Le tabagisme est actuellement au coeur de l’actualité avec le décret n° 2006-1386 du 15 novembre 2006, fixant les conditions d’application de l’interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif.
Depuis le début des années 90 (vote de la loi Evin en 1991), les bases scientifiques de la démonstration des effets sur la santé du tabagisme passif se sont considérablement renforcées. Différentes études ont montré que les liens statistiques entre l’exposition au tabagisme passif et la survenue de certaines pathologies sont des liens de cause à effet,
établis selon des critères scientifiques. Ainsi, la fumée des autres ne constitue pas seulement une gêne pour le non fumeur, mais un risque sanitaire. Le tabagisme est donc un problème de santé publique.
Fumer, concernait 9 résidents, alors que j’effectuai mon étude à la maison de retraite de Valleraugue. Pourtant si on s’intéresse d’un peu plus près au tabagisme dans cette structure, on peut constater que le tabagisme a une grande place dans le quotidien de
beaucoup de personnes qui fréquentent l’établissement et que ce n’est pas seulement l’histoire de 9 fumeurs. En effet, parmi le personnel beaucoup sont mobilisés pour effectuer des tâches très diverses en lien avec le tabagisme. Par exemple la secrétaire
achète le tabac de plusieurs résidents et l’agent de maintenance change les filtres des appareils de renouvellement d’air. De plus, les non fumeurs sont également concernés par le tabagisme de leur entourage, car celui-ci peut affecter leur santé mais également occasionner une gêne liée à l’odeur du tabac.