L’avènement de la liberté d’association, acquise le 1er juillet 1901, a été favorisé par plusieurs évolutions dont les origines remontent à la fin du Second Empire. À la prohibition traditionnelle de toute coalition depuis le vote de la loi Le Chapelier du 14 juin 1791, a succédé une tolérance de plus en plus grande à l’égard des regroupements organisés de personnes. Ainsi, la loi du 25 mai 1864 abolit le délit de coalition, permettant aux ouvriers de faire grève sans violence, ni attentant à la liberté du travail. Un pas important est franchi avec la loi du 24 juillet 1867. Ce texte légalise en effet les sociétés ouvrières de production. Ces organismes voient officiellement reconnus leur existence et leur rôle au sein du monde ouvrier. Leur tâche consistait à gérer des commerces de produits de première nécessité, et à investir les bénéfices réalisés dans des activités d’assistance aux plus nécessiteux. La loi du 6 juin 1868 autorise les réunions publiques sous condition de déclaration préalable. Par ailleurs, les pouvoirs publics, sous le Second Empire, encouragent fortement la création de sociétés de secours mutuels.
Il y a différentes manières de s’impliquer dans les activités d’une association.
On peut participer sans être membre : en effectuant des dons ou en s’impliquant ponctuellement dans les actions de l’association.
On peut être un simple adhérent (on parle de "sociétaire"), qui se contente d’être à jour de ses cotisations. Cette participation très limitée correspond au désir d’être simplement informé de l’activité de l’association et de l’encourager dans son action (c’est souvent le cas du soutien apporté à des associations militant pour la défense de certains principes, certaines valeurs : lutte contre le racisme, par exemple...).