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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

DC4 dans un Foyer d’Accueil et d’Hébergement

DC4 dans un Foyer d’Accueil et d’Hébergement Dans cet écrit je vais commencer par faire une présentation de l’association et du cadre législatif qui s’y réfère mais également la commande social. Ensuite je présenterais la structures et la populations qu’il accueil. Enfin j’expliquerais 3 situations tirées de mon expérience auprès des usagers pour définir en quoi mon intervention s’est située dans le cadre des missions de la structure est également en lien avec les différentes lois applicables aux établissement médico-sociaux.

Ce dossier sur le cadre institutionnel et la position du moniteur éducateur dans la structure m‘a permis d‘approfondir mes connaissances sur le plan juridique. J’ai pu me rendre compte de la grande importance des lois dans notre milieu et qu’elles avaient un impact direct sur nos pratiques. Il m’a également permis au vu des missions confiées par l’association et l’établissement, et grâce à ce dossier de faire le lien entres elles et de me questionner sur ma pratique éducatives au quotidien.
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Documents associés

Scolarité et intégration

Le temps de travail scolaire est important à différents niveaux. Il permet bien évidemment de mesurer les progrès de l’enfant au quotidien, son niveau et d’estimer le travail à faire sur l’année mais fait aussi partie intégrante de son projet individualisé et de son projet d’avenir. Sa future inscription sociale passe par la scolarité, une scolarité parfois chaotique au cour de laquelle il appartient à l’équipe éducative et pédagogique de permettre à l’enfant d’exploiter au maximum ses capacités. Il va donc falloir assurer une dynamique de travail au sein de laquelle il faudra motiver l’enfant et valoriser ses acquis. Il ne faut pas oublier que c’est une population avec des problématiques liées au comportement et à la conduite, il va donc être nécessaire de mettre en place un cadre à l’intérieur duquel l’enfant va pouvoir s’exprimer, gérer son temps, sa frustration, manifester son engagement par rapport à son projet. Le lien maintenu entre l’éducatif et le pédagogique par les outils de liaison, les rencontres, les évaluations permet aussi de suivre le comportement de l’enfant à l’école, les relations qu’il entretient avec l’équipe pédagogique et les autres élèves. Conjointement, l’école donne l’occasion de travailler sur la mixité dans un cadre autre que celui de l’établissement. Ce dernier point n’est pas négligeable puisque les difficultés relationnelles avec les garçons sont souvent causes des débordements.

Composition sur le cadre institutionnel et la position du moniteur éducateur
Plusieurs lois encadrent le travail en ITEP dont la loi de rénovation de l’action sociale et médico-sociale du 2 janvier 2002 et le décret du 6 janvier 2005 n°2005-11 qui fixe les conditions d’organisation et de fonctionnement des ITEP ; ce décret vient préciser les missions et les obligations des ITEP. Les lois du 14 novembre 2003, 24 mars 2004 et 26 novembre 2006, articles L311-4 et L331-7 du code de l’action sociale et des familles concernent les documents à fournir lors des admissions. La « loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » du 11 février 2005 réforme les lois de 1975 et de 1987, et introduit de nouvelles dispositions. Entre la loi du 11 février 2005 et celle de 1975, deux circulaires sont parues l’une en février 1982 et l’autre en février 1983. Celles-ci ont définies les différentes formes de l’intégration en insistant sur la notion de projet individuel adapté à chaque enfant et en précisant le cadre de mise en oeuvre. Par la suite, la loi d’orientation sur l’éducation datée de juillet 1989 a réaffirmé le principe de l’intégration scolaire en fixant les cadres nouveaux d’une « école pour tous ». Enfin, la circulaire du 18 novembre 1991 a récapitulé le dispositif d’intégration scolaire mis en place par les textes précédents et tiré les conséquences de la loi d’orientation.
Note de synthèse en psychologie du développement : vers l’autonomie affective au travers du développement socio affectif de l’enfant de 0 à 6 ans

Dès la première année, l’enfant fait l’expérience que les relations à la mère ne sont pas du même type qu’avec le père, les frères, les grands-parents : les frustrations, les satisfactions diffèrent, ainsi que l’influence qu’il exerce sur chacun. Il en résulte déjà la formation d’attitudes multiples ; l’aptitude à se mettre à plusieurs positions ; à se dépendre d’un mode de communication pour entrer dans un autre.

Lorsque l’enfant sort des relations familiales, pour entrer dans celles de la crèche, de l’école et finalement dans la société globale, d’autres conflits surgissent en lui : il doit se séparer de ses attachements premiers, de ses modes anciens d’adhérer et de s’opposer.

Ces divers registres de relations suscitent des angoisses, mais aussi l’apprentissage du contrôle de soi, de la comparaison entre les personnes, entre les conduites ; le projet de soi qui se transforme et se précise en fonction des succès et des échecs dans les divers groupes où il vit, les conflits. Tout ceci, semble être la garantie de l’autonomie de la personne.

S’il est vrai que les éducateurs se donnent pour tâche d’accompagner, d’initier l’enfant aux activités sociales et, à lui proposer de se vouloir libre, il doit connaitre les déterminants du développement, les conflits de ces déterminants qui créent chez le sujet l’aspiration à les surmonter. Car ce serait bien de l’histoire du sujet, de ses drames que partirait la construction des conduites.

Vie quotidienne : La collation de dix-sept heures
Pour P. Gaberan (2004), le moniteur éducateur est « un organisateur de la vie quotidienne », en effet, même s’il intervient sur les différentes activités de jour de la personne accompagnée (temps scolaire, temps d’apprentissage ou temps de travail), ce professionnel accompagne tout autant le résident (enfant ou adulte) dans les temps du « avant et/ou après » les activités, ces temps libres qui peuvent être le lever, la toilette, les repas, les devoirs, les veillées, les week-ends, les vacances... et par cet accompagnement, l’éducateur partage le quotidien de l’usager. Lors de mon stage de première année, il y a un moment, un temps précis du quotidien du foyer et des résidents qui parallèlement faisait partie de mon propre quotidien : la collation de dix-sept heures. Dans un premier temps, je définirai la notion de « quotidien » et présenterai le moment de la collation au foyer de « la chaussée Haut » ; dans un second temps, j’analyserai la portée éducative de ce temps journalier, dans un troisième temps je rendrai compte du pourquoi et du comment de mon positionnement en tant que stagiaire durant cet instant et enfin, dans un quatrième temps, je démontrerai comment la notion de projet intercède dans le quotidien du foyer et des résidents. Le but de cet écrit est de pouvoir démontrer que ce temps du quotidien qu’est la collation de dix-sept heures n’est pas seulement un moment « banal » dans la vie de l’usager et de l’éducateur, mais est aussi véritablement un temps éducatif profitable aux deux. I) Le quotidien 1) Qu’est-ce que le « quotidien » ? Selon le Larousse, le quotidien est : « Qui se fait chaque jour, qui relève de la vie de tous les jours et n'a donc rien d'exceptionnel : Des tâches des plus quotidiennes » (1), cette définition nous renvoi à la description plutôt péjorative que Claude Javeau (2011) nous fait du quotidien en associant ce concept à tout ce qui est du « jour-le-jour » sans grand intérêt, voir même routinier ». D’après Joseph Rouzel, (1995) « Le quotidien est un espace de répétition de l’archaïque et en même temps un lieu d’intervention et de création, le lieu de la rencontre entre les humains. » « Lieu de la rencontre entre les humains », ce qui définit exactement ce temps du quotidien qu’est « la collation » de dix-sept heures.

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