En France, comme dans les autres pays industrialisés, on constate depuis plusieurs années une augmentation inquiétante de certaines pathologies chroniques : maladies cardio-vasculaires, cancers, obésité… On sait à présent que, même si elle n’est pas seule en cause, notre alimentation est en grande partie responsable de cette évolution : au fil des années, nos habitudes alimentaires se sont transformées, accompagnant les modifications de nos conditions de vie.
En 2001 puis en 2006, sous l’égide du ministère de la Santé, la France a mis en place le Programme National Nutrition Santé (PNNS). Il s’agit d’un plan ambitieux dans le but de réduire les maladies chroniques dues à une mauvaise alimentation en prenant des bonnes habitudes de base.
L’alimentation a deux fonctions principales : tout d’abord la construction du corps. En effet, les nutriments apportés par les aliments permettent au corps de se construire, c’est un besoin vital. Mais l’alimentation est aussi une source de plaisir, le plaisir gastronomique, de se retrouver entre amis, de faire une pause dans le travail… C’est un équilibre entre le besoin vital et le plaisir de manger qu’il faut trouver pour avoir une bonne santé.
Mon étude et projet a débuté par un constat, une observation, à savoir que les jeunes semblaient manger beaucoup de produits sucrés et gras et peu de fruits et légumes. Pour le vérifier, j’ai mis en place plusieurs outils comme l’analyse des menus, des questionnaires et une observation qui ont confirmé les constats.
Ceci m’a permis de faire un diagnostic : il existe un déséquilibre alimentaire pour les jeunes accueillis, ainsi qu’un manque de temps pour élaborer et préparer les menus. J’ai constaté également un manque de connaissances sur l’équilibre alimentaire de la part des jeunes et des éducateurs.
Afin de répondre à ces besoins, j’ai envisagé plusieurs solutions. Celle que j’ai retenue consiste en une réunion d’information sur l’équilibre alimentaire avec la création d’outils adaptés. Elle aura pour but de permettre aux éducateurs d’élaborer des menus équilibrés, et ainsi d’avoir un impact sur l’alimentation et la transmission d’information auprès des jeunes.