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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

L'insécurité sociale

L'insécurité sociale L’insécurité est un sujet qui est présent dans tous les esprits, la preuve en est qu’elle est un enjeu politique et électoral très important. Dans son ouvrage « L’insécurité sociale », Robert Castel explique l’origine de l’insécurité sociale, tout en faisant un lien avec l’insécurité civile, montre le lien entre protection et insécurité, et finit par donner des éléments réponses pour atténuer cette insécurité. Ce texte est, pour le travailleur social, l’explication de la situation sociale actuelle en France et permet de prendre un recul considérable pour une compréhension éclairée.

Pour finir, ce texte a un intérêt multiple pour le moniteur-éducateur. D’abord de comprendre la société dans laquelle il a un rôle social de première ligne, ensuite de définir et de casser les représentations qu’il se fait des bénéficiaires d’aide social et enfin de trouver dans quel sens il doit travailler, quel est son rôle dans cette lutte contre la dissociation sociale. Sur ce dernier point, la masse de travail est colossale mais chacun à son niveau peut avoir une action en considérant, par exemple, chaque individu comme inclus dans la société bien que certain se considère eux-mêmes comme exclus. Peut-être que le premier pas vers l’intégration ne vient pas forcément de l’individu lui-même, mais peut venir du travailleur social.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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Cultive ton jardin, p'tit bigleux de Philippe Menaut
Ce livre est un récit autobiographique de Philippe Menaut, édité en 2013. Il est malvoyant depuis l’âge de 7 ans et est devenu éducateur spécialisé auprès de jeunes déficients visuels. Sous forme de feuilleton il retrace son parcours ordinaire, d’une personne handicapée de la vue, qui cherche à reprendre les rênes de sa vie. C’est une véritable réflexion sur lui-même et sur ce qu’il est devenu en tant qu’individu. Il essaye de comprendre les différentes étapes de son parcours d’homme avec des déficiences, mais qui reste les même qu’une personne normale. Ce livre est une sorte de regard qu’il porte sur son histoire. Il aimerait changer les représentations sur les grands thèmes de la vie et plus précisément sur ce qui est une personne qui est malvoyante. Il s’interroge dans son livre sur la place du handicap dans la société au travers de sa propre expérience de la vie.

Il écrit dans le but de comprendre et de transmettre. Il parle donc plusieurs sujets dans son livre : l’institution, l’amour, la parentalité, l’adoption, l’insertion professionnelle… Placé à ses six ans dans un foyer pour jeunes malvoyants, il cherche à se construire dans un premier temps. Il dénonce la culpabilité de la famille à le laisser si jeune, seul. Il va faire de belles rencontres dans sa vie qui vont lui permettre d’accepter petit à petit son handicap. Plus tard il devient éducateur spécialisé et nous décrit les différentes expériences qu’il a eu en tant que professionnel ayant un handicap. Il nous parle de sa vie personnelle et plus précisément de la rencontre avec sa compagne et de ses trois enfants. A 35 ans, il rencontre un professionnel de santé qui met un nom sur sa maladie génétique. Il renonce à la procréation. Il a une chance sur deux que son enfant est le même gène. Il adoptera son troisième et dernier enfant, Camélia. Par la suite il se sépare d’Irène, la mère de ses enfants, et connaîtra la garde alternée. Il nous évoque ses différentes expériences professionnelles. Aujourd’hui à 50 ans, il a un parcours professionnel riche. Il revendique sa liberté et sa responsabilité face à la vie.
Des parents en quête de parentalité. Séverine Euillet Chantal Zaouche-Gaudron
Paru en Août 2008 dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, l’article que nous étudierons ici, intitulé « Des parents en quête de parentalité. L’exemple des parents d’enfants accueillis à l’aide sociale à l’enfance » est avant tout un article visant à analyser la perception des parents dont un enfant est pris en charge par l’aide sociale à l’enfance, la manière dont ils perçoivent la « nouvelle » parentalité que ce placement engendre, et les relations qu’ils peuvent entretenir avec les intervenants sociaux, thème qui nous intéressera davantage ici puisqu’en rapport direct avec mon sujet de TER.
« Chez les fous » D’Albert Londres
Né en 1884 à Vichy, Albert Londres, se destinait à une carrière de poète. Il est finalement très tôt devenu célèbre par ses articles et ses récits de voyages, publiés au début du XX siècle dans Le Petit Journal, Le Quotidien ou Le Petit Parisien. Il a marqué plusieurs générations de journalistes. Il a signé son premier article en 1914 et il a couvert la Grande Guerre, la Révolution russe, le Tour de France cycliste, les chaos de la République chinoise, le scandale du bagne de Cayenne, la condition des aliénés dans les asiles de France...
Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.

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