Depuis bien longtemps, la peau blanche s’est imposée comme un critère de beauté. Au court du XVIIème siècle, l’aristocratie va considérer que la blancheur est réservée aux nobles et bourgeois et le teint mat pour les paysans, les soldats et le reste de la population. En effet, être bronzé reflétait le travail d’extérieur et donc le bas de l’échelle sociale.
Au cours des XIXème et XXème siècles, le phénomène va commencer à s’inverser. Par intuition, les médecins prescrivaient des « bains de lumière » et des « bains de mers » aux personnes anémiées. Par la suite, des chercheurs vont constater que le soleil accentue la synthèse de la vitamine D, ainsi le soleil est bénéfique pour notre organisme.
Mais ce n’est qu’avec l’arrivée des congés payés, en 1936, qu‘« être bronzé » va devenir un critère de beauté et de prestige. A cette époque « l’exode estivale » commence, les plages se remplissent et le bronzage devient la norme. La tendance s’est inversée, les plus hauts dans l’échelle sociale vont partir plus souvent au soleil et être très bronzés contrairement aux plus pauvres qui iront peut en vacance au soleil.
L’élaboration de cette étude et projet m’a beaucoup apporté sur le plan personnel et professionnel. En effet, cela m’a appris à collaborer avec divers professionnels. J’ai ainsi appris à avoir une démarche professionnelle dans le montage d’un projet. Mon projet met en place les compétences de la technicienne ESF, dans la réalisation d’une mission de prévention des risques sanitaires.
Ce thème d’étude fait partie de ceux qui nous concernent tous, car en effet je pense qu’il est important d’agir, ne serait-ce qu’à petite échelle, dans la lutte contre le cancer. Or, l’exposition au soleil de manière prolongée et mal protégée durant l’enfance à une incidence non négligeable sur l’apparition de cancer de la peau à l’âge adulte. Il faut, pour prévenir au mieux ce type de cancer, informer la population le plus tôt possible afin que dès l’enfance, les personnes sachent comment se protéger des dangers du soleil.