A ce jour, 4.3 millions de logements locatifs et logements-foyers sont gérés par les organismes : Offices Publics de l’Habitat (OPH), Entreprises sociales pour l’habitat et Coopératives. Certes, la densité du parc locatif Social français ne cesse de s’accroître, mais il reste tout de même insuffisant face aux demandes d’attribution de logement d’Habitation à Loyer Modéré (HLM) qui se chiffre à 1.2 millions en 2006. Afin de faire face à ces demandes grandissantes, le gouvernement a mis en place le 13 décembre 2000, la loi Solidarité au Renouvellement Urbain (Loi SRU). L’article 55 de cette loi impose le principe de 20% de logements sociaux dans les communes comprenant plus de 3 500 habitants situées dans une agglomération de plus de 50 000 habitants sous peine d’un prélèvement sur leurs ressources fiscales. La loi SRU a également un volet développement durable qui devient un enjeu gouvernemental.
L’étude met en avant les lacunes des locataires sur les réparations locatives ainsi que sur les comportements à tenir pour vivre sainement dans leur logement. Par ailleurs, on a pu noter que ces problèmes sont accompagnés d’une difficulté supplémentaire : le parc social est ancien et les moyens financiers limités.
Ainsi pour encourager un comportement écocitoyen de leurs parts, deux solutions ont été pro-posées : l’une centrée sur la communication avec le service technique de l’OPH, qui aurait modifié l’organisation du service technique afin de répondre aux attentes et besoins des locataires ; l’autre, centrée sur l’aspect humain dont l’objectif est de sensibiliser les locataires sur les pollutions conte-nues dans leur logement et ainsi modifier leurs comportements.
Face aux frais supplémentaires d’une réorganisation du service technique (embauches), les profes-sionnels de l’OPH ont logiquement plébiscités la deuxième solution.