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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Majeurs protégés : garantir leurs droits, permettre aux familles de faire face.

Majeurs protégés : garantir leurs droits, permettre aux familles de faire face.

Dès mes études secondaires, j’ai marqué mon intérêt pour les personnes en situation de handicap. J’ai cependant terminé ce cycle d’études sans avoir jamais entendu parler de la notion de majeur protégé. Si, sans doute, je crois que j’avais déjà entendu à cette époque les termes de tutelle et curatelle, ils étaient vides de sens pour moi. Ces termes devaient prendre une certaine consistance pour moi à l’occasion d’une part d’un travail d’été et d’autre part dans le cadre de mes études supérieures. Je devais y découvrir que, si toutes les personnes en situation de handicap ne sont pas des majeurs protégés, de par la loi, certaines se voient accorder un statut protecteur.

En effet, depuis quatre ans à l’occasion de mes vacances d’été, j’ai eu la chance de travailler en maison d’accueil spécialisée, soit en tant qu’aide médico-psychologique non diplômé, soit pour la réalisation d’une étude de besoins dans le cadre d’un projet de création d’un SAMSAH . En tant qu’aide médico-psychologique et étudiant assistant de service social, le directeur de la maison d’accueil spécialisée m’a invité à prendre part aux réunions de service se déroulant une fois par semaine pour contribuer à ma formation. A l’occasion d’une de ces réunions auxquelles participait l’assistante sociale de l’association, compétente pour la maison d’accueil spécialisée mais aussi pour d’autres établissements relevant de la même association, celle-ci a évoqué le cas d’un résident dont le père venait de décéder. Elle a indiqué qu’elle était d’avis à inciter sa mère, elle-même très âgée, à faire les démarches pour « mettre son fils sous tutelle ».

Ce mémoire, s’il n’est pas le premier que je réalise, est le premier mémoire de fin d’études à visée professionnelle que j’aurais rédigé. Il aura tout d’abord nécessité de ma part l’apprentissage d’une méthodologie. Il aura fallu que j’apprenne à partir des concepts fondamentaux et de faits objectifs pour parvenir à appréhender des phénomènes sociaux. Il aura nécessité que j’approfondisse mes connaissances théoriques dans un domaine que la nécessaire connaissance de notions juridiques peut rendre de prime abord assez ardu. Cet aspect peut même en rebuter certains. Il aura été également l’occasion pour moi d’améliorer ma connaissance du cadre institutionnel, mais aussi mes connaissances en matière de droit, de sociologie, d’histoire, d’économie, de déontologie et de relations humaines notamment.

Il m’aura permis de faire une enquête, qui n’est pas la première que j’aurais réalisée, puisque j’en ai déjà effectué une dans le cadre d’un projet de création d’un SAMSAH. Cependant, alors que cette dernière visait un simple recensement des besoins, celle conduite dans le cadre de ce mémoire est allée bien au-delà. En ce qu’elle concernait tant des usagers que des professionnels, elle m’a permis d’une part de voir quelles pouvaient être les attentes des usagers à l’égard des services sociaux et d’autre part de constater la diversité des pratiques professionnelles.

Diversité qui ne s’explique pas uniquement par la diversité des métiers des personnes interrogées, mais aussi par la conception que chacune d’elle en a ou encore par l’idée qu’elle a de ce qui correspond à l’intérêt des usagers. Elle m’aura permis aussi de discerner les difficultés existant pour coordonner l’action des différents professionnels à l’égard des usagers. L’idéal semblerait pour moi qu’il y ait, au bénéfice des majeurs protégés et de leur famille, un véritable partenariat des professionnels. Idée qui à l’évidence n’est pas partagée par toutes les personnes qui se sont exprimées, certaines étant très attachées à la séparation des rôles et craignant même de donner l’image d’une collusion entre la justice et les services sociaux.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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C’est majoritairement une population masculine plus jeune que la moyenne de la population et issue des classes populaires. Les personnes ont perdu leur logement à la suite d’une séparation du conjoint, d’un changement de ville, de région ou de pays (il y a 29% d’étrangers), de l’impossibilité de régler le loyer, et pour finir d’une expulsion du logement. De plus un quart des interviewés qui n’a jamais eu de logement (des jeunes de moins de 30 ans en majorité) a connu une enfance difficile : famille éclatée, placement en famille d’accueil ou en foyer. Si la majorité est au chômage (43%), 29% travaille et 28 % est inactive. Enfin, les contacts avec les organismes sociaux diminuent avec la précarité de l’hébergement. Bien que cette population soit hétérogène, il ressort plusieurs éléments de compréhension de la situation de ces personnes: une rupture conjugale, une rupture avec le travail et un éloignement des organismes sociaux.

 

 

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C’est donc au sein de l’équipe de la Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence du département de l’Isère que j’ai accompli mon travail d’assistante sociale. J’ai été amenée à rencontrer des familles au sein desquelles il existait un contexte de danger pour l’enfant. Bien que multiples, les raisons du danger encourues par l’enfant sont fréquemment liées à la souffrance que celui-ci manifeste face à la séparation de ses parents, séparation souvent conflictuelle. Les situations pour lesquelles j’ai été amenée à intervenir régulièrement me confrontaient à cette dure réalité. Interpellée par la souffrance, la détresse de ces enfants, j’ai décidé d’orienter mon travail de fin d’études sur cette problématique m’a particulièrement interpellée. 

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