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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Les familles qui ont la tête à l'envers : Robert Neuburger

Les familles qui ont la tête à l'envers : Robert Neuburger Certaines familles semblent être comme prisonnières de leur passé par un traumatisme ayant surgi dans leur vie. L’objet de ce livre est de nous présenter « ces familles qui ont la tête à l’envers », comme les nomme Robert Neuburger, en précisant la notion de traumatisme familial et en montrant comment un trauma peut engendrer des troubles sur plusieurs générations. Le but est de montrer, par le récit de certaines histoires rencontrées par l’auteur au cours de son travail de thérapeute, comment la psychothérapie familiale peut parvenir à faire rompre le sort de ces familles.

Ainsi dans cet ouvrage Neuburger met toute son expérience professionnelle au profit du lecteur afin de lui permettre de mieux saisir cette notion de traumatisme familial, de transmission de culpabilité et de guérison par des techniques qui pourrait paraître anodines mais qui impliquent un réel changement pour les personnes ayant vécues un trauma.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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Ce texte « Psychologie des foules et analyse du moi » permet d’aborder la psychosociologie. En premier lieu, Freud souligne qu’il n’y a pas lieu d’opposer la psychologie individuelle et la psychologie sociale. Cette dernière étant aussi appelée psychologie des foules. En effet, l’objet de la psychologie individuelle est l’individu. Cependant il est pratiquement impossible dans la vie psychique de l’homme, de faire abstraction des relations avec les autres. Ainsi la psychologie individuelle est aussi une psychologie sociale. Il parle de deux types de processus dans l’investigation psychanalytique : les phénomènes sociaux et narcissiques. Ensuite il définit la psychologie des foules : « la psychologie des foules traite donc de l’homme isolé, en tant que membre d’une lignée, d’un peuple, d’un caste, d’une classe, d’une institution, ou en tant que partie d’un agrégat humain qui s’organise en foule pour un temps donné, dans un but déterminé. » (p.124). En fait il existe différents modes de formation en foule. Elle est le lieu d’expression de nombreux phénomènes psychiques. C’est pourquoi, il se propose d’étudier quelques points précis. Freud analyse l’ouvrage de Le Bon « Psychologie des foules » (1912). D’un point de vue théorique, la psychologie des foules répond à trois questions essentielles : - qu’est-ce qu’une foule ? - d’où provient cette capacité d’influencer la vie psychique d’une personne à l’intérieur d’une foule ? - comment se caractérise le changement psychique de cette personne ? C’est l’observation de la modification du comportement de l’individu dans la foule qui est l’objet de la psychologie des foules. Le plus marquant dans une foule, c’est l’apparition d’une âme collective. Il se demande alors quels sont les liens entre ces individus. Il insiste sur le fait que Le Bon ne répond pas à cette question. Mais, ce dernier reconnaît la modification de l’individu dans une foule. Quelles sont les causes de cette différence de comportement entre un homme seul, et un homme en foule ? Pour cela, il faut s’appuyer sur la psychologie moderne. Celle-ci dit que les phénomènes inconscients jouent un rôle autant dans la vie organique que dans le fonctionnement de l’intelligence. Il existe toujours des causes secrètes à nos actes. Le Bon pense que dans la foule les particularités individuelles disparaissent. « L’hétérogène se noie dans l’homogène. » (p.129). Il y aurait un « caractère moyen de l’individu en foule ».

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L’ouvrage d’Alain Blanc, « le handicap ou le désordre des apparences », dont j’ai fait le choix de présenter son contenu, constitue une approche sociologique de la notion de déficiences, celle-ci est considérée comme un « fait social total ». Les personnes handicapées, porteuses de déficience, représentent un « désordre des apparences », constituent, un trouble à l’ordre public, le handicap déstabilise l’ordre des relations sociales. Il envisage la situation des handicapés comme un point de fixation à des relations « différentes ». Dans son introduction, Alain BLANC écrit que la déficience sur une personne handicapée, modifie sa forme, sa fonctionnalité et l’usage de son corps, ainsi que ses capacités d’être, sans omettre que ces personnes restent avant tout des humains. Son hypothèse centrale est que la déficience situe son possesseur dans un espace qui n’est ni celui de l’exclusion irrévocable, ni celui d’une intégration pleine et entière. Cet entre-deux correspond au concept de « liminalité » fondée par VAN GENNEP (ethnologue français) et de Robert Francis MURPHY (ethnologue américain), en somme une étape entre deux statuts, celui de l’incorporation et de l’exclusion.

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