EP: déplacements en autonomie d'adultes handicapés
Les établissements sociaux et médico-sociaux accueillant des personnes handicapées, n’ont pas toujours eu l’assentiment de l’opinion populaire. La mise en évidence régulière d’affaires de maltraitance active dans certaines structures à certainement jouer un rôle non négligeable quant à cette réserve ; on peut citer par exemple, le cas de maltraitance sexuelle par la direction de l’APAJH d’Auxerre, gérant un foyer DDASS, sur de jeunes orphelins handicapés dans les années 90 . Cependant, évitons les conclusions hâtives et ne généralisons pas à l’ensemble de ces institutions les comportements méprisables d’une minorité. On leur reproche parfois également, de maintenir les personnes handicapées dans un cercle trop fermé, presque uniquement constitué de déficients du même type, excepté le personnel encadrant ; de pratiquer une maltraitance passive (repas servis froids, indifférence et désintéressement à l’égard des usagers,…) ou encore d’inconsciemment se positionner en êtres supérieurs face à ce public. C’est donc pour éviter ce genre de dérives que le contexte institutionnel vise à régulariser ce secteur.