Paul Krugman, né le 28 Février 1953 à Long Island dans l’Etat de New York est un économiste américain. Il a d’abord suivi des études d’histoire à l’Université de Yale où il obtient un BA en 1974 (BA signifie Baccalauréat en Arts). Il continua au Massachusetts Institute of Technology où il obtient un doctorat d’économie en 1977.
Dans ce cours, M. Foucault tente de repérer l’origine historique de l’apparition de l’anormal dans le domaine de la psychiatrie, à travers plusieurs exemples contemporains d’expertises médico-légales. Autrement dit, il entend dire comment la psychiatrie –en tant que discipline médicale - est devenue à la fois structure d’accueil pour les « anormaux » (et non pour malades) et « instrument pour la défense de la société » contre les dangers que ceux-ci représentent.
Margaret Mead (1901-1978) est une anthropologue qui fait parti de l’école nord américaine, spécialiste des cultures du pacifique. Elle passe son enfance dans un milieu familiarisé avec les sciences sociales, elle suit des études de psychologie et d’anthropologie, puis devient professeur associé et conservateur à l’Américan museum of natural history.
Jean Brichaux est psychologue clinicien et psychopédagogue Il a exercé en milieu psychiatrique et en institut Médico pédagogique avant de se tourner vers les métiers de la formation. L'incontournable questionnement identitaire D'une mutation à l'autre Une activité en voie de professionnalisation Le geste professionnel de l'éducateur Le savoir s'y prendre Ebauche d'un modèle d'expertise socio-éducative L'épineux problème de la formation Vieillir sous le harnais de l'éducation spécialisée
Au moment où il écrit ce livre, Maurice Berger est professeur associé de psychologie à l’université Lyon 2. Mais également chef de service en pédopsychiatrie, depuis plus de vingt ans, au Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Étienne. Il est par ailleurs psychanalyste. Ses travaux scientifiques dans le domaine de la protection de l’enfance et les liens parents-enfants font l’objet d’une reconnaissance internationale, mais aussi d’un rejet par des professionnels du secteur en France. Rien d’étonnant lorsque on s’attaque à un « tabou » tel que le manque d’engagement personnel de certains professionnels du secteur, ou bien encore un autre « tabou » qui nous renvoie à notre propre image de parents en oubliant que nous étions enfant !
Marcel Rufo est un célèbre pédopsychiatre français du 21ème siècle. Après des études de médecine, de neuropsychiatrie et de pédiatrie, il s’est orienté vers de nouveaux concepts psychanalytiques dans le but de créer des espaces ouverts sur l’extérieur, des soins culturels (artistiques, autres), un développement des échanges entre la famille, les soignants, et les personnes accueillies.
Nous devons à Winnicott les notions de Vrai soi et de Faux soi. Le soi, noyau de l'individu, est de l'ordre du psychosomatique et exige l'association du corps et de la psyché. Lorsque surviennent des accidents dans le développement (empiétements, défaillances) ou lorsque la mère substitue ses besoins propres à ceux du nourrisson, le soi se différencie en un vrai soi intérieur et un faux soi extérieur. Le faux soi, dans le but de préserver le vrai soi (et dès lors la créativité), a une fonction de défense en élaborant un compromis avec l'environnement plus ou moins non facilitant. Cependant, dans les cas extrêmes, le faux soi est totalement clivé du vrai soi, de sorte que l'individu peut « faire semblant d'être réel » et construire une personnalité de façade, ou encore que le corps se dissocie de la psyché et que l'esprit, dans son aspect rationnel et logique, occupe la fonction de faux soi.
L’histoire de vie de Camille et la lecture qu’en fait P.Kammerer introduit les problématiques que traversent ces jeunes filles qui sont aussi mères et adolescentes, à travers le symptôme de la grossesse. Camille, jeune fille de 16 ans accueillie au centre maternel d’Anjorrant après un passage à l’acte qui est « une mise enceinte » nous dévoile, grâce à l’appuie psychanalytique de P.kammerer, la rivalité imaginaire non résolue avec sa mère et la non intégration de l’interdit de l’inceste qui se joue ici à travers son nouveau né. Camille remet en scène des conflits oedipiens qu’elle n’a pu dépasser et culpabilise inconsciemment de cette grossesse « interdite », car elle a eu son enfant avec un homme plus âgé qu’elle, homme qu’elle aurait investi dans une relation transférentielle.
Ce livre de Sibylle CLAUDEL, est à mon sens un exemple de résilience. On croirait lire un « Sans Famille » de notre époque. Elle est confrontée aux bouleversements structurels et affectifs de l’évolution de la famille. Elle ne connaît réellement de vie de famille structurée que de façon épisodique. Abandonnée par son père, sa mère qu’elle adore sombre dans une dépression et tente plusieurs fois de se suicider. Placée dans des foyers, elle en partira pour connaître la prostitution, la drogue, la petite délinquance. Seule une impressionnante volonté de vivre va la conduire vers un avenir inespéré.
Regards croisés sur l’adolescence, son évolution, sa diversité ; de Marcel Rufo et Marie Choquet, est un livre qui essaye de comprendre l’évolution des jeunes aujourd’hui, leurs préoccupations, leurs attitudes face à l’école, à l’adulte et à la famille ainsi que leur mode d’expression. Il présente aussi la prévention et le soin. Il est paru en mars 2007, aux éditions Anne Carrière. Ce livre est assez facile à lire de part sa configuration.
Afin de pouvoir étudier la notion de groupe, les apports de plusieurs disciplines ont été nécessaires comme la psychologie sociale, la psychanalyse ou la pragmatique. C’est au travers de ces différentes mises en commun de théories que l’étude des groupes est devenue possible. L’intérêt de l’ouvrage de BLANCHET et TROGNON consiste à comprendre comment des relations entre individus permettent de créer un groupe, les mécanismes de construction de celui-ci et les répercussions de l’appartenance à un groupe sur la vie psychique et sociale d’un individu. L’ouvrage a également pour objectif de donner des clefs aux professionnels pour savoir conduire un groupe.
Ermitas EJZENBERG est diplômée de Lettres Classiques, docteur en Sciences de l’Education. Sa pratique concerne trois champs d’intervention : la pédagogie de l’expression, les ateliers d’écriture et les écrits professionnels. Elle est responsable de projet à Buc Ressources (école du travail social dans le 78) et formatrice depuis 15 ans dans le travail social. Son ouvrage, Les écrits professionnels dans le secteur social et médico-social (201 pages) fait partie de la Collection Perspectives Sociales de l’éditeur Vuibert. Cette collection est dirigée par Stéphane Rullac, éducateur spécialisé, docteur en anthropologie.
Milgram veux mesurer la force de l’obéissance pour cela il va mettre en situation un sujet dans un laboratoire qui devra administrer des chocs électriques à une autre personne. Il appel obéissance la période où le sujet obéit aux instructions avant de refuser de continuer. A ce moment là il sera dans l’acte de désobéissance.
Qu'est-ce qui soigne? Le fonctionnement en groupe, l'effet miroir, la manipulation d'une médiation....? Quelle fonction de l'adulte sera privilégiée? La prise en compte des effets de la dynamique groupale peut-être bénéfique dans les situations réunissant des enfants avec des adultes.
L’école est actuellement le lieu d’un bouleversement culturel qui remet en cause ses fondements : doit-on poursuivre l’éducation à travers des relations uniques ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, ou-bien l’expérience, la confrontation à la réalité sans « traducteur » est ce vers quoi se dirigent les nouvelles formes éducatives ?
Epidémiologie de la consommation de cannabis parmi les adolescents en France. - Pendant des années, les drogues dites dures et leurs effets ravageurs ont focalisé l’attention des professionnels. Les autres dites douces reléguées au rang de produit récréatif ne suscitaient pas trop d’inquiétude. Aujourd’hui la consommation de ces drogues douces a considérablement augmenté, faisant quasiment du cannabis un produit de consommation de masse. On commence ainsi à mesurer combien cette relative banalisation en a masqué certains effets qui suscitent à présent une préoccupation grandissante.
Martine GROSS est ingénieur de recherche en sciences sociales au CNRS notamment dans le domaine des faits religieux. Elle est aussi la présidente d'honneur de l'APGL (Association des Parents Gays et Lesbiens). Avant de devenir sociologue, elle a exercé en tant que psychologue clinicienne et thérapeute familiale entre 1981 et 1995. Elle publié et dirigé de nombreux ouvrages comme Fonder une Famille homoparental (J'ai lu, 2007), Homoparentalités, Etats des lieux (Erès, 2005) et 2 papas, 2 mamans (Calmann Lévy 2007).
A partir des phénomènes qui gravitent autour de l'identité, (crises d'identités, recherche des identités, perte d'identité) cet ouvrage permet de comprendre comment se construit et se reconstruit l'identité humaine, dès l'enfance, et tout au long de la vie. L'identité est perçue comme un produit de socialisations successives. L'auteur s'intéresse à la problématique de la socialisation qui peut être perçue comme un processus de construction de l'identité individuelle ("identité pour soi") et comme fondement de l'ordre social ("identité pour autrui").
Cet ouvrage représente l’aboutissement d’une dizaine d’années d’enquêtes sur le terrain. Il traite de l’évolution économique, mais surtout sociale de la France de 1945 à 1990. Il expose la thèse d’un changement de paradigme pour les banlieues. De la question sociale, et des conflits institutionnalisés du travail, nous passons aux problèmes sociaux, faits de violence et d’exclusion.
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