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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Etude de cas clinique Moniteur-éducateur

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Pour cette étude de cas, mon choix s’est porté sur une jeune fille de 13 ans du prénom de « N ». Dés mon arrivée à l’institution, j’ai souhaité tenter, une compréhension théorique des attitudes de N qui me semblaient provoquantes, et agressive vis à vis des enfants et des adultes. Afin d’expliciter les raisons de mon choix et mon questionnement, je vais vous présenter différentes situations dans lesquelles N a eu des attitudes qui m’ont questionné sur les causes de ces symptômes, et la réponse éducative à donner. Un après-midi où j’allais retrouver l’institutrice avec le groupe pour qu’il reprenne la classe après le repas, N «se baladait » dans le parc et ne souhaitait pas rejoindre le groupe. Je remarquais qu’elle ne pouvait pas me regarder aussitôt que ses yeux croisaient les miens ses yeux se révulsaient comme si elle regardait en elle ! ! J’intervenais donc pour que N suive le groupe, mais, elle persistait dans son refus en ajoutant à cela de nombreuses insultes accompagnées de mouvements violents envers la végétation environnante.(coups de pied ,coups de poings,)

Je travaille dans un foyer éducative auprès de jeunes adolescents placés par le juge. L’équipe éducative est composé de 7 éducateurs, 1 psychologue. J’ ai pris le cas d’une adolescente de 17 ans roumaine, sans papier, de forte corpulence au visage triste et fermé, elle parle français très approximatif. Elle présente des troubles avec déficiences physiques ou psychiques susceptible d’influer sur son comportement. Elle apparaît ralentie sur le plan moteur mais est néanmoins vive dans son expression verbale. Elle a été placée au foyer il y a un an par le tribunal pour enfant de Paris, qui l’a trouvé à l’occasion d’une commission rogatoire par la brigade des mineurs. Elle serait enceinte, dans cette hypothèse la nécessité de lui assurer une protection immédiate est plus grande encore. Elle a été prise entant que mineur livrée à un réseau de proxénétisme qui l’aurait fait venir en France et exploitée. Son accueil au foyer fût bref, car la jeune fille fugua. Après quelques jours la brigades des mineurs la ramena.

Au cours de ma formation, j’ai effectuer un stage dans un SESSAD-IME (Service d’Education Spécial et de Soins à Domicile dans un Institut Médico-Educatif). Ce service accueille des enfants a partir de 6 ans ayant une pathologie mentale légère et les prend en charge dans leurs milieu environnant (école, domicile, intervenants extérieurs...). J’ai choisi pour étude clinique le cas d’un jeune garçon âgé de 13 ans que je nommerais Bruno. Cette situation me paraît intéressante car j’ai pu assister a un entretien entre la famille, l’enfant et le service, ainsi qu’une réunion d’intégration dans son collège. Mon travail à consisté à rencontrer les professionnels impliqués dans le projet individuel de Bruno tout en élaborant un lien entre eux. Les objectifs pour cet enfant sont de l’accompagner vers une autonomie de déplacement et d’insertion sociale et scolaire ,mais aussi d’établir un travail de suivi avec la famille pour les raisons que je décrirais plus tard.

Quand je suis arrivé en stage, Stéphane est l’adolescent qui m’a le plus surpris par son comportement. La violence de ses changements d’humeur, la façon dont il a tenté de se faire rejeter par ses camarades et par le personnel de l’IRP m’ont amené à questionner l’équipe. Je me suis rendu compte que la lecture de sa situation n’était pas simple.

Le Centre d’Accueil et de Stabilisation pour Femmes (CASF) est une structure récente, qui a ouvert ses portes en février 2008. Il s’inscrit dans la loi sur le droit au logement opposable, prévoyant la transformation de places d’hébergement d’urgence en places de stabilisation ou en places de Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS).
Je travaille dans l’I.M.E. (Institut Médico Educatif) « Notre Ecole » en tant que monitrice éducatrice sous contrat de professionnalisation. L’institution pouvant accueillir trente enfants et adolescents atteints d’autisme avec déficience mentale associée âgés de trois ans à vingt ans en externat, divisés en six groupes de cinq jeunes pour trois encadrants (un éducateur spécialisé, un moniteur éducateur, un stagiaire et/ou des personnes en formation). Parmi les nombreux outils pédagogiques et éducatifs repères visuels, PECS (Picture Exchange Communication System ou" Système De Communication D'Echange D'Image")
Je suis employée en qualité de monitrice-éducatrice au sein d’une association de prévention spécialisée intervenant dans différents quartier à Bobigny. Mon action éducative se déroule dans le cadre de la protection de l’enfance. Donc à ce titre, je travaille principalement auprès de jeunes âgés entre 12 et 18 ans. Ma fonction me permet d’assurer des suivis individuels des jeunes présentant certaines difficultés ; de réaliser des séjours, des sorties avec ces derniers afin de favoriser une meilleure relation, une meilleure confiance pouvant aboutir à un accompagnement individuel. Je participe également à la dynamique de quartier par la mise en place de festivités, d’animations afin d’améliorer les relations entre habitants ou avec les jeunes. Enfin, je travaille avec les partenaires, les associations locales dans le cadre de suivis individuels ou dans le cadre de la dynamique de groupe ou de quartier.
Mickael vit avec sa mère, ses soeurs et son beau-père Monsieur C. Suite à un signalement par les services sociaux concernant un climat général de violence au domicile, les enfants bénéficient d’une AEMO depuis le 27 Avril 2004. Madame D a des difficultés à s’opposer à la violence de Monsieur C et est favorable à une mesure de placement pour une durée de 3 mois, ordonnée par le juge des enfants lors de l’audience du 13 juin 2006. Le maintien de la mesure de l’AEMO a été prononcé afin d’effectuer un travail de soutien et de lien avec le foyer auprès de Madame Q. Il est admis le 6 Juillet 2006 au Service d’Accueil d’Urgence du « Foyer de S » avec ses 2 sœurs : Jeanne et Aline ; sa sœur Grâce intègre un accueil familial. Le 7 octobre 2006 il est admis au Foyer d’Accueil et d’Observation ainsi que ses 2 sœurs.
Dans le cadre ma formation de moniteur-éducateur, et précisément lors de mon 2ème stage pratique, il m’a été demandé de réaliser une étude cas. L’étude ce cas est une démarche de recherche qui conjugue l’observation directe (participante ou non) et différentes sources documentaires relatives aux pratiques et aux discours pertinents à l’objet d’étude. S’agissant de l’inscription de l’étude de cas dans un processus de formation : Elle peut constituer la pièce maîtresse d’un stage, le fil conducteur de plusieurs séances de travail, permettant aux participants de sérier les questions à se poser et rechercher les réponses possibles. L’étude de cas peut constituer un temps de travail au sein de la formation pour interroger un point précis au regard des apports proposés préalablement.
Dans le cadre de ce stage, j’ai été interpellé par le comportement d’un usager et j’ai voulu en savoir plus. J’ai rencontré Evans (prénom fictif), au début du stage, c’était d’ailleurs l’un des premiers à être venu vers moi. Il s’est présenté et m’a tout de suite demandé pour combien de temps j’étais là. Deux jours après mon arrivée, nous étions en récréation et Evans était assis sur le banc près de l’éducatrice responsable de son unité, la tête sur son épaule. Antoine (prénom fictif) est passé et Evans l’a poussé violemment et donc l’éducatrice l’a tout de suite réprimandé. Evans s’est levé et s’est mis à proférer des insultes envers l’éducatrice et lorsqu’elle s’est levée, il s’est enfuit et après une demi-heure, il est revenu comme si de rien n’était et il a continué à flâner d’unité en unité.
Avant tout, qu’est-ce qu’une rencontre ou plutôt qu’est-ce que rencontrer l’autre ? Pour ma part, c’est un événement qui va permettre de rassembler deux personnes ou tout simplement des idées. La rencontre de l’autre, c’est aussi le « kaïros » en grec, le moment opportun qui a permis quelque chose et qui rythme notre existence et donc le quotidien de moniteur éducateur. Une rencontre va souvent changer notre point de vue de façon négative ou positive sur une personne ou sur notre pratique professionnelle. C’est pour cela d’ailleurs, que l’on parle de bonne ou mauvaise rencontre. Dans tous les cas, elle permet une remise en question
Dans le cadre des ateliers éducatifs, le lundi après-midi, Aurélie, éducatrice du groupe où je fais le stage, anime un atelier dans une ferme pédagogique. Elle y amène systématiquement 2 enfants le lundi après-midi, Y. et J. Nous prenons un véhicule de l'institution pour nous rendre à cette ferme pédagogique, qui accueille d'autres groupes d'enfants en semaine et des visiteurs le week-end. Aurélie revient à la ferme le mercredi matin avec d'autres enfants de la SEES. Dans ce cadre, ils donnent à manger et à boire aux animaux, nettoient les enclos, et lorsqu'il reste du temps ils passent brosser les ânes et la vache. Chaque enfant a un rôle précis à tenir, Y. doit se charger avant le départ de remplir les gourdes d'eau pour le groupe, tandis que J. se charge de récupérer auprès de la cuisine de l’ITEP les restes éventuels de nourriture.
En ce qui me concerne, j’interviens dans la SEES, plus particulièrement dans le groupe des Grands, qui accueille des jeunes préadolescents de 11 à 13/14 ans déficients intellectuels. J’ai choisi d’approfondir et de comprendre une situation qui s’est déroulée au centre aquatique avec un jeune nommé Kévin. Je lui ai proposé de faire un tour de toboggan. Au cours de cette activité, les faits vécus par Kévin m’ont vraiment interpellé, questionné et m’ont donné envie de comprendre son mal-être.
Tous les mardis après-midi, il n'y a pas d'activité programmée car il n'y a qu'un seul éducateur sur le pavillon « Sirocco ». Cela est dû aux réunions d'équipes sur les autres pavillons « Zéphyr » et « Alizé » : un éducateur se dégage alors pour garder les résidents des autres pavillons. Ce mardi, nous décidons d'aller nous promener dans les bois. Tout le groupe me paraît ravi à cette idée. Chaque résident ferme sa chambre à clé et descend dans la salle à manger sauf Mathias qui est énervé : « Moi je m'en fous d'abord! Je me tire d'ici! ». Il sort dehors, il crie : « c'est dégueulasse! » Il revient dans le pavillon, il claque les portes et s'installe dans le salon qui est à l'étage.
Les jeunes sont encadrés par quatre éducateurs à temps plein et une éducatrice en apprentissage. Leur suivi se fait de façon collective sur le foyer et individuelle par un système de référence. L’éducateur référent prend en charge le suivi administratif, judiciaire du jeune ainsi que la relation avec la famille, la scolarité et les travailleurs sociaux extérieurs. J’ai pu suivre les situations de plusieurs jeunes du groupe, accompagnée par les éducateurs référents. Durant ce stage, beaucoup de situations m’ont questionnée, mais pour cette étude clinique, je choisirai la situation d’un jeune que je nommerai Cédric. C’est une situation où j’ai été personnellement impliquée et qui m’a amenée à un certain nombre de réflexions concernant ma pratique professionnelle, mon positionnement et ma posture éducative en tant que stagiaire au sein d’un groupe d’adolescents.
Lorsque je suis arrivé à la MECS (maison d’enfants à caractère social) « La P » à M, j’ai très vite étais interpellé par la façon qu’ont les jeunes accueillis de s’exprimer. En effet, que ce soit entre eux ou même parfois avec certains éducateurs, ils emploient souvent un langage grossier, parlent fort, toisent, provoquent. La gestuelle fait également partie intégrante de l’expression. Le corps parle dans son entier et le regard est un point très important. C’est plus particulièrement ce qui a motivé mon choix. Cette jeune personne, Sylvie a beaucoup changé depuis mon arrivée. J’ai très vite vu une accélération dans le positionnement de la provocation en tout genre.
Le choix de cette situation s’est présenté à moi de manière évidente, du fait de la forte teneur émotionnelle qu’elle a engendré chez moi et de l’insatisfaction que j’ai ressenti face à ma réaction. En effet suite à mon altercation avec Fabrice, j’ai eu l’impression de déborder et le sentiment de passer au-delà de mes propres limites, de ma propre fonction d’éducateur. Dans cette situation il y a une multitude d’éléments qui s’enchevêtrent et s’additionnent les uns avec les autres. Nous étions en voiture, Le fait d’être attentif à la route et d’être moins disponible à la conversation, et enfin ma fatigue et mon stress de ce soir-là.
La réflexion et la prise de recul sont des outils indispensables à notre métier, c’est pour cela qu’il est important de se positionner le plus professionnellement possible auprès des jeunes. Durant mon stage dans un foyer d’accueil d’urgence, je me suis interrogée sur l’impact émotionnel d’une séparation des liens familiaux dans un placement d’urgence.
Introduction : l'observation clinique d'un enfant placé en Foyer de l'enfance Cet exercice a été mené à bien non sans quelques interrogations et remises en question... D'une part, il m'a fallu véritablement appréhender cette notion d'observation, neutre de tout affect, de toute prise de position. N'étant pas formée à la psychanalyse, cette neutralité n'est pas une évidence. Je me suis en effet demandée si observer la colère ou l'irritabilité étaient neutre... Quid de la joie ? ou s'il fallait que je décrive simplement l'état sans y mettre une étiquette - émotion. Ce que j'ai choisis. Cependant, la part de subjectivité reste importante : les moments choisis, la connaissance du sujet – même si j'ai tout fait pour éviter « le dossier » – , tous les stéréotypes que j'ai pu construire face à la notion d'adolescence, face à ce que je (mé)connais des enfants placés par l'ASE, ma propre histoire, etc... D'autre part, la réalité de mon quotidien de stagiaire a quelque peu altéré l'exercice. En effet, le manque de personnel des premiers jours m'a mis en position de « complément d'effectif ». J'ai été entraînée par un quotidien sans doublure, donc sans pouvoir prendre le temps d'effectuer mon travail d'observation dans la structure. En outre, Stéphane ne suivant pas un cursus scolaire, il est présent tous les jours, reste souvent dans le bureau des éducateurs, et il est très volontaire pour venir dans la voiture lors des accompagnements des autres jeunes. Je n'ai donc pas pu garder une distance neutre car il était très souvent le seul enfant et je suis rapidement « entrée en contact » avec lui... Qui-plus-est, « son cas » fait beaucoup parler l'équipe éducative. La notion d'implication entre donc en compte dans cette observation clinique. Car si il se veut dénué de tout jugement de valeur, cet exercice demeure un inventaire d'actions ou de moments décrit à travers les perceptions d'une éducatrice en formation.

Actuellement en deuxième année de Monitrice Educatrice en voie directe, j’effectue mon stage de 490 heures au sein d’une Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS) qui relève du dispositif de la protection de l’enfance. Cet établissement dépend d’une Association gestionnaire reconnue d’utilité publique et agréée par le Conseil Départemental. La MECS est régie par la loi de 1901 à but non lucratif ainsi que par la loi du 2 janvier 2002-2 rénovant l’action sociale et médico-sociale, la loi du 5 mars 2007 réformant la Protection de l’Enfance et la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant.

                La MECS est implantée en milieu rural. Elle est composée d’un espace collectif pour la journée ainsi que d’un bâtiment pour l’internat à proximité ouvert 365 jours par an. L’établissement bénéficie d’un agrément pour 30 jeunes garçons. L’ensemble se situe sur un vaste terrain avec des aires de jeux, des jardins potagers et un terrain de sport. Une des caractéristiques importantes, est que le foyer est une maison ancienne qui s’intègre très bien parmi les autres maisons de la rue ce qui est un atout car l’établissement n’est pas stigmatisé et cela facilite l’intégration des jeunes accueillis avec le voisinage et la vie locale.

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