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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Si l'on me touche, je n'existe plus : Donna Williams

Si l'on me touche, je n'existe plus : Donna Williams Pour conclure, j’évoque trois citations qui définissent l'autisme selon Donna et que je trouve intéressantes: "L'autisme n'est pas une forme de démence. Tout au contraire, l'autisme serait la forme extrême du mécanisme qui permet de se protéger de la folie." "Je crois dans le cas de l'autisme, c'est le mécanisme qui contrôle l'affectivité qui ne fonctionne pas correctement."
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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Quartiers, conflits, acteurs…

Cet ouvrage a été élaboré à la suite d'un colloque en 1998 à Aubervilliers à l'initiative des étudiants du Dispositif Expérimental de Formation. Le DEF accueille des intervenants socio-éducatifs non diplômés, qui pendant deux années, reçoivent une formation en alternance, adaptée aux problématiques rencontrées dans les quartiers en difficulté. Sous la direction de trois professionnels du secteur social : Jean Pierre Boivin (responsable de formation du DEF), Vincent Peyre (sociologue), Annick Prigent (responsable du DEF), " Quartiers, conflits, acteurs" rassemble plusieurs écrits de ces travailleurs sociaux en poste dans des quartiers sensibles. Chaque récit fait office de témoignage sur l'action éducative de proximité menée auprès des jeunes par ces intervenants sociaux, et trace également un portrait réaliste de la vie dans un quartier : les différents acteurs, les institutions parti prenantes, les rapports entre les uns et les autres, le quotidien de chacun… Ces tranches de vie relatées donnent matière à une réflexion sur ce que peut être le travail éducatif en milieu urbain. Dans les "Contrepoints" en fin de chapitre, plusieurs spécialistes commentent tour à tour ces récits. Ils soulèvent un certain nombre de questions, envisagent des réponses possibles ou des perspectives de travail, et relèvent quelles sont les constantes du travail social auprès des jeunes dans les quartiers sensibles.

Violence au foyer : itinéraires des femmes battues ; Sylvie KACZMAREK
Mon point de vue sur le problème est qu'il y a encore beaucoup de femme victime de violence aujourd'hui. Et pas assez de structure pour les accueillir. Et qu'elles devraient avoir plus confiance en elles pour dénoncer ces violences, qu’elles subissent au quotidien. Je pense qu'il y a qu'aujourd'hui beaucoup de moyen mis en œuvre pour lutter contre cette violence conjugale. Les éléments importants que j'ai pu relever dans l'ouvrage sont que les femmes battues possèdent simplement certains traits de caractère, de comportement similaire et ont souvent en commun des éléments biographiques. Avoir une vue sur les propos et les histoires vécues de ces femmes permet aisément de connaître leur origine, leur personnalité. Quand elles racontent leurs expériences cela s'associe à un contexte social familier à toutes les femmes : couple, mariage, maternité. Cette omniprésence de liens affectifs apparaît fondamentale car elles désirent vivre des relations épanouissantes d'autant plus fortes qu'elles ont le plus souvent manqué d'amour parental. Pour beaucoup de femmes d'un certain âge, elles se réfèrent à la notion de qualité de vie. Un sacrifice important qu'elles auront à faire dans ce domaine et que certaines appréhendent les privations. Pour les plus jeunes elles partent plus facilement car une grande partie de la vie reste devant elles. Les questions matérielles prennent ainsi une dimension essentielle.
Maltraitances Enfants en souffrance

J'aimerais trouver d'autres ouvrages traitant de ce sujet, afin d'avoir une approche sur la manière dont on peut prendre en charge des enfants ayant subis des actes de maltraitances. Je m'intéresse également à la notion de carence affective, car l'auteur explique que l'on peut parler de maltraitance "par défaut", c'est-à-dire lorsqu'il y a privation au niveau des besoins physiologiques, affectifs et psychologiques. L'enfant carencé serait donc un enfant maltraité! Je n'avais pas encore envisagé cette problématique comme relevant de la maltraitance. Aussi, j'aimerais pouvoir trouver des réponses à ce questionnement dans d'autres ouvrages.

Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.

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