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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Comment pense une personne autiste ? De Peter Vermeulen

Comment pense une personne autiste ? De Peter Vermeulen Grâce au livre de Peter Vermeulen, on peut mieux comprendre le cheminement particulier de la pensée autistique. Comment pense une personne autiste ? est un témoignage clair et riche d’illustrations. L’auteur décrit la façon avec laquelle ces personnes appréhendent l’environnement en procédant à une double analogie des ordinateurs et de l’humour. La comparaison avec l’ordinateur rend la pensée autistique plus concrète et l’humour lui en donne une représentation plus humaine.

Pour les aider à compenser leurs manques, il est nécessaire de prendre en compte leurs points forts. Par la répétition, les personnes présentant des troubles envahissants du développement peuvent acquérir un bon niveau en tri, en activités logiques et concrètes. Je précise que ce niveau dépendra aussi de l’importance du retard mental associé.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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Sexualité et handicap, le paradoxe des modèles : Maryline BARILLET-LEPLEY
Dans son ouvrage, l’auteur réfléchit sur les modalités d’intervention de l’éducateur auprès des adultes handicapés mentaux en foyer d’hébergement. Son travail et sa recherche sont organisés autour de deux grands axes :  la question de l’éthique dans le travail social  la gestion du statut d’adulte handicapé mental qui amène à un paradoxe L’auteur s’appuie sur l’opposition en latin entre Alter (l’autre moi-même) et Alius (l’autre différent), qu’elle associe d’un côté comme le statut d’adulte et de l’autre côté comme le statut d’handicapé. En effet la contradiction est réelle dans le statut d’adulte handicapé mental car on y reconnaît à la fois celui qui est adulte donc responsable et celui qui est handicapé mental donc entravé dans l’exercice de cette responsabilité.
Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.
Des parents en quête de parentalité. Séverine Euillet Chantal Zaouche-Gaudron
Paru en Août 2008 dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, l’article que nous étudierons ici, intitulé « Des parents en quête de parentalité. L’exemple des parents d’enfants accueillis à l’aide sociale à l’enfance » est avant tout un article visant à analyser la perception des parents dont un enfant est pris en charge par l’aide sociale à l’enfance, la manière dont ils perçoivent la « nouvelle » parentalité que ce placement engendre, et les relations qu’ils peuvent entretenir avec les intervenants sociaux, thème qui nous intéressera davantage ici puisqu’en rapport direct avec mon sujet de TER.
Les corridors du quotidien : Paul FUSTIER
Paul FUSTIER, né en 1937, est enseignant-chercheur à l'Université Lumière-Lyon 2 en Psychologie. Il collabore au sein du laboratoire du centre de recherche sur les inadaptations de l’institut de psychologie de cette même université. D’orientation psychanalytique, ses travaux ont portés sur le travail social et les institutions d'accueil et essayent de comprendre ce qui se passe pour les personnes accueillies, leur famille, et pour les personnels qui y travaillent. Il publie en 1972 son premier ouvrage, « l’identité de l’éducateur spécialisé » et en 1976, « Pouvoir et Formation ». Il participe à la création d’une école d’ES en cours d’emploi, « Recherche et Promotion ». Il collabore avec d'autres psychologues, B. CHOUVIER, P. DOSDA, R. ROUSSILLON, J. GUILLAUMIN, psychanalyste, R. KAES et J. HOCHMANN, médecin psychiatre. Tous participent aux réflexions sur l’ouverture de l’hôpital psychiatrique, à ses alternatives, à la prévention, à la formation et au groupe1.

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