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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Fiche de lecture Assistant de service social

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L’auteur se demande s’il faut poser la question des modalités de l’autorité ( son bon ou son mauvais usage ) OU la question ( fondamentale ) de l’existence même de l’autorité à l’école et sa justification. Autrement dit : l’autorité est-elle indispensable, nécessaire à l’école ? L’auteur explique ensuite sa démarche : partir de définitions pour répondre à cette question n’est pas possible car l’autorité est liée à des notions diverses telles que l’influence, le pouvoir, la contrainte, la violence, la discipline, vécues comme étant liées dans la réalité scolaire. Houssaye se propose donc de penser l’autorité à l’école à partir d’éclairages différents et donne le plan de son ouvrage

« Le sang nouveau est arrivé. L’horreur SDF » nous emmène à une réflexion sans fin ainsi qu’une remise en question permanente. Patrick Declerck est l’un des seuls à s’indigner ainsi. Avec son ouvrage, il fait réfléchir et interpelle. C’est un essai complet sur la question SDF, rappelant que l’on ne choisit pas de vivre dehors et de mourir de froid ou de faim contrairement à ce qu’avait pu dire l’homme politique Patrick Balkany, qui a déclaré il y a quelques temps : « Nous n’avons pas de misère en France.

Jean-Pierre Astolfi, didacticien et professeur de sciences de l’éducation à l’Université de Rouen, se questionne dans ce livre sur la place de l’erreur dans les apprentissages. Il identifie d’abord assez rapidement le statut de l’erreur à l’école, c'est-à-dire l’idée que les élèves et les enseignants s’en font et la place qu’ils lui donnent intuitivement. Il met ainsi en relief les processus d’apprentissage sous-tendus et les met à l’épreuve de la réflexion de Bachelard et Piaget. Enfin, il définit et approfondi un certain nombre de types d’erreurs et propose des médiations ou remédiations possibles afin de mettre ces erreurs au service des apprentissages.

Pompier volontaire, Vincent Humbert est victime d’un accident de la route le 24septembre 2000 en percutant un camion. Apres neuf mois passes dans le coma, il se réveille mais reste tétraplégique (Des personnes tétraplégiques sont atteintes de paralysie touchant les quatre membres). Il s’est relie au monde environnant que par l’ouïe, son accident lui ayant fait perdre la parole et la vue. Transféré à l'hôpital Héliomarin de Berck, dans le Pas‐de‐Calais, pour débuter une rééducation fonctionnelle, il parvient au terme de nombreux efforts à bouger légèrement sa main droite, ce qui lui permet de communiquer : le jeune homme a en effet conservé toutes ses capacités intellectuelles.

Christian FORESTIER : Inspecteur général de l’éducation nationale, membre du Haut Conseil de l’Education et président du conseil d’administration du Centre d’Etudes et de Recherches sur les Qualifications (CEREQ). Il a exercé les fonctions de président d’université, recteur d’académies, directeur de lycées et collèges, directeur général des enseignements supérieurs et directeur du cabinet du ministre de l’éducation nationale. Pour finir, il a présidé le HCéé (organisme officiel et indépendant) de 2003 à 2005.

Ce livre a été choisi naturellement, simplement, sans réflexion au premier abord car en définitive je savais que le sujet traité était un thème qui me préoccupais personnellement et professionnellement. Je ne m'attarderais pas sur le plan personnel. Sur le plan professionnel, la mort est une question peu abordée en formation et pourtant nous sommes et seront ou ont été confronté à la mort, ou l'accompagnement de fin de vie. Je me rends compte que nous n'avons pas forcément les bons outils, les bons gestes même si il n'y a pas une attitude type, ni un mot ou phrase qui pourrait soulager mais tout une approche que l'on peut acquérir avec l'expérience.

Le livre « La socialisation » vient d’être réédité aux Editions Armand Colin dans la Collection universitaire de poche ; collection qui relève le défi de traiter d’un sujet « scientifique » avec rigueur en 128 pages. Ce parti-pris vise à donner l’essentiel sur le sujet choisi à destination d’un public ciblé d’étudiants universitaires. Cette contrainte forte que représente le format, explique certainement le ton de l’introduction qui est une suite d’exclusions des points de vue qui n’ont pu être retenus par l’auteur et justifie l’élagage qui conduit à construire l’objet d’étude et fixe une définition de la socialisation : « façons dont la société forme et transforme les individus ».

Cet ouvrage m’a permis de réfléchir à ma future profession. En effet, je peux être amené à rencontrer des personnes ayant commis des actes graves. Le concept de la banalité du mal peut m’aider à comprendre leurs réactions, l’impossibilité pour eux de se rendre compte de leurs actes.

Dans un premier temps médecin du travail, Sylvie Quesemand Zucca est, à ce jour, psychiatre et psychanalyste. Elle partage son temps entre son cabinet où elle officie en libéral et l'équipe médicale Réseau Souffrances et Précarité de l'hôpital d'Esquirol. Crée en 1996 par le Dr. Xavier Emmanuelli, ce projet regroupe des professionnels issus à la fois du médical, de la psychiatrie et du social. L'un des objectifs de ce réseau est de coordonner les services psychiatriques et le Samu social afin de répondre aux souffrances psychiques des personnes en situation de précarité et d'exclusion. Sylvie Quesemand Zucca a participé à son élaboration et à sa mise en oeuvre et y travaille en tant que psychiatre.

L’ASS a différentes missions au sein du service social du travail. Elle assume auprès du personnel, sur les lieux même du travail, les tâches d’ordre social (dévolues par le chef d’entreprise ou confiées par le comité d’entreprise qui utilise ses services). L’ASS contribue à la solution des problèmes concernant l’homme au travail, en participant à la recherche d’un équilibre entre les aspirations et obligations personnelles des salariés et les exigences d’une collectivité de production. Ses actions sont menées à la fois sur le plan individuel et sur le plan collectif.

Elle contribue à l’amélioration des conditions de vie au travail. Elle aide à mieux vivre le changement et à trouver de nouveaux équilibres. Elle agit en expliquant et en commentant aux salariés les décisions prises par l’entreprise, elle évalue avec eux les conséquences personnelles et professionnelles et recherche les adaptations possibles. Elle mobilise les énergies des personnes pour les aider à réaliser leur projet. Elle exerce un rôle de médiateur entre les différents partenaires. Dans un objectif d’aide à la personne, l’ASS accueille, écoute, analyse les demandes, recherche des solutions, informe, oriente, conseille.

Dans cet ouvrage, Judith Migeot-Alvarado fait une étude de la relation école–famille à travers des témoignages d’enseignants, d’élèves et de parents, ponctués de références à des textes officiels. L’auteur se réfère aux représentations, attitudes éducatives, rapport à la loi et savoir des familles. Elle rend compte aussi de la participation des parents au fonctionnement des établissements de second degré. Elle met en avant les tensions qui existent entre l’école et la famille et qui rendent complexe la relation entre les deux. A travers un survol historique, l’auteur essaie de nous montrer les origines de ce « malentendu » entre les deux parties et fait le point sur les problèmes actuels.

Ce livre concourt à un nouvel éclairage de l’accueil familial et propose une réflexion commune sur ce dispositif. Face aux obstacles auxquels se heurte l'action des familles d'accueil et des équipes psycho-socio-éducatives, le groupe de recherche présidé par Myriam David à l'initiative du ministère de l'Emploi et de la Solidarité a conduit une approche approfondie sur ce mode de prise en charge. Confirmant l'intérêt inestimable de l'accueil familial comme moyen de prévention et de traitement, les travaux présentés ici soulignent son extrême complexité, en rapport avec les troubles du lien qui affectent précocement la relation parents-enfant et qui sont, comme on l'a découvert récemment, à l'origine de la prise en charge.

L’impression de piétinement au début d’un entretien non directif que l’assistante sociale peut retirer est fausse. En beaucoup de circonstances, le travailleur social aura l’impression qu’il n’aura pas progressé, que rien de plus n’a été dit à la fin qu’au commencement et qu’il a peut-être perdu son temps en faisant perdre le sien au sujet.

Cependant, si le procédé de la reformulation en même temps que l’attitude d’authenticité dans l’effort de compréhension sont maintenus, quelques chose s’est passé de toute façon pour le sujet, qu’il s’agit d’un progrès de la réflexion, de l’objectivité et de l’autonomie. Une autre manière d’agir apparaît, qui est bien différente de l’idée que se font encore beaucoup de travailleurs sociaux selon laquelle le travail efficace est celui que l’on fait soi-même à la place de l’autre. 

Philip Mondolfo avait fait l’hypothèse de deux évolutions de l’action sociale : une, qui se recentrerait sur les services traditionnels et une autre, qui inciterait les professionnels à de nouvelles pratiques et notamment le développement social. Aujourd’hui, il affirme que la deuxième hypothèse : le développement social, devient une nécessité. Nous n’avons plus le choix si nous voulons survivre à la crise du travail social, et à sa dévalorisation. Il faut non seulement intégrer le développement social dans les pratiques, mais également en prendre la tête : la conduire.

Dans L'Intervention clinique en service social, paru en 2006 aux éditions ENSP, Geneviève Perrot, Odile Fournier et Georges-Michel Salomon, tous trois engagés de nombreuses années dans l'encadrement pédagogique des études en travail social, retracent la construction des théories fondatrices du travail social. Leur but est notamment de mettre en évidence la fonction thérapeutique du travail social.

Chose alors impensable pour Fadela Amara, le 8 mars 2003, plus de 30000 personnes, dont beaucoup venaient de banlieues, défilaient derrière le slogan « Ni putes ni Soumises ». Après des années de luttes féministes, quelques filles de cités parvenaient à mobiliser les principaux acteurs de la société française. Ce mouvement de protestation débuta par un tour de France des villes de ce pays à la rencontre des élus, des habitants et via des conférences de presse. Le but : dénoncer les tournantes et les violences masculines ! A l’origine de cette marche, deux événements : le meurtre de Sohanne, brûlée vive, le 4 octobre 2002, dont sa sœur Kahina dénonça la violence.

Le livre de Samira Bellil, paru quelques mois plus tôt, et intitulé « Dans l’enfer des tournantes », décrivait l’histoire de ces filles violées pour n’avoir pas caché ce qui en elle reflétait leur féminité. Mais la pression exercée dans les cités les vouait au silence et enfermait le quartier dans le tabou. Pourtant, Samira n’excusait pas mais parvenait à comprendre ces jeunes hommes.

Dans ce livre, De Singly interprète la famille dans la perspective de la révélation de soi. La question de départ est : Grâce à qui et comment chacun peut-il devenir lui-même ? Comment la construction identitaire se réalise t-elle ? L’homme a besoin pour se construire de la reconnaissance des autres mais pas n’importe quels autres : des proches, des autruis significatifs. C’est grâce à eux, à leur regard que l’homme pourra par la suite s’identifier avec la société. C’est pour cette raison que la famille représente un espace de socialisation important. De Singly postule l’existence d’une identité latente. L’objectif pour chacun est de découvrir son identité personnelle, cachée au fond de lui-même et ce grâce à la socialisation.

Cet essai traite de la violence comme trait inhérent à l’histoire de l’homme et examine les expressions de cette violence sous l’angle du politique. Il ne s’agit pas ici de porter des jugements de valeurs sur la violence, les hommes violents, les victimes mais bien d’examiner les manifestations de violence auxquelles les hommes sont soumis et se soumettent. L’auteur s’adresse à un public ayant des bases de réflexion sur le politique et quelques connaissances en termes de conflits nationaux ou internationaux.

Dans l’introduction de l’ouvrage, M. Blanc et J.M. Breuvart ont choisit de définir le concept d’interculturalité, en partant de sa naissance, puis en s’interrogeant sur ce qu’il représente aujourd’hui. Tout commence réellement au dix-huitième siècle. L’esprit des Lumières a provoqué de grands changements avec, entre autre, la création de la république française laïque, et prônant l’égalité et la fraternité. Cette philosophie insiste sur la reconnaissance des droits de l’homme, et de sa liberté de penser et d’agir, tout en respectant l’autre.

Il s’agit d’une véritable révolution qui constitue également un prélude à l’interculturalité, en considérant que la pluralité des nations devrait aboutir à la recherche individuel d’un idéal d’humanité, qui s’étendrait aux autres nations, pour former une confédération d’Etats animés par le même idéal. Cette idée est motivée par la croyance que l’esprit d’une nation réside en l’habitude du bien et du vrai. Or, tout d’abord, l’idéal de la raison est difficile à définir, puisque le monde est instable.

Denys Cuche est maître de conférences en ethnologie à la Sorbonne (faculté des sciences humaines et sociales, université Paris – V) et chercheur au laboratoire du CNRS et du CERIEM dans l’unité du groupement de recherche « Migrations internationales et relations interethniques ».

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