C’est ce mode de vie, qui les différencie très singulièrement, des autres personnes françaises vivant sur le territoire métropolitain. C’est aussi ce mode de vie, qui rend cette population, finalement si étrangère à nos yeux et suscite tellement d’interrogations.
Mes réflexions m’ont amené à élaborer l’hypothèse suivante : « Le voyage, constituant de l’identité culturelle des Tsiganes nomades entraine de nombreuses exclusions. »
Après avoir étudié la culture des Tsiganes à travers différents aspects, nous verrons ensuite l’origine historique de leurs exclusions et comment celles-ci se manifestent au quotidien. Enfin, nous étudierons les missions d’un Conseiller en Economie, Sociale, Familiale auprès de ce public.
Pour contrer ces stéréotypes, nous pouvons peut-être penser à augmenter les échanges entre les tsiganes et les sédentaires, démarche déjà entamée dans certaines structures à travers les festivals. En effet, puisque le voyage n’est pas le seul élément vecteur de leurs exclusions, la méconnaissance des deux cultures peut également en être la cause. Aujourd’hui des fêtes de villages sont organisées sur différents thèmes pour favoriser les échanges entre les habitants. Il existe d’ailleurs depuis quelques années le jour de la fête des voisins qui permet de rencontrer toutes ces personnes proches de nous que nous ne connaissons que peu, seulement à travers, des brides de leur quotidien.