Le livre « La socialisation » vient d’être réédité aux Editions Armand Colin dans la Collection universitaire de poche ; collection qui relève le défi de traiter d’un sujet « scientifique » avec rigueur en 128 pages. Ce parti-pris vise à donner l’essentiel sur le sujet choisi à destination d’un public ciblé d’étudiants universitaires. Cette contrainte forte que représente le format, explique certainement le ton de l’introduction qui est une suite d’exclusions des points de vue qui n’ont pu être retenus par l’auteur et justifie l’élagage qui conduit à construire l’objet d’étude et fixe une définition de la socialisation : « façons dont la société forme et transforme les individus ».
De même ce qui peut apparaître comme transformation consécutive à un travail individuel et volontaire sur soi peut être rattaché à cet effet de socialisation. L’auteure parle de « volonté socialisée » car les images véhiculées par la société ne sont pas étrangères à cette action. Elle en veut pour preuve, son étude sur les jeunes filles anorexiques. Les mécanismes de socialisation sont plus ou moins repérés par le socialisé luimême. Il y a les « manières dures » et les « manières douces » : François de Singly déjà cité pour ses études sur les couples parle de « socialisation par frottement »11 au sein des couples. Les conjoints déteignent l’un sur l’autre sans en avoir vraiment conscience. De fait, les socialisations sont aussi plus ou moins corporelles ou langagières ; on parle ainsi de « socialisations silences »
Catégorie: | Fiche de lecture Assistant de service social |
Type de fichier: | application/pdf |
Historique du document: |
0 |
Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.
En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.