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Compte rendu d'intervention dans un foyer de vie

Compte rendu d'intervention dans un foyer de vie

L’hygiène corporelle dans l’institution Au sein du foyer, la toilette est soit effectuée le matin soit le soir en respectant une logique d’hygiène, de confort et le choix du résident tant que cela est possible. La toilette est un soin quotidien qui permet d’être propre et de protéger sa peau, c’est un facteur de bien-être physique et moral de la personne. Elle permet également l’observation (surveillance de l’état cutané et des muqueuses) et d’établir une relation par la communication et le toucher (réaction de la personne). Mais aussi un moyen d’impliquer le résident en participant au choix de sa vêture d’une part via sa mobilisation dans la mesure de ses capacités. Le respect de sa pudeur doit être fondamental. Les différentes dimensions du temps clef

*La dimension culturelle de la toilette L’Histoire permet de démontrer que nous considérons comme sales des choses que d’autres trouvaient propres et que des odeurs ne nous dérangeaient pas. On se lavait à certaines périodes du Moyen-Age, pas à d’autres. On ne se lavait pas sous Louis XIV. L’habitude de se laver est récente, car on croyait dangereux de se laver. Les personnes âgées pour exemple ont souvent d’autres normes culturelles que les nôtres, elles ne conçoivent pas la propreté de la même façon. Cependant on aurait tort de croire qu’elles n’apprécient jamais une douche ou une bonne toilette. *La dimension sociale de la toilette La propreté socialement parlant : c’est un aspect du corps qui correspond à une norme moderne.

Etre bien lavé, bien rasé, bien coiffé, sentir bon et correctement vêtu sont des exigences sociétales. Elles sont fondamentales pour être accepté, reconnu, aimer et être aimer, et ainsi satisfaire nos besoins d’appartenance dans notre société. *La dimension affective de la toilette Tout être humain est un être de besoins. Nous éprouvons le besoin de contacts physiques. Il est important d’échanger sur notre façon d’intervenir, ce qui permet d’éviter la confusion. Ce contact de la peau est un facteur essentiel de notre développement intellectuel et affectif dès notre naissance. C’est un moment relationnel intime, partagé, dans une proximité physique et mentale de sécurité, en confiance. Il doit être apaisant (et non pas excitant comme l’érotisme).

Parallèlement, ce temps est aussi l’occasion de s’adresser directement à un interlocuteur. Ce temps concret de vie quotidienne permet de signifier clairement un besoin personnel. Il s’agit également de s’appuyer sur ces temps privilégiés pour favoriser un échange verbal, permettre la discussion, la demande, l’écoute. Cette relation reste centrée sur les besoins de l’autre, qu’on accepte tel qu’il est. Je suis tentée de penser que le soin est relationnel et que la relation est soignante.

Catégorie: Travaux U.F. Animateur
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Le temps de la toilette en MAS
La toilette, est certes un besoin fondamental mais c'est aussi un moment privilégié entre la personne accompagnée et le professionnel. En effet, c'est un temps où l'on se consacre entièrement et uniquement aux résidents. Il me semblait important, lors de ce temps clé, de comprendre certaines attitudes et ce que pouvait ressentir les personnes accompagnées. Il en ressort que l'observation et l'attention sont les meilleurs moyens pour proposer une prise en charge personnalisée à chacun. Si l'on prend le temps de comprendre chaque personne, on arrive à trouver ce qu'il leur convient le mieux, tout en sachant que ce qui peut leur convenir un jour, ne sera pas forcément vrai le lendemain. Notre comportement a beaucoup d'importance pour la réussite du soin, les compétences exigées auprès des personnes en difficultés sont plus relationnelles que techniques : nous devons être disponibles, à l'écoute, sans porter de jugement... pour cela, il convient de connaître les habitudes de vie de la personne accompagnée. Ce travail ne se fait pas du jour au lendemain et il faut beaucoup de patience pour parvenir à comprendre les attentes des résidents et entrer dans une relation de confiance. Nous devons toujours avoir à l'esprit que chaque personne, quelle que soit sa pathologie, est unique. J'ai appris grâce à cet écrit que la toilette n'était pas uniquement de participer au bien être de la personne et de garantir son hygiène corporelle. Cet accompagnement est plus délicat lorsque l'on travaille avec un public présentant un handicap. Elle amène des problématiques telles que le rapport à l'intimité, à la sexualité et soulève des questionnements relatifs au corps tel que des déformations, souillures... et la capacité que nous, professionnels, devons avoir pour accompagner ces personnes et pour s'adapter à chaque difficulté rencontrée. Je pense que l'essentiel, dans ce travail, c'est accepter « l'autre » tel qu'il est, avec toute sa singularité, de ne pas voir, seulement, le handicap qui le compose. Je trouve que chaque geste, chaque comportement, sont autant de choses qu'il faut prendre en compte pour apprendre à connaître la personne et ainsi pouvoir lui apporter ce dont elle a besoin.
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