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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

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Le fondement de l'action de l'éducateur s'appuie sur les droits des personnes accueillies, définis dans les différentes lois régissant le cadre légal. Selon la loi 2002 qui régie l'IME, l'éducateur tend à promouvoir : - l'autonomie et la protection de la personne ; - la cohésion sociale ; - l'exercice de la citoyenneté ; - la prévention des exclusion et / ou la correction de ses effets. L’Article 2 des annexes XXIV stipule que « la prise en charge tend à favoriser l'épanouissement, la réalisation de toutes les potentialités intellectuelles, affectives et corporelles, l'autonomie maximale quotidienne sociale et professionnelle. Elle tend à assurer l'intégration dans les différents domaines de la vie, la formation générale professionnelle.»

Le jeudi de la troisième semaine de stage, j’étais avec l’éducatrice en récréation. Ce temps de pause rassemble tous les jeunes des différents groupes de l’IME. J’observe qu’au fond de la cour, il y a un jeune en retrait, seul, assis sur un banc. De loin, je ne distingue pas vraiment qui est ce jeune. Je marche dans la cour pour proposer le goûter et je tente de mieux identifier ce jeune.

Je réalise alors que c’est le « nouveau », Mathieu arrivé lundi pour la première fois à l’IME. Mathieu a 14 ans. Sa solitude m’intrigue, je me dis pourtant que c’est normal, qu’il n’a pas encore tissé des liens d’amitiés avec les autres. Je m’approche pour lui proposer le goûter et ainsi essayé de dialoguer.

Chienne de vie... L'enfance Je suis enfant de haine. Certains naissent dans la richesse, l'amour ou le bonheur, dans l'anonymat, l'infortune ou la déveine, d'autres dans la malchance et la peur, dans la tristesse et la peine. Moi je suis né dans la haine.

La table, le temps du repas, activité ordinaire, sans cesse répétée, figure une société en mini-ature qui occupe un espace et un temps bien délimité. « Ce microcosme à ses règles, elles sont prégnantes, incontournables » [ Dortier, (1998), p.18]. Les pratiques les plus ordinaires recèlent tout un inconscient social. Dortier se réfère alors à Norbert Elias pour qui l'art de se tenir à table, les tenues vestimentaires, les règles de la politesse les plus communes résultent de normes sociales intériorisées au cours d'un long processus de socialisa-tion. A table, nous sommes sous le regard de l'autre.

Et notre humanité, avec ce qu'elle a de plus triviale, ne peut plus se cacher. Chacun va s'efforcer pendant le temps du repas, de donner l'image la moins « animale », la plus humaine possible : manger proprement, se tenir droit, ne pas faire de bruits incongrus, manger la bouche fermée, savoir tenir une conversation posée etc.

Je tiens à remercier Jean Cartry pour m’avoir reçu et pour m’avoir fait part de son expérience singulière. Dans la revue « Lien Social » qui paraît chaque semaine, la rubrique « les choses de la vie » m’a interpellé dès la première lecture, la simplicité et la force des mots résonne dans ma construction professionnelle. Il m’a paru intéressant d’aller à la rencontre de l’auteur de ces chroniques afin de confronter sa pratique professionnelle à la mienne.

AAH - Allocation adultes handicapés. AAPISE – Association d’aide aux personnes inadaptées du sud de l’essonne. ACFP - Allocation compensatrice pour frais professionnels. ACRP - Allocation compensatrice pour tierce personne. ADMR - Aide à domicile en milieu rural. AEC – association Accueil éducation culture. AED – Aide éducative à domicile (dite aide éducative demandée. C’est une mesure administrative qui est solicité par les familles, ce qui est différent de la mesure judiciaire AEMO). AEFEAMA - Aide à la famille pour l'emploi d'une assistante maternelle.

La recherche action s'est construite à partir d'un référentiel théorique acquis tout au long des années de formation à l'approche systémique ce qui a d'ailleurs conduit par la suite l'institution à formuler clairement dans son projet pédagogique la prépondérance du travail avec les familles. Nous nous sommes constitués ce que LEMOIGNE appelle un portefeuille de modélisations permettant de réfléchir et penser les problèmes dans un souci de création d'ouvertures et d'alternatives.

Le projet mis en place a pour but de créer, en partenariat avec un intervenant extérieur, un atelier d’expression pour jeunes majeurs, dans le but de les dynamiser, d’accroître leur employabilité, leur aisance face à l’informatique, et de permettre une approche originale des grands thèmes liés à la citoyenneté. Cet atelier, concrétisé par la réalisation d’un journal, servira de médiateur aux résidents pour parler de leur vie. Il leur permettra de reprendre confiance en eux, en leur capacité à communiquer et de créer ainsi une dynamique de groupe favorable et les habituera à l’utilisation des nouvelles technologies : logiciels spécifiques, Internet…

Erving Goffman est né le 11 juin 1922 dans l’Arberta, de parents juifs ukrainiens. Les premières années de sa vie vont être marquées par le climat d’hostilité qui règne dans cette province canadienne peu propice à l’intégration d’une population étrangère. Les efforts d’adaptation pour se faire accepter, pour surmonter le décalage ont peut-être amené Erving Goffman à s’intéresser aux traitements des différences.

Introduction Mon stage s’est déroulé dans un Institut d’Education Motrice, durant lequel j’ai été amené à participer à la prise en charge d’un « groupe » de cinq enfants polyhandicapés. Cette pathologie, se caractérisant en l’espèce par une absence totale de langage verbale, ainsi que de graves difficultés de déplacement, fait de leur corps une véritable barrière physique pour aller vers l’autre. D’où la nécessité pour le personnel encadrant d’établir une communication basée pour l’essentiel sur des échanges tactiles.

De plus, ce handicap est accentué par une sévère déficience mentale, qui complexifie d’autant plus la communication avec l’autre. Cette réalité de la pratique implique donc de réelles difficultés à analyser les interactions et les phénomènes de groupes qui se jouent au sein du jardin d’enfants.

Cela fait plusieurs années que l’équipe d’hébergement a demandé à ce qu’un intervenant extérieur, psychologue clinicien de préférence, intervienne dans nos temps de réunions et cela de manière très régulière : 1h00 toutes les semaines. Un petit nombre d’éducateurs ont porté ce projet à bout de bras et l’ont imposé au reste de l’équipe qui ne voyait pas réellement l’utilité de cette démarche et de cette intervention.

Je ne m’étendrais pas longtemps sur la mise en place de l’intervention, n’ayant pas encore intégrée cette équipe et ne voulant pas déformer ou mal reproduire l’historique. Supervision, analyse de la pratique, médiation…tous les termes y sont passés. Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Et que va faire ce psychologue clinicien et en plus psychanalyste ici, dans notre institution ? Et que va-t-on lui dire ? Et que va-t-il nous répondre ?

Il me semble qu’Alvarez attend de ses éducatrices (en l’occurrence) qu’elles l’aident à maîtriser ses pulsions et de ne pas l’abandonner (par peur) quand il est traversé par ses crises d’angoisse. La solution de la contention n’est pas inévitable et ne doit être adopté qu’en dernier recours. Cette situation a été l’occasion, pour moi de m’interroger sur le rôle de l’éducateur dans une relation d’aide où l’usager est totalement dépendant, quand l’action submerge la réflexion. Il me paraît donc plus pertinent de réfléchir et de questionner les évidences apparentes. Je pense également faire part de mes observations aux membres de l’équipe.

Cet entretien a selon moi permis de montrer le caractère paradoxal du travail temporaire qui est à la fois un mode de travail à part entière, un moyen de lutter contre le chômage d’un côté, mais également une assise de la précarité de l‘autre.

La situation éducative que j’ai choisi se déroule lors de ma dernière semaine de stage, au cours du repas du soir, que je prends avec une dizaine des résidents du secteur Accueil en Logement Temporaire du foyer. L’animatrice (qui est ma référente) ne prends le repas au foyer qu’un soir par semaine en raison de ses horaires de travail, aussi suis-je accoutumée à dîner seule avec les résidents, ce qui est le cas ce soir-là. Vers le milieu du repas, je demande aux résidents s’ils ont envie de s’inscrire à la sortie à la plage que j’ai organisé pour un prochain week-end.

En regardant son assiette, tout en continuant à manger, Karima, une jeune fille de 21 ans, me répond que je peux toujours rêver et qu’elle n’ira pas à la plage avec une “balance”. Quelque peu surprise, je lui demande de s’expliquer car je ne comprends pas alors ce qu’elle veut dire. Karima, devenant plus agressive, me rétorque qu’elle sait très bien que c’est à cause de moi qu’elle a reçu un avertissement de la directrice. Je comprends alors ce qu’elle veut dire en me qualifiant de “balance”. En effet, le jeudi de la semaine précédente, alors que j’étais du soir, je surpris après le repas une dizaine de résidents en train de brûler de la résine de cannabis le plus ouvertement du monde dans le hall du foyer. A ma vue, ceux-ci n’ont pas du tout tenté de dissimuler leur “matériel”, mais ont attendu que je leur rappelle qu’il était interdit de fumer dans les parties communes et d’introduire des substances illicites dans le foyer. De mauvaise grâce, ils sont alors sortis du foyer. Ce n’était pas la première fois que je leur rappelais qu’ils ne pouvaient pas fumer des joints dans le hall: j’ai souvent croisé des résidents qui fumaient dans le hall ou dans la salle télé, et j’avais toujours été très claire à ce sujet.

Il me semblait donc que les résidents savaient que je ne cautionnais pas ce comportement, et que je me trouvais au foyer dans le cadre de mon travail. J’écrivis donc un mot dans le cahier de liaison pour relater les évènements à l’animatrice, sachant que je ne reviendrai pas travailler avant le lundi, puisque je ne travaillais pas le vendredi.(je rappelle que nous étions un jeudi soir). Karima poursuivant ces reproches, je comprends alors que l’animatrice et la directrice (qui ne travaillaient pas au foyer ce lundi là, et que je n’avais donc pas vues) avaient donné des avertissements à tous ceux que j’avais surpris le jeudi soir. Je me trouve quelque peu déstabilisée de ne pas avoir été tenue au courant. A table, les autres résidents commencent à leur tour de commenter plus ou moins agressivement mon attitude. La tension monte. Sur un ton très calme, je demande à Karima, qui semble très en colère contre moi, de me dire précisément ce qu’elle trouve anormal dans ma façon d’agir. Karima, sur un ton agressif, dit qu’elle est “déçue“, que je n’étais pas “obligée de le dire à l’animatrice“, que “maintenant j’ai déjà deux avertissements” (le troisième entraînant l’expulsion) et qu’elle est “dégoutée”. 

J’ai effectué mon deuxième stage de découverte dans un Foyer de Jeunes Travailleurs (FJT) à Nîmes. Ce FJT accueille des personnes de 16 à 25 aux problématiques très différentes, le seul critère d’admission étant celui de l’âge. Le FJT est divisé en deux parties: les étages 1 et 2 sont réservés à l’Accueil en Logement Temporaire (ALT) qui prend en charge des personnes sans domicile ou en situation d’urgence ; les étages 3 à 10 constituent le FJT à proprement parler et fonctionne sur la base de chambres à louer après signature d’un bail, et que l’on peut comparer à n’importe quel système immobilier. Le FJT est classé résidence sociale.

Je veux travailler chez Prost Mois de mars Fabien vient me trouver dans mon bureau - enfin, dans la cabine de projection cinématographique, située sur une péniche - pour me dire : « Joël, je peux prendre un rendez-vous avec toi ? J'en ai marre du C.A.T, je démissionne ». D'habitude, je rencontre les travailleurs sans « rendez-vous », la porte du bureau est souvent ouverte et ils peuvent m'interpeller directement.

Mais dans le cas de Fabien, aujourd’hui, ça a l'air important. Deux jours plus tard, on se revoit pour ce fameux rendez-vous. Fabien arrive une chemise sous le bras, sort ses documents, et me présente son projet : «Voilà, tu vois : j'ai travaillé sur des maquettes de voitures de sport, des formules 1. Je propose des améliorations pour les constructeurs ; ils vont pouvoir, comme ça, faire de meilleures voitures. » Fabien me tend ses documents. J’y vois des dessins d'enfants, qui ont l'air d'avoir été en partie calqués sur une revue ! Fabien m'explique le plus sérieusement du monde que ses croquis « pourront être vendus à des constructeurs, comme Prost, Ferrari ». Je sais maintenant que si un être vit avec authenticité et une certaine intensité, il a nécessairement des choses personnelles à dire et à écrire. Charles Juliet Journal 4, p 153. Ecrire, c’est idéaliser. Mais le vrai problème, c’est de rendre compte de ce que vous faites, quoi que vous fassiez… Daniel Pennac Le Fil du récit N°2, P 83

Alors que nous avons commencé de travailler à deux en A.E.M.O. sur l'antenne de M, dans le début des années 1990, aucun texte n'était écrit qui explicite cette pratique. Ecrire au sujet du travail à deux en A.E.M.O. suppose une élaboration de nombreuses réflexions et des confrontations de notre pratique avec d'autres équipes. Le travail à deux en A.E.M.O. judiciaire existe bien évidemment ailleurs, cette pratique se répand sur tout le territoire. Deux points font peut-être la spécificité de l'équipe de M : Ø Il ne s'agit plus d'intervention à deux pour assurer un moment dit difficile violence, placement ou autre, ni d’une intervention en fonction d’une catégorisation de la famille, mais bien d'un travail éducatif à deux. Ø Le travail à deux est choisi comme mode d’intervention afin de transcender les affects inhérents à la pratique éducative. L'appui de cette pratique sur une théorisation de la relation éducative et du transfert éducatif.

L’accueil que réserve une société donnée à la différence, à l’anormalité, révèle bien des choses de son fonctionnement, des valeurs qu’elle véhicule, et de l’idée qu’elle se fait d’elle-même. La place que notre société occidentale réserve à la personne handicapée nous apporte donc un témoignage concret de cette construction socio-culturelle, influencée par l’héritage du passé et ses aspirations nouvelles.

            Je vais réfléchir dans cette note, comment en tant qu’outil, l’activité musicale et la musicothérapie peuvent permettre de développer la relation éducative, en s’inscrivant dans une prise en charge, et être bénéfique pour l’usager. Je me servirai des expériences acquises dans mon parcours et de trois lectures d’approche théorique différentes pour illustrer ma réflexion. Inspirée de la musicothérapie, la musique comme outil de médiation dans le travail d’éducateur spécialisé donnera lieux à une synthèse personnelle, dégageant des pistes d’utilisation concrète dans l’exercice professionnel.

Mission: elle permet aux personnes âgées en perte d’autonomie de bénéficier de l’attention et des soins d’un personnel qualifié et permanent.

Cadre administratif et réglementaire : le terme « maison de retraite » englobe les structures dépendant du secteur public et privé. Dès lors, que les maisons de retraites sont conventionnées, elles sont nécessairement médicalisées.

Public accueilli : personnes âgées encore autonomes mais nécessitant d’un minimum d’aide et d’accompagnement.

Modalités d’accueil et de fonctionnement : les établissements sont plus ou moins médicalisés, selon s’ils accueillent des personnes âgées autonomes, en perte d’autonomie ou dépendantes où la vie est nécessairement collective.

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