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BTS ESF

Le BTS ESF – Economie sociale et familiale s’effectue en deux ans après un bac de préférence. C’est un diplôme de niveau bac + 2 qui se prépare en formation initiale mais aussi en alternance dans des établissements publics et privés. C’est un diplôme d’Etat de niveau III délivré par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Mémoire BTS ESF

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Actuellement la France connaît un tournant démographique caractérisé par un vieillissement et une modification de la pyramide des âges de la population. Cela est dû d’une part à l’augmentation de l’espérance de vie qui est de 80 ans, et d’autre part à la baisse du taux de fécondité. Les prospectives statistiques semblent confirmer cette évolution : d’après l’INSEE, d’ici 2050 l’effectif des plus de 75 ans sera multiplié par trois et celui des 85 ans et plus par quatre.

Lorsque les personnes atteignent un âge très avancé, le risque de perte d’autonomie augmente. La dépendance peut être physique ou psychique, et bien souvent les deux se cumulent. Le qualificatif de « dépendant » appliqué aux personnes âgées est apparu dans le vocabulaire gérontologique à la fin des années 1970 pour qualifier des personnes très âgées en perte d’autonomie qui ont besoin d’être aidées pour effectuer les actes de la vie quotidienne.

Les politiques actuelles privilégient le maintien à domicile. Quand celui-ci n’est plus possible, le placement en institution intervient alors comme relais. Par conséquent la moyenne d’âge à l’entrée en établissement  est d’environ 84 ans et les personnes ont un niveau de dépendance élevé.

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J’ai pu aborder un sujet qui constitue un enjeu majeur pour la société française actuelle. En effet, la population des personnes âgées dépendantes a des besoins particuliers qui nécessitent des savoirs et des compétences spécifiques.

Les compétences particulières d’une technicienne ESF en matière de réaménagement, de santé et de psycho-sociologie font qu’elle est à même de pouvoir apporter une réponse adaptée à ce type de population. Ce dossier et l’investissement qu’il a m’a demandé m’ont permis d’acquérir de l’expérience dans ce domaine, ce qui pourrait éventuellement orienter mes futurs choix professionnels.

J’ai toutefois été confrontée à certaines difficultés. Premièrement sous l’appellation «personne dépendante» se cachent des réalités multiples que ce terme général tend à minimiser. La dépendance revêt plusieurs formes et les besoins d’une personne ne sont pas forcément identiques à ceux de son voisin. Il m’a fallu apporter une réponse unique à un ensemble de problèmes.

L’autre difficulté fut d’avoir à composer avec des éléments déjà en place. Le fait que la structure soit déjà existante limitait les possibilités d’aménagement. Il a donc fallu s’adapter sans vraiment pouvoir innover. Inévitablement, des réponses n’ont pas pu être apportées à tous les problèmes soulevés par l’étude, par exemple le manque de lumière naturelle ou la disposition inadaptée des locaux.

Par ailleurs il me semble qu’il aurait été enrichissant de mettre davantage en lien le projet de la technicienne avec le projet de soins, ce qu’une intervention ponctuelle  ne permet pas de faire de façon optimale (notamment par manque de temps).

Dans une société actuelle qui pousse à la consommation, certaines populations ont des difficultés à subvenir à leurs besoins. Parce qu’elles ont perdu un emploi, ont un salaire trop faible, n’arrivent pas à gérer leur budget ou rencontrent des difficultés dans leur vie quotidienne, ces personnes peuvent ainsi se retrouver en situation de précarité. Le coût de la vie est de plus en plus élevé et il faut avoir des ressources conséquentes pour ne pas avoir à faire face à des difficultés financières. Le jeune, majeur de moins de trente ans, est l’une des cibles de ce phénomène.
Les jeunes de cette étude ont de réelles difficultés à s'insérer professionnellement. Leur manque d'argent fait qu'ils ne peuvent continuer leurs études correctement, leur manque de qualifications ne leur donne pas accès aux emplois qu'ils voudraient. Enfin, leur manque d'information les fait passer à côté d'aides qui pourraient leur être très utiles. Et contrairement aux idées reçues, la mobilité n'est qu'un petit facteur limitant.
A travers ces expériences, j’ai été confrontée au problème du surendettement qui mobilise de plus en plus les travailleurs sociaux, notamment pour aider les personnes à constituer un dossier de surendettement. Par conséquent, ces premiers éléments m’ont conduite à m’interroger et m’ont amenée à élaborer le questionnement suivant : Comment expliquer que des milliers de personnes se retrouvent chaque année en but au surendettement? Quelles sont les motivations qui les incitent à avoir massivement recours au crédit ? Quelles sont les réponses apportées par les Pouvoirs Publics en matière de traitement du surendettement ? Quelles actions de prévention sont mises en œuvre sur le territoire, notamment par les travailleurs sociaux pour prévenir un premier dépôt de dossier de surendettement ?

Le risque d’insomnie chronique avec retentissement fonctionnel est accru chez les individus considérés comme les plus précaires socialement. Le "syndrome de la précarité" se traduit, également, par la fréquence des troubles du sommeil. Chez la femme en situation de précarité, on note 1,9 fois plus de troubles du sommeil que chez la femme en situation de stabilité sociale. C'est dans ce contexte que je souhaiterai mettre en place, afin de sensibiliser le public, un atelier d'information sur le sommeil des adultes.

Dans les deux cas, le processus de l’acceptation sera long. D’autant plus que la société actuelle, malgré une évolution positive, est très stigmatisante envers le handicap. C’est ce qu’explique E. GOFFMAN dans Stigmate où il tente de démontrer, entre autres, que le handicap n’est pas uniquement un problème en soi et que les difficultés rencontrées lors de la mise en place d’un échange entre une personne en situation de handicap et une personne valide sont induites autant par la situation et les perceptions de chacun que par le handicap en lui-même.

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