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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé

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Le Dictionnaire Larousse donne cette définition de la psychosomatique : du grec “ psukhê ” = âme et “ sôma ” = corps . Qui concerne à la fois le corps et l’esprit . Celon le même dictionnaire , les troubles somatiques sont relatifs à une “ maladie organique dont le déterminisme et l’évolution sont soumis de façon prioritaire à des facteurs d’ordre psychique ou conflictuel , alors que les symptômes de maladie mentale font défaut . ” La psychanalyse explique que l’appareil psychique se constitue par étayage corporel . Puis , le moi psychique façonne le corps où s’inscrit l’histoire du sujet , avec ses troubles émotionnels et existentiels . Lorsque le sujet ne peut élaborer psychiquement des conflits ou symboliser des traumatismes insoutenables , le symptôme va venir “ remplacer ” ce conflit et se fixer sur le corps . On peut donc se demander , de notre place d’éducateur , comment prendre en compte les manifestations corporelles des usagers dans le travail éducatif .

Dans le cadre de l’unité de formation «pédagogie de l’expression et techniques éducatives», il nous fallait réaliser un projet d’activité et le mettre en place lors de notre stage de seconde année de formation. Ayant participé à la technique éducative Danse-Théâtre-Clown et étant moi-même danseuse depuis plusieurs années, j’ai décidé de monter un atelier danse. J’ai donc mis en place cette activité au centre d’aide par le travail de la M avec quatre adultes déficients intellectuels.

Dès notre première rencontre, nous nous sommes questionnés sur la notion d’internat spécialisé et sa définition. Nos recherches au C.E.R.I.S (dictionnaires, encyclopédies, revues spécialisées…) ne nous ont pas éclairés davantage sur la signification de ce terme. Nous pensions que la notion d’internat spécialisé recouvrait l’ensemble des structures susceptibles d’accueillir des enfants ou des jeunes séparés de leur famille. La notion de séparation était incontournable. Dans quel cas alors pouvions nous parler d’internat spécialisé ? Notre retour sur nos différents lieux de stage et lieux professionnels ont amené un élément nouveau sur le sens que nous pouvions donner à la notion d’internat spécialisé. Selon un pédopsychiatre, un internat spécialisé recouvre l’ensemble des internats dans lesquels la dimension thérapeutique fait partie intégrante des missions d’établissement et de la prise en charge des usagers. Il nous fallait réduire notre recherche aux internats impliquant des professionnels du secteur médical : psychiatre, psychologue, infirmière, médecin généraliste et spécialiste. De là, la notion d’internat spécialisé pouvait regrouper les structures suivantes : institut de rééducation, institut médico-éducatif, maison d’enfants à caractère sanitaire.

La situation que j’ai retenue émane en effet d’un appel téléphonique d’une éducatrice travaillant dans une association d’accueil de jour pour personnes sans domicile fixe, en difficulté et/ou en situation de précarité. Basée dans l’Est des PO, dans une région qui regroupe une importante population de marginaux, cette association ne pratique qu’un hébergement de fortune, avec une capacité d’accueil très réduite ( trois lits ). Elle ne peut, ce 8 avril 1997, répondre à la demande de protection et d’hébergement d’une jeune femme de 26 ans violentée par son compagnon.

En fouillant dans ma mémoire, en remontant le fil du temps, j'ai des souvenirs, des images et des souffles qui me reviennent à l'annonce du mot conte : Maman, assis sur une chaise, qui nous raconte l'histoire de Cendrillon ; Papa, en se baladant en forêt, qui nous joue "loup, y es-tu ?"; Mes institutrices qui nous emmènent autour du monde avec ce canard qui voulait décrocher la lune. Bon sang, il n'y a que les canards, trop bêtes pour être des adultes, qui peuvent croire qu'on peut décrocher la lune ! Et pourtant, on a grandi avec ces histoires à dormir debout qui nous tenait (r)éveillé. Quand le monde faisait trop de bruit, que les questions se bousculaient à l'entrée (alors qu'à l'intérieur, on n'est pas encore prêts), qu'on avait peur que tout se brise et disparaisse sans raison, alors je partais dans ce monde enchanté où je pouvais avoir le silence (si je voulais), où les questions avaient des réponses (si je voulais), où je pouvais jouer à cache-cache avec mes peurs et mes angoisses. Quelques années plus tard et c'est moi qui raconte les histoires. C'est à mon tour maintenant. En attendant de passer la main le plus tard possible. Car avant moi, c'était mes parents, et avant, mes grands-parents, et avant, encore un avant… Il semble que le conte se perde dans la nuit des temps. Comme il se perd au plus profond de nous, en ce qu'il y a de plus terrible mais aussi de plus merveilleux en nous.

Aider des adultes déstructurés, présentant un symptôme particulier qu'est la toxicomanie, et les amener à ne plus avoir besoin de ce symptôme, en se structurant et en créant de l'individuation ? Le groupe de paroles peut répondre en partie à cette finalité.

1. ÉTUDE DE SITUATION DE H. 1.1. SITUATION ANTÉRIEURE 1.1.1. LE CONTRAT JEUNE MAJEUR 1.2. PERSONNALITÉ DE H. 1.3. SITUATION ACTUELLE 1.3.1. RÉGULARISATION DES ÉTRANGERS 1.4. PROJET D’ORIENTATION 1.4.1 LES EMPLOIS JEUNES 1.4.2. LE CONTRAT DE QUALIFICATION

Le besoin d’animal, en général est un des grands ressorts de l’âme humaine et l’un des aspects profonds du processus d’une croissance psychologique et intellectuelle équilibrée pour un jeune Mon projet éducatif se portera sur l’apprentissage équestre à travers la pratique du poney, pour une population de jeunes cas sociaux

Une étude de cas dans un centre d'accueil à P. L'histoire d'un jeune homme trisomique de 20 ans, sa famille son parcours institutionnel, le projet éducatif.

Il est important de distinguer la violence fondamentale de l’agressivité et de proposer des activités susceptibles de canaliser des « pulsions violentes » . Cette énergie débordante que j’ai rencontré chez ces enfants lors de mon stage ne demandait qu’à s’exprimer. La fonction- cadre de l’unité 1 ne remplissait pas son rôle de soutien. En outre, l’activité judo offrait cette possibilité de contenir, d’exprimer et par conséquent d’intégrer une violence au sein d’un cadre défini , le dojo . La réflexion qui fait suite à cette activité est relative à l’importance de l’aspect contenant d’un tel lieu. Cette expérience et le retour que j’en fis à l’équipe éducative permirent de mettre en place un projet de réaménagement de l’atelier. Il consiste en la délimitation de l’espace des enfants par de simples barrières, marquant une frontière entre le dedans et le dehors, les autres groupes et le notre.

La notion d'accompagnement social est vague et complexe, elle ne se limite pas à une seule définition. Cependant, nous en avons chacun une représentation. Nous tenons à préciser que nous traitons de l’accompagnement social toujours dans un contexte et dans un environnement donné. La complexité de ces différentes approches nous a conduit à faire un travail de recherche, à la fois théorique et pratique que nous allons tenter de retranscrire au cours de ce rapport. Dans une première approche, nous essaierons de comprendre la notion d’accompagnement social, puis nous travaillerons sur l’éthique et la déontologie pour arriver à distinguer la spécificité de l’éducateur spécialisé et de l’assistant social.

La recherche sur laquelle je propose de  travailler est autour d’une situation vécue lors de mon stage en ITEP. L’Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique, dans sa définition la plus simple est une école spécialisé accueillant des enfants ayant des troubles du comportement. Cela faisait à peu près un mois et demi que le stage avait débuté, je commençais à prendre mes marques, à connaître les enfants, et eux aussi commençaient à me connaître.

Une des premières impressions spectaculaires que j’ai eu en arrivant, c’était les comportements parfois violents de certains éducateurs. L’équipe éducative avec laquelle je travaillais se composait d’un éducateur spécialisé, mon référent, d’une monitrice éducatrice et d’un éducateur sportif. Les violences constatées venaient essentiellement d’un des éducateur homme. J’entends par violence des comportements que je jugeais impressionnants par la voix, par les coups donnés aux murs, puis par des mouvements brusques vis-à-vis des enfants.

Ces réactions se faisaient en réponses à des provocations de la part de certains enfants, démontrant eux aussi des comportements très violents lors de crises. Beaucoup de ces moments se déroulaient le soir, lorsque les enfants étaient dans leur chambre, en attendant de se coucher. Je regardais le couloir vide dans ces moments, nous pouvions seulement entendre les cris de l’éducateur et de l’enfant en crise. Puis suivaient les cris des autres enfants cherchant le calme, et insultant celui qui échange avec l’éducateur. Le couloir vide prenait une dimension bien étrange. Dans mon imagination, ce couloir et ces cris correspondait tout à fait à l’idée que je me faisais d’un asile…

L’éducation des handicapés visuels n’a pas toujours été considérée comme un droit allant de soi. Par la suite, il y a eu au cours du temps une évolution de la vision et de la prise en charge du handicap. En effet, celui-ci entraine une limitation d’activité ou une restriction à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielle, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.

Plus particulièrement, je vais m’intéresser ici au handicap visuel qui se décline en plusieurs degrés, mais pour simplifier j’étudierais les personnes qui ont une acuité visuelle inférieure à 1/10. J’ai choisi ce handicap car d’une part, je suis plus familiarisé avec cette situation et d’autre part, je trouve qu’il est plus difficile d’adapter un cours pour un non-voyant que pour un handicapé physique comme les personnes en fauteuil roulant.

C’est pourquoi le débat actuelle est porté sur faut-il scolariser les élèves non voyant dans des établissements spécialisées dans leur handicap ou faut-il les scolariser avec les autres élèves dans des écoles d’intégration ou des écoles tout à fait « classiques » ?

Nous allons voire, dans un premier temps, les politiques actuellement appliquées en France sur le handicap puis comparer avec celles de l’Allemagne. Et dans un second temps, nous allons expliquer cette situation par une recherche historique.

Après quelque temps d’observation, j’ai pu prendre en charge chacun des onze enfants que comporte la classe dans des activités qu’ils réalisent en autonomie ou en étant guider de manière plus ou moins importante. Je suis vivement intéressé par la question de l’autisme, et de la manière dont les autistes doivent être accompagnés, tant au niveau pédagogique, éducatif que social. En accord avec l’enseignante spécialisée, je me suis orienté, pour cette Étude de Relation Éducative vers Francis, un enfant présentant des Troubles importants du Spectre Autistique (TSA).

Anamnèse
1 ) Présentation
a-) Avant l’Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire (ULIS)
Francis a 9 ans, il est né à Nantes. Il est le dernier d’une fratrie de trois garçons. L’aîné est âgé de 14 ans et le cadet de 12 ans. Ces parents sont séparés depuis environ deux ans et ont la garde partager de leurs enfants.
Francis suis une maternelle classique, puis est orientée par le biais de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) en ULIS école à la rentrée de septembre 2014.
b-) Depuis l’ULIS
Francis vient à l’école accompagné de son papa ou de sa maman, il est scolarisé quatre jours par semaine au sein de l’unité et est inclus dans sa classe de CE1 tous les après-midi. Il n’a pas de prise en charge para-médical à l’école.
Il est suivi depuis son orientation en ULIS par deux orthophonistes qu’il voit une fois par semaine, en libéral, le mercredi matin. Depuis cette année, il voit la psychologue du Centre Médico-Psycho-Pédagogique (CMPP) une fois par mois.

La rencontre de J et G lors d’une visite chez leur famille d’accueil m’a interpellée et déstabilisée et m’a amenée à me questionner sur la place que je pouvais prendre dans la relation éducative avec ces 2 petites filles. Cette visite était prévue pour évoquer le vécu familial de ces 2 jeunes filles et leur évolution depuis le placement.
Stella est une adolescente de 16 ½ ans1 qui vit avec sa mère et son frère Karim âgé de 19 ans. Ses parents se séparent lorsqu’elle a 2 ans ; elle est alors élevée avec le soutien important de ses grand-parents. A l'âge de 14ans, deux évènements bouleversent sa vie : la naissance de sa demi soeur « Fathia » suivie peu de temps après du décès brutal de son grand-père. Depuis Stella semble très perturbée, en grande souffrance. Son comportement à l'école qui était jusqu’alors assez stable, devient progressivement problématique (échec scolaire, violence, passage à l‘acte…) puisque Stella interrompt sa scolarité en 3ème d’insertion sans avoir son BEPC. Au domicile familial, Stella alterne des périodes de fugue et des retours où elle se montre de plus en plus agressive, laissant percevoir une grande détresse. Ne pouvant plus assurer la sécurité de sa fille, la mère de Stella et son beau-père demandent un soutien au CMPP. Après quelques entretiens, une proposition d’hébergement provisoire est faite à l‘adolescente qui accepte.
Conditions réelles des personnes ?, Qui sont-elles ?, Quelle est leur histoire ?, Leur culture ?, leur fonctionnement ?, leur place au sein de la société ? Entre les individus, il y a des passerelles, la société les quantifient et les incluent dans un groupe (Rmiste,…) ; en les évaluant économiquement (faible, sans rien, modéré,…) également du point de vue humain (tant de femmes, d’hommes, de célibataires, …), donnant lieu ainsi à des statistiques : photographie floue de la société. La société met des portes, des sas, permettant ainsi de savoir si un individu peut passer d’exclu au statut de salarié inséré dans la société. Ce qui ferait de ce même individu, une personne normalisé/normative/socialisé. L’anthropologie, ne veut les considérer comme des individus seuls, mais les intégrer dans un groupe, défini par un aspect humain, la rue, normaliste, addiction ; les situer dans un territoire. Réfléchir à l’exclusion, c’est réfléchir à la géographie, ces personnes s’approprient des espaces, des lieux qui « provoquent », des lieux qui font porter l’attention sur eux. A souligner le combat qui existe entre les territoires, même au sein de la rue il existe des territoires, qu’importe ne peut s’y installer. La pauvreté avant était folklorisée, « le clochard poète, qui a un grain de folie » - cf. .Erasme « Eloge de le Folie » XIIIème siècle
Rosie est la 3ème d’une fratrie de 5 enfants. Elle a une sœur ainée de 18 ans, un frère de 17ans et deux petites sœurs de 4 et 6 ans. Son père travaille en tant que magasinier et sa mère est mère au foyer. Elle est actuellement la seule à être placée en institution mais, cela n’a pas toujours été ainsi. Il y a 3 ans, Rosie alertait les services sociaux du climat qui régnait au domicile : alcoolisation et violence du père (surtout envers Rosie), laisser aller de la maman (appartement non entretenu, mauvaise nutrition des enfants…). Un placement de Rosie et de ces deux petites sœurs a donc lieu. Les parents de Rosie ne cessent de la faire culpabiliser quant au placement de ses petites sœurs. Rosie mettra alors tout en place pour organiser son retour et le retour de ses petites sœurs au domicile. Encore aujourd’hui, elle avance le fait que ses petites sœurs étaient trop jeunes pour supporter un placement.
A l’Institut Médico-Educatif (I.M.E.), lors des réunions d’équipe pluridisciplinaire, nous nous questionnons sur la situation d’un jeune que nous appellerons Mathieu. Mathieu a quatorze ans, il a été diagnostiqué autiste à l’âge de cinq ans. Il paraît souvent angoissé : son regard est fuyant, ses mains sont constamment frottées l’une contre l’autre, sa posture est figée et Mathieu répète des phrases du type : « je veux pas », « pas la main », …
Dans le cadre de ma formation, il m’a été demandé de travailler sur un concept. Notre groupe a beaucoup réfléchi sur la question du stigmate, du traumatisme et de ses conséquences ainsi que de l’exclusion. La question de la résilience s’est ensuite posée à savoir si cela n’était qu’un concept ou si une personne traumatisée pouvait devenir résiliente. Il nous a été très difficile de définir ce mot. Et finalement beaucoup connaissait ce concept mais peu arrivaient à le décrire réellement. De plus, depuis plusieurs années, j’entends parler de résilience et c’est un concept qui me questionne beaucoup. J’ai voulu en faisant cet écrit réussir à définir la résilience et à y mettre mes propres mots. Je voulais aussi comprendre comment ce concept est arrivé dans les discours psychologiques alors qu’il ne s’agissait auparavant que de métallurgie.

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