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Cadre socio-éducatif

Le chef de service éducatif est un relais entre la direction et les équipes socio-éducatives, il joue un rôle d’interface. Il a pour mission principale l’encadrement des équipes et la coordination des actions socio-éducatives directement engagées auprès des personnes accueillies et de leurs proches auprès de qui il intervient très régulièrement.

Travaux U.F. Cadre socio-éducatif

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La Maison d’Accueil Spécialisée qui m’accueille est gérée par une association de parents de personnes handicapées qui a accompli depuis 2002 un important travail pour mettre en place la loi de réforme sociale auprès de ce public composé de personnes polyhandicapées adultes, hommes et femmes. La communication est malaisée avec une telle population et la mise en place des outils devant permettre le développement de l’expression de ces usagers passe par un effort d’attention soutenu de la part des intervenants pour essayer de comprendre les demandes.

Ayant moi-même, par le passé, travaillé dans une MAS, je voulais vérifier à l’occasion de ce stage que l’accompagnement de ce type de public avait effectivement évolué et progressé et que les équipes s’étaient dotées, comme la loi les y oblige désormais, d’outils permettant à la fois de susciter et de recueillir l’expression du résidant de manière à le placer effectivement en position d’acteur de son propre accompagnement, mais également de vérifier que les choix qu’il avait réalisés avaient effectivement été respectés, c'est-à-dire qu’il était effectivement « bien traité » au regard d’un projet de vie le concernant.

Depuis plus de vingt ans, les pouvoirs publics poursuivent une politique en faveur de l’emploi des personnes handicapées. Cette politique repose sur l’obligation fixée par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987 à l’ensemble des employeurs privés et publics de compter au moins 6 % de travailleurs handicapés au sein de leurs effectifs. Cette obligation n’étant pas correctement remplie, diverses mesures ont été prises afin de simplifier et de faciliter le recrutement. Ainsi, un dispositif souple, le recrutement en qualité d’agents contractuels a été instauré Le processus de recrutement de proximité par la voie contractuelle doit permettre une adéquation entre la personne et l’emploi offert.

L’adolescence, concept sociologique né au XIX éme siècle, a vu sa condition évoluer. Qualifiée de crise au début du siècle, elle a de nos jours perdu cet aspect quelque peu péjoratif. Elle n’a pas pour autant retrouvé le statut officiel qu’avait dans l’antiquité – et dans une certaine mesure, dans les sociétés primitives, voire dans l’ancien régime – ce passage à l’âge adulte qu’inaugurait la puberté. Cette situation à laquelle s’ajoute, en ce début du XXI éme siècle, la faillite de l’autorité parentale, accroît le désarroi qui saisit beaucoup de sujets lors de cette période dont les risques sont connus : suicide, addiction, troubles psychologiques, délinquance, etc

Communiquer, c’est « être en relation avec », faire connaître quelque chose, faire partager, rendre commun, transmettre. La transmission est un des outils fondamentaux pour les travailleurs sociaux. En effet, le travail en équipe ne peut se faire sans elle, elle apparaît nécessaire à la cohésion du groupe et à un accompagnement efficace des usagers. Des pratiques professionnelles institutionnalisées aux mécanismes les plus inconscients, les enjeux de la transmission d’informations méritent d’être étudiés dans le détail.

Elle désigne la manifestation d'une réticence à modifier ses comportements, représentations ou idées, pour des raisons autres que ses valeurs personnelles (morales, religieuses, sociales). Elle apparaît tout d'abord dans les habitudes de fonctionnement des équipes et des institutions : refus des nouveautés, des modifications d'horaires, de mode de travail, des changements de poste, de personnel... C'est dans ces domaines qu'elle est la plus visible. « Toute modification apportée à l’équilibre d’un système entraine, au sein de celui-ci, l’apparition de phénomènes qui tendent à s’opposer à cette modification et à en annuler les effets »

. Le contexte social a fortement impacté la prise en charge avec une précarité accrue et un nombre important de bénéficiaires des minimas sociaux (AAH, minimum vieillesse, RSA). Parallèlement le vieillissement de la population implique un nombre plus important de personnes âgées avec une autonomie déclinante. Enfin il s’avère qu’un nombre croissant de malades mentaux est dorénavant soignés en Milieu Ouvert. Il devenait donc urgent d’apporter des réponses plus adaptées aux 700.000 personnes bénéficiant d’une mesure de protection soit 1% de la population française. La réforme permet à présent de distinguer les mises sous protection des personnes dont les facultés mentales ou physiques sont altérées, de celles qui nécessitent plus un accompagnement social et budgétaires.

Après avoir abordé le contexte historique de l’émergence de la loi de rénovation du secteur médico-social, J’effectuerai un récapitulatif de son contenu relativement à la question du droit et à la place des usagers. Je rappellerai la genèse de la loi avant de décliner les principes et les outils dont elle a doté le secteur social et médico-social. J’exposerai dans quelle mesure elle constitue une refondation du secteur. J’interrogerai ensuite les difficultés de la mise en œuvre des lois dans les établissements médico-sociaux, en me positionnant, en partie, dans le cadre spécifique du CHRS d’urgence dans lequel je travaillais.

Après une période d’observation du fonctionnement, j’ai fait plusieurs constats quant à l’accompagnement des travailleurs handicapés. Je me suis principalement arrêtée sur la difficulté pour l’équipe de produire les projets individuels des usagers lors des renouvellements malgré un projet initial présent lors de l’entrée des personnes dans l’établissement.

L’objet de ce travail portera sur le paradoxe qui existe dans les EHPAD vis-à-vis de la prégnance de la culture du soin, en ce qui concerne à la fois l’action du personnel et celle du management, ce dans un établissement médico-social considéré avant tout comme un lieu de vie pour les personnes âgées dépendantes. Nous aborderons cette question dans une deuxième partie en même temps que nous diagnostiquerons les raisons qui amènent l’établissement à ne prendre en compte que les besoins des usagers, en omettant de recueillir leurs attentes. Enfin dans une troisième partie nous préconiserons un moyen de mobiliser l’ensemble des professionnels dans une approche globale de l’usager, par le biais de la mise en place de la démarche qualité.

Actuellement les principales problématiques qui affectent les ESAT sont au nombre de trois. Le vieillissement de leur population, l’arrivée d’une nouvelle catégorie de Travailleurs handicapés : les handicapés psychiques et enfin la mobilité professionnelle. J’ai choisi de traiter la question de la mobilité professionnelle car je m’interrogeais sur le fait qu’historiquement les CAT (devenus ESAT en 2005) se sont toujours vus assignés un objectif de réinsertion professionnelle en milieu ordinaire.

Après avoir identifié le contexte institutionnel dans lequel se situe le foyer H, j'analyserais comment sont prises en compte dans le fonctionnement actuel les personnes handicapées mentales vieillissantes. La deuxième partie portera sur les politiques sociales concernant le vieillissement de la population en situation de handicap mental ainsi que sur les approches théoriques qui ont déjà été réalisées. Puis au regard du diagnostic réalisé en première partie je vous présenterais les préconisations opérationnelles qu'en tant que cadre je souhaite mettre en place à court, moyen et long terme afin d'offrir à chaque personne accueillie un accompagnement de qualité.

Depuis Mars 1998, j’occupe un poste d’éducatrice spécialisée dans un Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique accueillant des enfants âgés de 6 à 14 ans en internat de semaine. Ces enfants, malgré un potentiel intellectuel et cognitif préservé, se trouvent engagés dans un processus handicapant qui nécessitent le recours à des actions conjuguées et à un accompagnement personnalisé. J’ai choisi de réaliser mon expertise technique sur mon lieu professionnel. Le dossier suivant se compose de quatre parties principales : - Une première partie qui a pour objectif d’identifier le contexte institutionnel de l’ITEP Saint Yves en traversant une partie de l’histoire de l’institution au travers des dates clefs qui ont amené le changement. - Une seconde partie qui vise à se saisir de l’évolution du cadre réglementaire : La loi 2202-2 et ses outils et le décret du 6 janvier 2005. - Une troisième partie qui amène à la formulation de la problématique. - Une dernière partie qui décrit mon cheminement et ma position de cadre me permettant d’amener des propositions de réponses.

Amener les équipes éducatives à s’approprier le rôle et la fonction d’éducateur référent en favorisant une démarche de réflexion. Il est bien question d’amener ces équipes éducatives à des pratiques formalisées .Ce sont ces professionnels qui sont présents sur le terrain qui doivent faire émerger, recueillir et transmettre la parole de l’usager. Le chef de service doit permettre aux équipes ce travail, instaurer de la confiance et se garder de culpabiliser des personnes peu à l’aise face à l’application des récentes avancées législatives. Établir une programmation des réunions autour du PPA avec les équipes éducatives afin que celles-ci puissent arriver à problématiser, c’est l’enjeu de chaque séquence de travail qui peut amener des propositions stratégiques pour l’enfant. Je m’appuie sur un plateau technique composé de personnes qualifiées au service du projet qui vont permettre un éclairage mais également apporter un soutien aux équipes éducatives dans l’élaboration de ce PPA et dans sa mise en œuvre. Le projet d’établissement prévoit la mise en place de la fonction de référence. L’éducateur référent met en corrélation la commande sociale et le projet d’établissement.

Pour tout enfant, la question de la scolarité et des apprentissages est au centre des préoccupations des parents et des pouvoirs publics. Elle l’est d’autant plus concernant les élèves handicapés comme en témoignent les évolutions législatives qui traitent du sujet. En 40 ans, depuis la loi du 30 juin 1975, une multitude de textes est venue règlementer la question. Les lois 2002-02 et 2005-102 constituent les fondements de l’action des actuels Instituts Thérapeutiques Educatifs et Pédagogiques (ITEP) qui ont vu le jour suite au décret du 6 janvier 2005 et à la circulaire du 14 mai 2007. J'ai réalisé cette expertise technique à l'ITEP « Les Ormes » (ARSEAA) qui accueille des enfants présentant des troubles du comportement et de la personnalité les freinant dans l’acquisition des apprentissages et leur intégration sociale. Rapidement, j’ai constaté que la dimension Pédagogique était au cœur des enjeux dans le projet de soin. Le changement de sigle, passant d’Institut de Rééducation (IR) à ITEP, démontre une forte volonté que le « Pédagogique » prenne une place égale aux dimensions « Thérapeutique » et « Éducative ».

Conformément au décret de 2007, l’établissement montre une préoccupation sur la question de la scolarité mais des interrogations persistent quant à son articulation avec les deux autres dimensions. Je me suis questionné sur le sens de « l’inclusion » et sur les leviers à actionner pour accompagner des enfants vers les dispositifs scolaires de droit commun lorsque la réalité de leurs troubles les a conduits à en être exclus. L’ITEP, est une étape préalable incontournable dans l’apaisement et la résolution de leurs troubles. Amorcer la reconstruction du parcours scolaire va permettre à ces jeunes d’enclencher une démarche de soin favorisant leur réinscription dans le milieu ordinaire pour accéder à ce qu’ils estiment être la « normalité » et redevenir comme les copains ou les voisins. J’ai abordé cet écrit via le prisme de la scolarité des enfants accompagnés en ITEP, au sein de l’Unité d’Enseignement (UE) de l’établissement ou « hors les murs », et de comprendre comment elle est abordée et traitée 30/40 ans après la loi de 1975. Par l’analyse de l’évolution du cadre régissant la question scolaire, des enjeux émergent : les liens entre UE, école et ITEP. Les freins qui persistent malgré les textes législatifs qui cadrent l’action.

La place du Responsable d’Unité (RUIS), garant de l’équilibre dans la complémentarité entre les professionnels qui conditionnera la qualité de l’accompagnement proposé. La première partie présente l'évolution du cadre législatif qui a transformé les IR en ITEP. Dans un second temps, nous nous attacherons à étudier l’établissement « Les Ormes », ses missions, les caractéristiques du public et l’offre de service proposée. Enfin, nous traiterons de la place que peut occuper le « P » de Pédagogie au sein de l'établissement et qui va concourir à une inclusion des enfants dans la vie de la cité.

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