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BTS ESF

Le BTS ESF – Economie sociale et familiale s’effectue en deux ans après un bac de préférence. C’est un diplôme de niveau bac + 2 qui se prépare en formation initiale mais aussi en alternance dans des établissements publics et privés. C’est un diplôme d’Etat de niveau III délivré par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

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« Manger », « se nourrir », « s’alimenter », « consommer »… tant de termes pour désigner l’acte alimentaire. Geste souvent automatique, rythmant nos journées… Tout le monde aimerait avoir une alimentation saine et équilibrée. Mais comment faire entre le manque de connaissances, d’envie et l’isolement ? Pas si facile quand on est seul, avec peu de revenus. Cependant, il est possible de s’en rapprocher, malgré un matériel culinaire et un budget restreints, grâce à une approche collective mettant en avant les échanges de savoirs. J’ai pu me pencher sur la question de l’alimentation de personnes isolées en situation de précarité lors de mon stage technique de deuxième année. Ainsi, j’ai mené diverses observations et mis en évidence un problème d’équilibre alimentaire chez le public isolé, en situation de précarité.
Les établissements sociaux et médico-sociaux accueillant des personnes handicapées, n’ont pas toujours eu l’assentiment de l’opinion populaire. La mise en évidence régulière d’affaires de maltraitance active dans certaines structures à certainement jouer un rôle non négligeable quant à cette réserve ; on peut citer par exemple, le cas de maltraitance sexuelle par la direction de l’APAJH d’Auxerre, gérant un foyer DDASS, sur de jeunes orphelins handicapés dans les années 90 . Cependant, évitons les conclusions hâtives et ne généralisons pas à l’ensemble de ces institutions les comportements méprisables d’une minorité. On leur reproche parfois également, de maintenir les personnes handicapées dans un cercle trop fermé, presque uniquement constitué de déficients du même type, excepté le personnel encadrant ; de pratiquer une maltraitance passive (repas servis froids, indifférence et désintéressement à l’égard des usagers,…) ou encore d’inconsciemment se positionner en êtres supérieurs face à ce public. C’est donc pour éviter ce genre de dérives que le contexte institutionnel vise à régulariser ce secteur.
Lors de l’annonce de la mise en place de l’action professionnelle, nous avions une idée précise du public avec qui nous avions envie de travailler, et nous souhaitions également relié notre action avec le thème de l’alimentation. Lors de notre première rencontre avec le directeur du foyer de vie M. M-R, nous lui avions demandé s’il avait des exigences particulières quant au thème à aborder, sa réponse étant négative nous lui avons directement exposé nos idées : nous voulions monter un projet sur le développement sensoriel par le biais de l’alimentation. Nos objectifs globaux étaient les suivants : • Réaliser un travail d’équipe • Nous sensibiliser à un nouveau public et donc acquérir des connaissances le concernant. • Avoir une approche du milieu professionnel, acquérir un relationnel avec les travailleurs présents • Prendre connaissance de l’ensemble des acquis, de notre public, sur l’alimentation en générale, en mettant à contribution leurs sens, et leur apporter des informations complémentaires. • Répondre aux besoins de la structure, qui à l’origine développe déjà la psychomotricité (le toucher, la vue.)
La médiatrice énergie et la responsable de la structure ont remarqué que certains clients réapparaissaient régulièrement dans la liste des clients en difficulté de paiement. Ces clients avaient souvent bénéficié d'une aide FSL sans que cela ne règle leur problème de facture liée à la consommation d’énergie et se retrouvaient de nouveau en difficulté de paiement. Les consommations en énergie étaient supérieures à la moyenne en comparaison à un logement identique et composition du foyer identique. Cependant la difficulté était de savoir si leur surconsommation était liée à leurs habitudes domestiques ou si elle était la conséquence d'un logement vétuste et mal isolé. Phase de validation du besoin : élaboration d’un outil d’investigation Dans un premier temps, afin de savoir si les habitudes de consommation étaient à l'origine de la surconsommation j’ai établi un questionnaire (annexe 1) qui abordait plusieurs thèmes : • Le logement (superficie, nombre de pièce, année de construction…) • Le type de logement et son isolation • La composition du foyer • L'équipement électrique • Les habitudes des membres du foyer. • La facture et sa compréhension La forme du questionnaire associe questions fermées et questions à choix multiples afin de limiter le temps passé à remplir le questionnaire et que cela ne représente pas une difficulté pour les usagers que nous recevons. La médiatrice énergie m’a apportée ses compétences en matière de connaissance des publics accueillis pour rédiger le questionnaire. Le questionnaire a été rempli avec elle au cours des entretiens de médiation, l’usager avait aussi la possibilité de le faire seul si il le souhaitait. Nous avons pu constater que souvent la surconsommation était lié aux habitudes, aux équipements mais également au manque d'isolation du bâtiment. 45% des personnes interrogées présentaient des problèmes dans les gestes quotidiens et de la qualité du bâtiment. 25% des personnes n’avaient pas ouvert leurs droits aux tarifs sociaux de l’énergie (tarif première nécessité pour l’électricité et tarif spécial de solidarité pour le gaz) 30% connaissaient les gestes adaptés aux économies d’énergie et présentaient une surconsommation liée aux bâtiments mal isolés. Lorsque les raisons de la surconsommation sont surtout liées à l’état du logement, nous nous mettons en lien avec un dispositif existant sur la commune de Bordeaux, le SLIME pour qu’un technicien se déplace au domicile de la personne afin d’effectuer un diagnostic complet de l'habitation et de l’équipement. Ensuite, le SLIME se met en contact avec le propriétaire afin de l’informer des besoins en termes de travaux et des aides financières existantes (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat…). Le but est de trouver une solution qui permette au locataire de gagner en confort et qui soit supportable financièrement pour le propriétaire. Le résultat de l’enquête menée nous montre qu’un atelier sur les gestes quotidiens en lien avec la consommation d’énergie serait pertinent.

En ce début de XXIe siècle, l’environnement est une préoccupation forte de la société et occupe une grande place politique.

Dès 2002, Jacques Chirac déclarait :

"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l'admettre. L'humanité souffre. Elle souffre de mal développement, au Nord comme au Sud, et nous sommes indifférents. La terre et l'humanité sont en péril et nous en sommes tous responsables."

Il est vrai que notre planète va mal. Les dérèglements climatiques, dû en partie aux activités humaines, sont désormais reconnus comme une menace planétaire. L'eau se raréfie et est polluée. Les sols aussi sont pollués. Les déchets toxiques se répandent. Les forêts ont diminué de 2,4% depuis 1990. La faune s'appauvrit.

L’enjeu est aujourd’hui d’intégrer l’environnement aux comportements individuels, notamment grâce à une meilleure information des consommateurs.

Avec l’adoption de la Charte de l’environnement, la Constitution française affirme désormais les valeurs du développement durable. Elle reconnaît à chacun le droit de vivre dans un environnement équilibré et le devoir de prendre part à sa préservation et son amélioration.

A l'initiative du président de la République, le Grenelle de l’Environnement a réuni pour la première fois l’Etat et les représentants de la société civile afin de définir une feuille de route en faveur de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables.

La première phase est consacrée au dialogue et à l’élaboration des propositions au sein de six groupes de travail nationaux.

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