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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Étude clinique dans un service d'activités de jour

Étude clinique dans un service d'activités de jour J’ai choisi de m’intéresser à Bruno, un homme âgé de 47 ans, qui par son comportement m’a rapidement interpellé et questionné. Lors de notre premier contact, il n’a montré aucune réticence et m’a salué comme si on se connaissait depuis plusieurs années. Il m’a serré la main, en me disant « bonjour », mais sans me regarder. Mon arrivée, n’a pas eu l’air de le perturber.

Je peux émettre l’hypothèse que ces évènements ont du rendre très inquiète la mère…. Ceci a pu favoriser une attitude fusionnelle de la part de la mère, se traduisant par des comportements excessivement ambivalents (mère très culpabilisante et très protectrice). De plus, peut-être que la mère n’a pas laissé suffisamment de place au père de Bruno (déni de la fonction paternelle, qu’elle ne reconnaît pas).
Catégorie: Etude de cas clinique Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Analyse de situation, la notion de pulsion
Ainsi ce que je tends à souligner ne peut-il pas s’entendre sur un champ psychanalytique et notamment le reflex pulsionnel ; la notion de pulsion ? De fait, la question des pulsions et plus précisément le fait de devoir admettre et maitriser ses pulsions, les refoulés ou les concrétiser s’impose à moi et va s’inscrire au travers de mon travail éducatif par une gêne éprouver par le corps, la psyché et une distance que je me sens obligé de mettre en place. En cela, il me parait essentiel de prendre appui sur la psychanalyse et ainsi définir la notion de pulsion afin de comprendre comment intervient la notion de plaisir et le principe de réalité. Après avoir présenté brièvement l’institution dans laquelle je travaille, je décrierais la situation pour enfin terminer sur une analyse de la dite situation tout en les mettant en lien avec une approche psychanalytique autour de la théorie des pulsions.
Psychopathologie : la dépression sévère

Actuellement en stage à responsabilité éducative au centre d’hébergement et de réinsertion sociale , je souhaite réaliser mon dossier en psychopathologie en rapport avec l’observation et le suivi d’une résidante que j’ai effectué durant plus de six mois.Les entretiens individuels, les accompagnements, les temps informels et les moments d’atelier m’ont permis de réaliser un recueil de données concernant la pathologie de Mme.M.

Ce recueil comporte des éléments de son discours, des manifestations comportementales, des questionnements ,des actes et la relation d’accompagnement que nous avons eu.Ce dossier sera donc basé sur des observations cliniques, mais aussi sur mon questionnement concernant le lien créé entre Mme.M et moi-meme.

Pour ce faire, je me suis appuyée sur des théories relevant de la psychiatrie, de la psychopathologie mais aussi de la psychanalyse.

La sémiologie ne sera pas distincte mais signifié dans la synthèse que j’ai réalisé dans le dossier concernant Mme.M. Je ne souhaitai pas faire un relevé de symptômes qui à mon sens n’aurai donné qu’une poignée de faits insuffisants pour une compréhension de la souffrance que peut endurer Mme.M. N’étant ni psychologue, ni psychiatre ni spécialiste dans cette matière je tiens à étudier les aspects qui m’ont provoqué des difficultés dans l’accompagnement socio-éducatif de Mme.M et ainsi peut être mieux adapter mon intervention auprès d’elle.

...

Nous savons maintenant que Mme.M souffre d’une dépression sévère l’empêchant de vivre « normalement » car elle ne peut réaliser des choses courantes comme manger avec plaisir par exemple ou lire un livre. Parasité par ne nombreux symptômes qu’elle ne comprend pas, et dont elle ne connaît pas l’origine.Sa prise en charge en CHRS est-elle bien adaptée ? Je me pose parfois la question.Ses séjours à répétition à la clinique psychiatrique la soulage t-elle vraiment ? Quel accompagnement serait le plus adapté pour que Mme.m se sente mieux et puisse reprendre une vie « normal » ?

Son rétablissement prendra certainement du temps, avançant petit à petit entouré d’éducateurs spécialisé, de psychiatre, de son fils et d’un ami, peut être qu’un jour Mme.M retrouvera son autonomie personnelle évacuant les vieux démons qui la rongent et la font souffrir.Une rencontre comme celle-ci est extrêmement touchante car face à cette pathologie on ne sait pas toujours comment intervenir, il n’y a pas de réponses ou de solutions toute faites.

Je n’ai pas de solution pour Mme .M, je ne peux que chercher des éléments concernant sa maladie et écouter ce qu’elle veut dire ou manifester.

Freud écrit à juste titre, dans sa préface de 1925 à l'ouvrage d'August Aïchhorn traduit en français sous le titre de Jeunesse à l'abandon , qu'éduquer, comme gouverner et soigner (plus tard il dira psychanalyser) est impossible.Boutade ou fond de vérité ?

Par conséquent, j’ai tenter de rendre compte des recherches que j’ai effectué concernant la dépression, les recherches, les explications d’une telle maladie ,l’accompagnement de Mme.M se poursuit, toujours dans l’objectif de retrouver une autonomie personnelles.

Analyse de situation : stage en CLIS
Comme les autres élèves, Tom s’est assis à sa place il a pris son cahier d’entrainement et son exercice. Il s’agit d’un exercice consistant à repérer les majuscules d’un texte, ce que Tom a déjà réussi à faire, et qui ne devrait donc pas lui poser de problème. Cependant, il ne semble pas vouloir commencer. Il se balance sur sa chaise, se tourne pour voir ce que font les autres élèves ou les adultes. L’enseignante lui suggère de commencer l’exercice, mais Tom ne s’y met pas. Au bout d’environ cinq minutes pendant lesquelles je l’observe d’assez loin, je perçoit qu’il commence à s’agiter : il s’est levé regarder un élève, est revenu à sa place, a fait tomber et ramassé sa trousse, continue à se balancer avec sa chaise tout en tapant ses pieds contre les barreaux de celle-ci (ce qui fait assez de bruit dans la classe).
Étude clinique : Thomas et sa mère
Mon stage intervient alors que Thomas est déscolarisé depuis plus d’un an et que Cédric, l’Educateur ayant la responsabilité de la mesure éducative intervient depuis dix mois. Les troubles de la santé de Thomas sont au centre de ses difficultés, il se plaint continuellement de maux de ventre. Sa mère décrit une encoprésie diurne et nocturne comme stigmatisante pour Thomas. De même, elle dénonce les violences faîtes à son fils au sein du collège, sans pour autant porter plainte ou rechercher un dialogue sur ces faits avec le collège. Le déni de Madame G face aux difficultés de son fils, comme un isolement familial porte atteinte à l’épanouissement global de Thomas, la notion de danger caractérise donc ici l’intervention d’une mesure d’Action en Milieu Ouvert.

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