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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Découvrir les déficiences intellectuelles

Découvrir les déficiences intellectuelles Titre : « DECOUVRIR LES DEFICIENCES INTELLECTUELLES » Auteur : Denis Vaginay Editeur : érès Année de parution : 2005 Nombre de pages : 190 Mots clés : INTEGRATION ; ANTHROPOLOGIE ; CULTURE ; DEFICIENCE MENTALE ; HANDICAP MENTAL ; HISTOIRE ; REPRESENTATION ; SEXUALITE ; PRISE EN CHARGE ; DEFICIENCE.

III - Démarche de l’auteur Denis Vaginay nous propose ici une rencontre directe et réaliste avec les déficiences. En s’appuyant sur des données historiques et pluriculturelles, l’auteur revêt l’habit de l’anthropologue et met à nu l’ambiguïté de nos rapports à l’égard de l’autre, différent. Il questionne cette notion mouvante et volatile dans un unique but : affirmer la singularité des déficients, trop souvent perçus comme appartenant à un groupe aux caractéristiques homogènes. Plus généralement, l’ouvrage apporte un ensemble d’informations pratiques pour mieux appréhender la déficience. De l’annonce du handicap à la prise en charge, en passant par l’intimité de la personne handicapée, rien n’est laissé dans l’ombre. Il s’agit d’un plaisant mélange de la part de l’auteur d’observations concrètes et de repères indispensables, pour comprendre et agir auprès des personnes déficientes et de leur entourage.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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Documents associés

WINNICOTT, Jeu et réalité, l’espace potentiel

Winnicott (Donald Woods).

Pédiatre et psychanalyste britannique (Plymouth 1896-Londres 1971).

Il a travaillé pendant une quarantaine d’années à partir de 1923 au Paddigton Green Childrens Hospital comme médecin pédiatre, commencé une analyse personnelle dans les années 1930. Il devint en 1935 membre de la Société britannique de psychanalyse, dont il fut président de 1956 à 1959 puis de 1965 à 1968. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la psychanalyse appliquée à la pédiatrie quand il publie "Jeux et réalité", mais c’est un article consacré aux « objets transitionnels », publié en 1951, qui le rendra célèbre comme "découvreur" de l’espace transitionnel. Cet article constitue le point de départ de "Jeux et réalité", œuvre la plus lue de Winnicott.

Dans cet ouvrage, il ne se contente pas de reprendre et de préciser l’objet de son article de 1951. En effet, et c’est la thèse de J.-B. Pontalis dans sa préface, Winnicott veut répondre à un malentendu et ouvrir résolument ce nouveau champ à la recherche psychanalytique qu’il entrevoit depuis 1951 : ce qu’il y a de passionnant dans l’objet transitionnel ce n’est pas l’objet doudou mais bien sa dimension transitionnelle. Mais quand le sage montre la lune, nous sommes nombreux à admirer son doigt...

Les familles qui ont la tête à l'envers : Robert Neuburger
Certaines familles semblent être comme prisonnières de leur passé par un traumatisme ayant surgi dans leur vie. L’objet de ce livre est de nous présenter « ces familles qui ont la tête à l’envers », comme les nomme Robert Neuburger, en précisant la notion de traumatisme familial et en montrant comment un trauma peut engendrer des troubles sur plusieurs générations. Le but est de montrer, par le récit de certaines histoires rencontrées par l’auteur au cours de son travail de thérapeute, comment la psychothérapie familiale peut parvenir à faire rompre le sort de ces familles.
Cultive ton jardin, p'tit bigleux de Philippe Menaut
Ce livre est un récit autobiographique de Philippe Menaut, édité en 2013. Il est malvoyant depuis l’âge de 7 ans et est devenu éducateur spécialisé auprès de jeunes déficients visuels. Sous forme de feuilleton il retrace son parcours ordinaire, d’une personne handicapée de la vue, qui cherche à reprendre les rênes de sa vie. C’est une véritable réflexion sur lui-même et sur ce qu’il est devenu en tant qu’individu. Il essaye de comprendre les différentes étapes de son parcours d’homme avec des déficiences, mais qui reste les même qu’une personne normale. Ce livre est une sorte de regard qu’il porte sur son histoire. Il aimerait changer les représentations sur les grands thèmes de la vie et plus précisément sur ce qui est une personne qui est malvoyante. Il s’interroge dans son livre sur la place du handicap dans la société au travers de sa propre expérience de la vie.

Il écrit dans le but de comprendre et de transmettre. Il parle donc plusieurs sujets dans son livre : l’institution, l’amour, la parentalité, l’adoption, l’insertion professionnelle… Placé à ses six ans dans un foyer pour jeunes malvoyants, il cherche à se construire dans un premier temps. Il dénonce la culpabilité de la famille à le laisser si jeune, seul. Il va faire de belles rencontres dans sa vie qui vont lui permettre d’accepter petit à petit son handicap. Plus tard il devient éducateur spécialisé et nous décrit les différentes expériences qu’il a eu en tant que professionnel ayant un handicap. Il nous parle de sa vie personnelle et plus précisément de la rencontre avec sa compagne et de ses trois enfants. A 35 ans, il rencontre un professionnel de santé qui met un nom sur sa maladie génétique. Il renonce à la procréation. Il a une chance sur deux que son enfant est le même gène. Il adoptera son troisième et dernier enfant, Camélia. Par la suite il se sépare d’Irène, la mère de ses enfants, et connaîtra la garde alternée. Il nous évoque ses différentes expériences professionnelles. Aujourd’hui à 50 ans, il a un parcours professionnel riche. Il revendique sa liberté et sa responsabilité face à la vie.
Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.

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