Pour ce qui est de la gestion financière, Anaïs travaille actuellement à l’E.S.A.T (Etablissement et Service d’Aide pas le Travail) dans le service de la blanchisserie ; elle a donc des revenus fixes. Anaïs a une déficience légère et aussi un grand manque de confiance en elle. Il y a quelques années Anaïs a fait une demande pour être mise sous curatelle. Actuellement, elle est donc placée sous curatelle renforcée et voudrait mettre fin à celle ci.
Dans le cas présent (curatelle renforcée), sa curatrice perçoit seule les revenus d’Anaïs sur un compte ouvert au nom de celle-ci. La curatrice assure elle-même le règlement des dépenses auprès des tiers et dépose l’excédent sur un compte laissé à la disposition d’Anaïs.
Pour gérer les dépenses d’Anaïs, la curatrice a mit en place un budget sur lequel elle prévoit les dépenses fixes (le loyer, l’électricité, le gaz, remboursement d’un crédit …) ; les dépenses courantes (les loisirs, l’alimentation, les vêtements…) ; et les dépenses exceptionnelles (changement de voiture, achat d’appareil électroménagers …). Pour ces dernières, la curatrice épargne chaque mois une certaine somme.
Suite à l’analyse de cette activité on peut se rendre compte que la mise en place d’un projet implique plusieurs intervenants. Dans le cas présent, nous avons tout d’abord Anaïs la personne concernée, sa curatrice qui lui sert de « garde-fou », l’équipe du SAVS qui souhaite une évolution de la situation et un organisme extérieur qui est ici la banque. La fragilité d’Anaïs, la rigidité des lois et de la curatrice, l’enthousiasme de l’équipe du SAVS et le manque d’adaptation de l’organisme bancaire sont des éléments avec lesquels nous devons composer. La coopération de ces parties pour effectuer un travail évolutif nous permettra de parvenir à un résultat satisfaisant. En conclusion, je dirais qu’il faut savoir écouter, se concerter et coopérer et surtout ne pas brûler les étapes;