La société marchande, tel qu’elle s’organise, produit de plus en plus massivement, des biens et des services, censés répondre à la loi de l’offre et de la demande. Si la pauvreté est l’état d’une personne ou d’une collectivité qui manque de moyens matériels, il suffit donc de créer ou de donner les biens manquants pour pallier cette pauvreté. De cette façon, il semble logique que la production de masse et l’économie de marché permettent de faire reculer la pauvreté grâce l’opulence des biens produits.
Pour conclure, rappelons que le fonctionnement de la société marchande engendre forcément un sous-emploi causé par les restructurations des entreprises. L’économie de marché permet ainsi aux plus riches de s’enrichir en investissant, soit dans des biens, soit par le biais de la spéculation boursière. Parallèlement, ce système entraîne un appauvrissement des plus pauvres dû aux licenciements et à la hausse des prix généralisée.
Il paraît ainsi évident que l’Etat-Nation n’est plus décisionnaire au niveau de la sphère économique de son pays, il n’est qu’un pion dirigé par les règles du jeu de l’économie de marché libérale internationale.