Le complexe du homard : Françoise Dolto

On peut tout d’abord se demander ce qu’est un environnement suffisamment bon ? C’est un environnement qui est ni dans le trop, ni dans le pas assez. C'est-à-dire qu’il ne faut ni être dans la fusion ni dans la perte. Il doit y avoir une constance affective une continuité et prévisibilité. L’environnement doit donc préserver les illusions nécessaires et éviter les désillusions brutales. Winnicott nous dis que « c’est la mère qui établit la santé mentale », elle a pendant les premiers mois de la vie une « dévotion » envers son enfant.

Ceci peut renvoyer au concept de « préoccupation maternelle primaire » formulé par Winnicott. Toute mère doit être capable d’atteindre un stade d’hypersensibilité vis-à-vis de son bébé afin d’être capable de ressentir ses besoins et lui donner les réponses qu’il attend.

L’œuvre d’Alexandre Jollien offre une réflexion dense sur la condition de l’homme en situation de handicap et sur l’acceptation de cette condition. C’est un témoignage rare sur le combat quotidien de l’auteur et narrateur face à ce qui le sépare de la « normalité ». Le récit projette un regard mal connu, celui de l’usager, sur l’institution du secteur médico-social. Il développe sa pensée sur comment il a pu se construire avec l’aide et plus surprenant, contre son entourage.

Je suis actuellement en stage de professionnalisation au sein d’un FAM (foyer d’accueil médicalisé). Il m’est demandé d’effectuer lors de ce stage une étude de situation. Le cas que j’ai choisi est un AAS (adulte autiste sevère), hors je me suis vite aperçu que je devrai aller plus au fond des choses en commençant par bien étudier les TSA (troubles du spectre autistique), chose faite par le biais de livres, d’établissements recevant des TSA, de conférences via Internet ( J.Constant par exemple ainsi que des autistes sans déficiences mentale, etc). J’ai rapidement compris qu’une des clefs importante était la communication, il me fallait impérativement en comprendre le fonctionnement afin de pouvoir « communiquer » avec l’usager que j’ai choisi. Il m’est donc apparu ce livre « Voyager en pays autiste » après quelques investigations.

L’ouvrage, l’enfant qui n’entend pas a été édité en 2008. Ses auteurs sont Dominique Seban-Lefebvre (psychologue, psychothérapeute) et Christine Toffin (orthophoniste). Elles font parties d’une équipe pluridisciplinaire du service de consultation ORL de l'hôpital Necker à Paris. Leur témoignage apporte des éclaircissements sur la spécificité de la surdité.

L’objectif de leur livre est d’expliquer comment les familles sont accompagnées depuis l’annonce du handicap de leur enfants jusqu'à son entrée à l’école primaire. La question de la surdité et de sa prise en charge est sujette à de nombreuses controverses. Ce livre, ne vient pas apporter une opinion et tenter de convaincre le lecteur mais à le souci d’apporter une information la plus complète possible. Ce livre est le seul qu’elles ont écrit.