Ce roman est divisé en plusieurs temps. La narratrice, Salie, est partie de l’île de Niodior pour venir vivre en France avec son mari (elle est divorcée au temps de la narration) et elle est écrivaine à Strasbourg. A Niodior, son petit frère Madické n’a qu’un seul souhait : réaliser son rêve. Il veut devenir un grand joueur de football et peut-être un jour, pouvoir jouer aux côtés de son idole, Maldini un joueur Italien. Les seuls contacts que Salie garde avec Madické est lorsque ce dernier l’appelle pour connaître les résultats des matchs.
Cependant, Salie n’arrive pas à lui faire comprendre que la France est loin d’être le paradis pour les immigrés car Madické ne voit que la gloire mais surtout un accès à son rêve et ne veut pas entendre les arguments de sa sœur.
Tout au long du récit, on apprend beaucoup de chose sur ce qu’a vécu Salie au Sénégal mais toujours par petites bribes et anecdotes. Elle a été élevée par sa grand-mère car, étant une enfant illégitime, sa mère s’est mariée avec un cousin lointain qui la convoitait depuis un long moment. Cet homme ne voulait pas « d’un enfant du diable dans sa maison » et voulait à tout prix éliminer Salie ; c’est donc sa grand-mère qui l’éduque.
Cet ouvrage m’a beaucoup appris sur une culture peu connue en France.
Dans les études générales, notamment le lycée, on nous parle très peu, voire pas du tout de l’Afrique Noire .C’est un tort.
« Le Ventre de l’Atlantique » porte un témoignage concret de ce qui ce passe au Sénégal. Cette œuvre va pouvoir m’apporter dans ma future pratique professionnelle,
car je peux être confrontée à travailler avec une population immigrée.
Ainsi, je pourrai avoir une approche différente du travail social : essayer de comprendre pourquoi certaines personnes réagissent de telle ou telle façon et m’adapter,
ou du moins pouvoir résoudre au mieux certains problèmes à ce sujet. Je vais aussi,
grâce aux cours qui nous ont été dispensé et à cette expérience, pouvoir mieux comprendre certaines situations : la désillusion qu’entraîne bien souvent l’immigration, le manque du pays natal, la douleur (et en même temps la fierté) de la différence…