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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Fiche de lecture Educateur spécialisé

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Simone Sausse, est psychanalyste depuis plus de vingt ans au sein d’un Centre d’Action Médicale Précoce à Paris ; elle exerce également dans une halte garderie accueillant un tiers d’enfants handicapés et enseigne à l’université de Paris VII. Son livre, Le miroir brisé, est un témoignage de sa réflexion et de sa pratique professionnelle auprès d’un public d’enfants handicapés, une invitation personnelle à s’interroger sur les bouleversements induits par ce qu’est le handicap d’un enfant, son annonce, son acceptation, et les diverses perturbations qu’il engendre, chez l’enfant, comme chez ses parents.

Simone Sausse, au travers d’entretiens ponctuels ou de psychothérapies psychanalytiques plus longues, donne la parole à ces enfants que l’on écoute si peu, ces enfants qui malgré leurs déficiences, ont tant de choses à dire de leur handicap, de leurs espoirs, de leurs angoisses et souffrances, leur permettant ainsi de se construire pas à pas, une identité qui leur est propre, une identité d’enfant handicapé, mais avant tout une identité d’enfant, qui pense son présent et construit son avenir.

L’auteur, dans ce chapitre, s’interroge sur le message véhiculé par certains passages à l’acte. Pour Freud, le passage à l’acte dans le transfert est un agir qui sert à ne pas se remémorer. Pour Lacan, il existe deux types de passages à l’acte : • Ceux qui n’offrent pas de possibilité d’interprétation et qui témoignent souvent d’un choix impossible : la castration ou la mort. • Ceux qui sont souvent des comportements adressés à l’autre comme messages à déchiffrer. Celui qui agit ne sait pas ce qu’il est en train de montrer : il demande à l’autre d’interpréter son acte. « C’est l’autre qui se doit de savoir que se taire est un équivalent de le laisser mourir » Ici, Lacan nous incite à répondre à l’acte, en essayant de lui donner du sens. Cela permet de découvrir le discours « agi » que sous-tendait l’acte.

1) Le thème L’ouvrage s’intéresse à la sanction, réprimande et récompense, mais ici les différents auteurs s’attacheront plus à la punition, même si la récompense est importante dans la relation éducative. Le terme de sanction est défini ainsi : « C’est l’acte par lequel un éducateur répond à un comportement qui porte atteinte aux normes, aux valeurs ou aux personnes d’un groupe constitué »

Jean-Charles Juhel détient une maîtrise en psychopédagogie, un certificat en psychomotricité et un certificat en andragogie. Il compte trente années d’expérience dans le domaine de l’éducation et de la rééducation. Il a animé de nombreux ateliers auprès d’éducateurs, d’enseignants en formation ainsi que de parents. Il est actuellement responsable du Service aux Elèves Handicapés du Cégep de Sainte-Foy au Québec. Son champ disciplinaire principal est la psychologie. Il a orienté ses recherches vers le domaine du handicap mental et plus particulièrement auprès des enfants. De plus, il a fait de nombreuses recherches sur l’autisme et la dyslexie.

Selon les propres termes de l’auteur, cette recherche, portant sur l’assimilation et la ségrégation des immigrés dans les démocraties occidentales, est née d’une “perplexité devant le vote Front National en France “. La France serait-elle en passe d’inverser ses valeurs universalistes, qui caractérisent depuis la Révolution Française son approche anthropologique de l’homme, au profit d’une vision discriminante portée sur l’étranger. Pour l’anthropologue et l’historien, le paradoxe de la société française, qui semble avoir du mal à décliner ses valeurs universalistes dans la modernité, n’est qu’apparent. Seule une analyse en termes de structures familiales et d’échange matrimonial autorise une objectivation du rapport interethnique “ parce qu’elle met en évidence deux destins possibles pour les immigrés : l’assimilation et la ségrégation “.

Dans cet ouvrage théorique, E. Goffman étudie un concept qu’il nomme "stigmate". A l’origine, ce terme renvoyait aux marques laissées sur le corps, aujourd’hui, il désigne les marques physiques ou les caractéristiques négatives d’un individu. Pour Goffman, c’est "la situation de l’individu que quelque chose disqualifie et empêche d’être pleinement accepté par la société".

Paul Fustier est né en 1937 à Saint-Etienne et a fait des études de psychologie à Lyon. Professeur de psychologie, il est aussi chercheur à l'université Lumière Lyon 2. Il intervient également dans des institutions de soins spécialisées, psychiatriques, sociales, afin d'aider à l'analyse des dispositifs d'accueil ou pour favoriser l'apparition de nouvelles dynamiques institutionnelles. Il a également participé à de nombreux travaux en collaboration avec d’autres psychologues tels Pierre Dosda , Edouard Ravon, José Bleger et René Kaes, psychanalyste. Certains de ces travaux ont donné lieu à des publications qui sont reprises dans cet ouvrage, notamment « Objet transitionnel ou poupée gonflable » (Le journal des psychologues, n° 96) et « La réponse en creux et la question du transfert en institution » (Sauvegarde de l’enfance, n° 2).

Titre : Soigner les toxicomanes. Auteurs : Alain MOREL, François HERVE et Bernard FONTAINE Edition : 2ème édition, août 2003 chez Dunod Pages : 320

La consommation des drogues remonte à la nuit des temps et a toujours été codifié, soit par des rites religieux, des pratiques médicinales, ou des rites sociaux. La drogue a toujours fait partie intégrante des sociétés, on constate que lorsqu'une société change, ses problèmes de drogues changent aussi. L'évolution du phénomène « drogue » est le plus souvent rapporté aux différentes manifestations de crises : économique, sociale et culturelle (augmentation du chômage, déracinement des populations, accroissement des inégalités et des marginalités etc.). De tout temps, les drogues ont été des agents déclencheurs et amplificateurs d'un discours latent que chaque société tient en réserve.

Maurice BERGER, dans ce livre, nous présente ces travaux sur la mise en place de soins aux enfants présentant des troubles psychiques suite à une défaillance du lien affectif parental, tout en tenant compte des dérives éventuelles que peuvent engendrer le maintien dans la famille ou les visites parentales, dans le cas de placement. L’auteur, dans un premier temps, nous fait part de ses différentes expériences qui ont remis en cause ses premières idées sur la séparation parent-enfant et qui lui ont permis d’analyser plusieurs limites à la mise en place de travail avec les parents « défaillants ».

Dans le cadre de ce champ de formation, il m’a été nécessaire de revenir sur ma pratique. L’inadaptation est un sujet vaste qui nécessite tant un regard critique qu’une conception personnelle. L’inadaptation fait référence à la norme, aux représentations sociales et subjectives. En parallèle à ces concepts, un fait particulièrement croissant peut –être observé : l’ère des violences urbaines. En partant de l’idée que la violence est un comportement inadapté, j’ai choisi le livre de Jean-Marie Petitclerc « EDUQUER OU ENFERMER » En tentant de trouver un éclairage par rapport à ma pratique en internat je présenterai cet écrit en plusieurs parties.

Dans le cas d'une séparation due au placement, Maurice Berger affirme que la souffrance et la pathologie de l'enfant sont constantes et sous-estimées. Il décrit dans cette partie du livre la vie psychique complexe de l'enfant placé et les difficultés thérapeutiques qui en découlent. Il présente également les diverses raisons, extérieures à l'enfant, qui font que le travail de soins est difficile.

A travers de multiples exemples, des faits précis, des dessins, propos, comportements, témoignages dont certains textes en sont tirés, elle va démontrer que les enfants victimes d'inceste ou de pédophilie sont aussi des êtres crédibles. Catherine BONNET compare le syndrome post-traumatique des enfants victimes d'abus sexuels à celui des victimes de guerre. Elle incite, dans ses propos, à ne négliger aucun symptôme, et elle évoque la manière d'aborder la question avec l'enfant, le rôle des parents, la stratégie de l'agresseur.

Elisabeth ZUCMAN est médecin de réadaptation fonctionnelle, elle a été directrice fondateur du CESAP (Comité d’Etudes et de Soins aux Polyhandicapés), conseillère technique de CTNERHI, professeur au CNEFEI de Suresnes et médecin responsable de l’association « des Amis de Karen » (accueil d’enfants et d’adultes polyhandicapés).

Après avoir exercé de nombreuses années comme éducateur spécialisé, Joseph Rouzel est aujourd’hui psychanalyste en cabinet et formateur. Diplôme en ethnologie de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, DEA d’études philosophiques et psychanalytiques. Il est bien connu dans le secteur social et médico-social pour ses ouvrages et ses articles dans la presse spécialisée. Ses prises de position questionnent une éthique de l’acte dans les professions sociales et visent le développement d’une clinique du sujet éclairée par la psychanalyse. Il intervient en formation permanente, à la demande d’institutions, sur des thématiques, en supervision ou régulation d’équipes.

Le livre que j’ai choisi et : Travail Culture et Handicap de Claude CHALAGUIER. Cet ouvrage traite du rapport entre le travail, la norme, les relations sociales de personnes adultes porteuses de handicap mental. Il bouleverse la question de norme, voir même du handicap.

Ce livre a été élaboré à la suite d’un colloque en septembre 1998 sur le thème « la personne handicapée : d’objet à sujet, de l’intention à l’acte » à l’initiative du Collectif de recherche et sur le handicap et l’éducation spécialisée, sous le patronage de M. Claude Allègre, ministre de l’éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie, de Mme Martine Aubry, ministre de l’Emploi et de la Solidarité, de Mme Marie-Georges Buffet, ministre de la jeunesse et des Sports, et de M. Daniel Tarschys, secrétaire général du Conseil de l’Europe. Cet ouvrage paraît un an après ce colloque

Stanislas Tomkiewicz et Pascal Vivet sont les premiers à avoir enquêté sur la maltraitance dans les institutions. Ce livre est le fruit d’une recherche engagée des auteurs. Ils ont voulu rapporter des témoignages, des réflexions, des révoltes sur le thème des violences institutionnelles. Le fil rouge des auteurs tout au long de l’ouvrage est la distinction entre violence réputées légitimes et violences illicites.

Daniel Roquefort est psychanalyste et membre de l’Ecole Lacanienne de Psychanalyse. Celle-ci s’est créée le 17 novembre 1985 à partir d’un double mouvement d’approbation et de refus : l’approbation de la dissolution de l’Ecole Freudienne de Paris, le refus du geste de Lacan désignant à ses élèves une école non distinguée de sa propre famille. En 1976, Roquefort est nommé directeur d’un Institut Médico-Pédagogique en Charente Maritime. Il assure sa direction pendant 17 ans. Il crée en 1987 un foyer d’adolescents à Royan qu’il dirigera jusqu’en 1992. Il organise en 1989 des cycles de formation pour les professionnels du secteur médico-social.

Le docteur Lemay est né en 1931, il a commencé sa carrière en Bretagne comme éducateur spécialisé, puis comme directeur des études à l’école d’éducateurs spécialisés de Rennes. À la fin des années cinquante, il s’est fait connaître par ses publications consacrées à la jeune profession de l’éducation spécialisée. Ayant réalisé pendant cette période ses études de médecine, il est devenu médecin chef du CMPP de Rennes.

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