j’ai pu identifier une spirale qui les amène vers les difficultés de maîtrise de l’énergie et de leur
budget, les plongeant dans le phénomène de précarisation énergétique. Les ménages
concernés sont pour 40% (source bilan d’activité de l’agence de la solidarité 2009) bénéficiaires
des revenus de transfert (RSA, allocations chômage, Allocation Spécifique de Solidarité, Aides
de la CAF (ALS, APL, Allocations familiales). Ils vivent en appartement pour 40% d’entre eux
(question n°1 du questionnaire). Les dépenses énergétiques afférentes à leur
logement engendrent des factures d’électricité parfois très élevées, ce qui grève leur budget et
dépassent parfois le montant de leur loyer (surtout pour les factures entre décembre et mai,
période de chauffage). La technicienne ESF possède les compétences nécessaires à l’étude des
besoins en matière d’habitat et d’énergie. Elle peut aussi mener des actions d’information
auprès d’un public, concevoir des outils méthodologiques et des supports d’informations pour
les usagers.
L’Etude auprès des usagers de l’agence de Clermont l’Hérault a révélé la nécessité
d’intervenir en matière de maîtrise de l’énergie. L’augmentation constante de l’électricité, la
place de plus en plus grande des dépenses énergétiques pour les ménages à faibles ressources
qui consacrent plus de 10% de son revenu disponible au paiement de factures d’énergie. Ce qui
peut les installer dans une situation de précarité énergétique quand on considère que ce poste
de dépenses est directement lié à un logement énergivore, de par sa mauvaise isolation,
d’appareils peu économes, mais aussi d’un comportement peu maîtrisé de l’énergie par
méconnaissance aussi des contrats de fournisseurs, de lecture des factures rendue difficile. Une
des conséquences est le recours curatif aux aides du Conseil Général, le FSL Energie qui permet
d’apurer une dette de fluide (électricité, gaz, eau, téléphone).