qu’il est, l’amène à frapper les plus petits car ils vont lui rappeler qu’il est tout comme eux un « bébé dépendant ». De part ce comportement, l’enfant va chercher la réaction de ses parents pour vérifier qu’ils soient présents et vivants. Lorsque les parents réagissent, il redevient ce « bébé dépendant » et c’est cela qui le pousse à tyranniser.

J’ai choisi le livre « Moniteur éducateur : un professionnel du quotidien » de Philippe GABERAN et Patrick PERRARD, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, avant mon entrée en formation, j’ai fais des recherches sur les différences entre moniteur-éducateur et éducateur spécialisé. Bien évidement la seule réponse que j’ai eu sur différent forum du secteur social : « on fait la même chose, il n’y a que le salaire qui change ».

A mon sens, je ne pense pas que l’Etat face deux diplômes différents afin que les institutions pour une question économique, choisissent d’embaucher une personne ayant un salaire à moindre coût. Quelles sont les compétences du métier de Moniteur-éducateur ? Qu’est-ce qui différencie le moniteur-éducateur de l’éducateur spécialisée? Quelles sont les compétences communes au deux métiers ? Sont-ils complémentaires ? Pourquoi y a-t-il une « guerre » entre les moniteurs éducateurs et les éducateurs spécialisés ?

Dans son ouvrage, Souffrance en France, la banalisation de l’injustice sociale, qu’il écrit en 1998, le thème principal est « les différentes phases de la souffrance au travail et de la banalisation du mal. » Il se pose la question de « comment parvenons-nous à accepter sans protester les contraintes de travail toujours plus dures dont nous savons qu’elles mettent en danger notre intégrité mentale et physique » Il aborde des thèmes comme la peur, la honte, la domination, l’intolérance, la soumission et l’aliénation. Il révèle comment, pour pouvoir endurer la souffrance on se protège par l’intermédiaire de différents processus, stratégies. « A la lumière du concept de distorsion communicationnelle de Jürgen Habermas ou de celui de la banalité du mal de Hannah Arendt, il met au jour le processus qui fonctionne comme un piège. Alors la souffrance devient pensable ».

L’investigateur de ce travail et père fondateur de cette école n’est autre que le célèbre et renommé Gregory Bateson. Grégory Bateson est né en 1904 en Angleterre dans une famille de grande bourgeoisie, il entreprend un diplôme de zoologie suivi ensuite d’un diplôme en anthropologie pour ce différencier de son père. Il devient ensuite ethnologue et publie son premier ouvrage Naven qui relate la vie courante des tribus étudiées lors de son voyage à Bali. Après son mariage en 1936 avec Mead une anthropologue, ils recueilleront pendant deux ans à Bali non seulement des observations et des interviews mais également des films et des photos. Ils publieront ensemble en 1942 dans Balinese character : A photographic Analysis. Où il renouvelle les méthodes de terrain et se donne pour objet d’étudier la culture balinaise à travers une étude minutieuse et attentive des interactions entre individus, et apporte ainsi une approche originale des processus de socialisation.

A travers cet ouvrage qui a été réécrit à deux reprises en 1994 et 1999 Édouard Zarifian cherche à modeler la réflexion de tous quand à ce qu'est la folie ou ce qui ne l'est pas. Mais il met également en cause la psychiatrie et ses pratiques. Le livre est découpé en 8 grandes parties qui s’enchainent de façon logique permettant de construire un regard critique et d’avoir une réflexion sur ce qu'est la folie et la maladie mentale et l'évolution des pratiques.

Ce livre est un ouvrage collectif, rassemblant des articles écrits par des professionnels, ainsi que des témoignages de personnes souffrant d'un handicap, sous la direction de Patrick Alvin. Annoncer une maladie ou un handicap à un adolescent, c'est lui transmettre, ainsi qu'à sa famille, une information souvent lourde de conséquences. Cet ouvrage collectif s'attache à éclaircir, à la fois, la pratique du personnel soignant dans l'accompagnement de l'adolescent et à comprendre la psychologie du jeune, contraint de renoncer à une certaine forme de liberté, dans une phase de son développement où la maladie est vécue de manière particulièrement pénible.

Malheureusement, devant la complexité de ce livre, je me suis arrêtée aux premières pages. Je ne doutait pas de l’intérêt que pouvait représenter ce livre mais je doutais de mes capacités à en venir à bout ! Confrontée aux exigences des travaux à rendre dans le cadre de ma formation à l’IRTS, j’ai relevé le défi d’étudier ce livre. Sa lecture ne relevait plus seulement d’un enrichissement personnel, elle devenait aussi une obligation « scolaire ». C’est ainsi que je décryptai l’ouvrage dans sa totalité, lui qui m’apparaît toujours ardu intellectuellement et scientifiquement. L’étape suivante consistait à élaborer une fiche de lecture. Cette retranscription du livre fut une étape intéressante car elle me permit de digérer ce que j’avais préalablement ingérer… Elle m’apporta le recul et l’intégration d’une partie du contenu de l’ouvrage.

J'ai choisi l'ouvrage de Philippe MEIRIEU Frankenstein pédagogue, tout d'abord car nous avions commencé à l'explorer en cours de pédagogie. Il m'est apparu pertinent de le lire pour pouvoir mieux approfondir ce cours. De plus, je voulais m'intéresser aux grands courants pédagogiques qui influencent le travail social aujourd'hui. Le titre de cet ouvrage est également très curieux et je souhaitais savoir ce que Philippe MEIRIEU voulait dire sur la pédagogie en interrogeant le mythe de Frankenstein. J'ai également préféré lire cet ouvrage car je pensais qu'il pouvait m'éclairer sur des moyens d'éduquer et qui me ferait sans doute écho avec mon expérience éducative.

Les raisons qui ont motivé l’auteur Pour Francis Alföldi, "le travail social à domicile fait couler beaucoup d’encre, son efficacité est interrogée et son existence est souvent remise en cause". Les médias et les politiques "se hâte d’attribuer aux travailleurs sociaux la responsabilité du fléau de la maltraitance". Les médias font beaucoup de tort aux professions du milieu ouvert, les critiques faites ne sont pas nécessairement les plus pertinentes. Beaucoup de choses sont affirmées sans fondement et les préjugés se forment. Les médias font grand bruit dans les cas où la mission échoue , en revanche il n’est jamais rien dit des réussites accomplies par les professionnels.

L’enfant n’imite pas le langage de ses parents : il se l’approprie, le réinvente, le redécouvre. La langue n’est pas faite pour communiquer avec nos semblables mais pour parler avec ceux qui diffèrent de nous, pour leur expliquer nos différences. “La violence est ainsi l’inéluctable conséquence de l’incapacité à mettre en mots sa pensée en y mettant de l’ordre.” (p.8) Les mots permettent d’organiser le chaos de nos pensées. Quand ils manquent ou qu’on ne prend pas le temps de réfléchir et de conceptualiser sa pensée, on se tourne vers la violence et la destruction de l’incompréhensible, de l’inconnu. Mettre en mots sa pensée permet de retarder l’incompréhension et le conflit.

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