En ce début de XXIe siècle, l’environnement est une préoccupation forte de la société et occupe une grande place politique.
Dès 2002, Jacques Chirac déclarait :
"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l'admettre. L'humanité souffre. Elle souffre de mal développement, au Nord comme au Sud, et nous sommes indifférents. La terre et l'humanité sont en péril et nous en sommes tous responsables."
Il est vrai que notre planète va mal. Les dérèglements climatiques, dû en partie aux activités humaines, sont désormais reconnus comme une menace planétaire. L'eau se raréfie et est polluée. Les sols aussi sont pollués. Les déchets toxiques se répandent. Les forêts ont diminué de 2,4% depuis 1990. La faune s'appauvrit.
L’enjeu est aujourd’hui d’intégrer l’environnement aux comportements individuels, notamment grâce à une meilleure information des consommateurs.
Avec l’adoption de la Charte de l’environnement, la Constitution française affirme désormais les valeurs du développement durable. Elle reconnaît à chacun le droit de vivre dans un environnement équilibré et le devoir de prendre part à sa préservation et son amélioration.
A l'initiative du président de la République, le Grenelle de l’Environnement a réuni pour la première fois l’Etat et les représentants de la société civile afin de définir une feuille de route en faveur de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables.
La première phase est consacrée au dialogue et à l’élaboration des propositions au sein de six groupes de travail nationaux.