I. La relation d’aide : Une posture professionnelle :
La posture professionnelle peut se définir par le savoir-être, le savoir-faire et le positionnement professionnel. Elle est personnelle et se nourrit de l’expérience personnelle, professionnelle et des interactions de son environnement social. Elle n’est donc pas figée et s’adapte aux situations. Ainsi, pour proposer un accompagnement au travers d’une relation, un travail sur soi est nécessaire. En effet, je pense qu’il est important de connaître ses propres représentations et « son propre système d’interprétation de la réalité, avec sa « grille de lecture » personnelle » . C’est pourquoi, je crois que l’assistante sociale est une interface entre l’institution, qui via un cadre d’intervention et des missions
permet d’offrir un accompagnement, et la personne. Aussi, le professionnel qu’est l’assistante sociale doit faire preuve d’adaptabilité face à la singularité de chaque personne et des difficultés qu’elle rencontre, afin d’être facilitateur. Cela peut se faire grâce à l’expertise que chaque professionnel acquiert, au cours des années de formation (cours et terrain de stage) et une fois en poste. En ce qui me concerne, j’ai pu constater sur mon terrain de stage de deuxième année (Carsat ) que d’une part la spécialisation en santé est un atout pour accompagner un public particulier et que d’autre part grâce aux connaissances particulières dans le domaine de la santé, les assistantes sociales sont en mesure d’adapter leur plan d’aide selon les différentes situations rencontrées et de mettre en œuvre une méthodologie d’action (individuelle ou collective).
Je pense que le fondement de l’accompagnement est la relation à autrui et qu’au-delà de la fonction du professionnel, c’est bien en tant que personne que je m’engage dans cette situation relationnelle. Par conséquent, en tant que professionnelle, je dois me mettre au service de l’accompagné, en m’assurant de ne jamais me substituer à lui et en respectant sa singularité. Ceci demande de la vigilance, un travail sur soi et une analyse réflexive de sa pratique et de son rapport à l’autre. En somme, les postures professionnelles doivent s’adapter aux situations ainsi qu’aux différents moments rencontrés dans l’accompagnement. Et comme le dit G. LE BOUEDEC « on n’accompagne jamais en son nom propre mais toujours au nom d’une institution . » C’est donc cette institution qui peut donner à chaque professionnel un cadre de sécurité, qui va permettre d’instaurer une relation de confiance