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Aide médico-psychologique

L'aide médico-psychologique (AMP) ou accompagnant éducatif et social ( AES) intervient auprès de personnes jeunes ou adultes ayant un handicap physique ou mental important. Il peut s'occuper de personnes âgées dépendantes. Il les accompagne dans tous les actes de la vie quotidienne.

L'empathie

L'empathie

Dans ma pratique professionnelle, je constate que de nombreux résidents se sentent souvent inutiles, dévalorisés, confus,…. Ils ont une perte de confiance importante en eux et ils sont dans un état de lassitude totale. Ils perçoivent cette dépendance comme une perte de dignité et certains attendent même la mort avec impatience. Nous sommes nombreux en tant que soignants à nous sentir concernés par les conditions de vie de ces personnes très dépendantes. Nous pouvons nous imaginer à leur place, empreints d’émotions positives ou négatives. Ce sont des émotions personnelles, spécifiques à chacun, en réaction à notre compréhension de ce que vit l’autre, de notre propre conscience de soi et de ce que nous sommes. Ce genre de comportement peut globalement être caractérisé comme étant une attitude empathique.

En complément des compétences médicales, je pense que le métier d’AMP est un métier qui fait beaucoup appel au relationnel humain, à notre capacité à pouvoir communiquer avec les patients, à les comprendre, à les aider. Je pense que c’est un métier très honorable mais qui n’est pas facile à exercer. C’est un métier qui nécessite beaucoup d’énergie, beaucoup d’attention, de concentration. Je pense que pour exercer au mieux cette profession, il faut être capable à certains moments de prendre du recul par rapport aux différentes situations. Même si on veut aider le plus possible les patients, il faut toujours le faire dans un cadre « professionnel », il faut éviter de prendre les choses trop à cœur et se laisser dépasser par les évènements. Il est vrai que parfois, on souhaiterait faire plus encore, il est vrai que parfois on a l’impression de ne pas avoir suffisamment de moyens et reprochons à la société de ne pas s’investir plus. Il faut donc rester prudent, ne jamais laisser nos émotions guider nos actes au risque de se laisser envahir et de ne plus être efficace vis-à-vis de nos patients.

Catégorie: Mémoire Aide médico-psychologique
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Existe t il une juste distance affective dans ma pratique professionnelle d'AMP ?

Dans le cadre de ma formation d’Aide Médico-Psychologique, j’ai été amenée à m’interroger sur un aspect de ma pratique professionnelle au sein du foyer d’hébergement de M., où j’exerce mes fonctions. Le foyer de M. fait partie de l’ADAPEI où je suis en contrat de qualification. Le thème choisi fait référence à l’une de mes difficultés.

En effet mon souci principal était d’instaurer une bonne distance entre les usagers et moi-même, ainsi que de doser les marques d’affection. Il m’est arrivé à plusieurs reprises d’être affectée, voire même affaiblie moralement, suite à des rapprochements ou à des comportements trop spontanés de ma part.

L'accompagnement des demandeurs d'asile mineurs isolés en MECS

Le thème de l’immigration occupe aujourd’hui une place privilégiée dans le débat politique français. Pendant plus d’un siècle, la France s’est efforcée de compenser l’insuffisance de sa population active et le déclin démographique en s’appuyant sur la population étrangère, ce qui en fait un pays d’immigration et une terre d’accueil.

Depuis une dizaine d’années, les grandes villes d’Europe et de France se trouvent confrontées à une arrivée massive de mineurs étrangers « sans famille », qui ont fui leur pays d’origine souvent du fait des guerres ou des conditions économiques et sociales très précaires…

Historiquement, en France, les premiers mineurs étrangers bénéficiant d’une protection furent les enfants juifs, persécutés durant la Seconde Guerre Mondiale. Dans les années 70, la France a ensuite accueilli les enfants cambodgiens qui fuyaient le génocide de Pol Pot. Puis en 1990, l’évolution géopolitique (chute du mur de Berlin, conflits dans les Balkans, disparition de l’URSS, conflits persistants en Afrique subsaharienne, en Algérie…) a marqué le développement de la problématique des mineurs isolés en Europe. Ainsi ces jeunes sont venus demander la protection de la France du fait des conflits dans le monde.

Atelier Théâtre : Rencontre avec un groupe

Comment faire pour améliorer le quotidien et éveiller les potentialités d'un groupe de personnes en situation de handicap mental ? Cette question s'est imposée dans mon esprit lors de mon tout premier travail dans le social. Je suis là pour accompagner ces personnes dans leur quotidien et je cherche quels sont les meilleurs moyens pour les faire évoluer ou maintenir leurs acquis. Mettre en place un atelier théâtre me semblait judicieux car c'est un outil formidable pour mettre en exergue les talents des êtres et les aider à surmonter certaines peurs, certaines angoisses.

Le théâtre n'a plus vraiment besoin de faire ses preuves, car les effets positifs qui en découlent sont bien réels. Cela permet le développement de la personnalité, améliore la communication avec autrui et favorise la relation à l'autre. Avec l'expérience que j'ai aujourd'hui dans le théâtre ainsi que dans le métier d'AMP, je peux dire que cet outil a aiguisé mon sens de l'observation et m'a fait évoluer dans ma réflexion du travail éducatif.

Accompagnement des jeunes en errance

Travellers, punks à chiens, zonards*1, marginaux, les apellations ne manquent pas.

Derrière ces mots, des destins et des parcours de vie différents, des situations complexes, mouvantes ; des individus dans toute leur singularité. Eux se désignent le plus souvent "zonards", leur look atypique, leur mode de vie, leur discours provoquant, choquent, interpellent tout du moins.

La liberté comme étendard, ils revendiquent leur mode de vie en marge de la société et en rejettent les normes dominantes. Comment se sont construits ces jeunes ? La rue peut-elle
vraiment être un choix ?

Il est difficile de saisir le phénomène de l'errance chez les jeunes. Tout d'abord parce qu'elle est par définition mouvante : les nombreux déplacements de ces jeunes, sans adresses, de villes en villes empêchent, tout comme le phénomène des sans domicile fixe, d'avoir une idée précise de leur nombre. François Chobeaux, initiateur des premières actions et recherches sur l'errance des jeunes au début des années 90, estime qu'ils sont au moins 10 000.

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