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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

La vie quotidienne à la clinique psychiatrique de La Borde : Anne-Marie Norgeu

La vie quotidienne à la clinique psychiatrique de La Borde : Anne-Marie Norgeu L’auteur prend la décision d’être là, simplement, par moment, en abandonnant sa fonction. Elle observe et nous fait part des moments instantanés, qu’elle analyse avec sa pensée, tout en gardant une réserve, ne démontrant pas quoi que ce soit. En tant que lecteur on se sent introduit dans un endroit plein de rebondissements vécu à travers la parole de psychotiques, les titres des chapitres et la façon que l’autre nous décrit sa perception des choses.

J’arrive un peu déboussolée à l’heure sur le secteur indiqué. J’observe ces personnes qui vont et viennent mal rasées, en pyjama, qui boivent du café ou du jus d’orange, certains errent, d’autres commentent les évènements de la veille et se demande s’ils ont bien dormi. Je cherche une personne compétente en lui demandant : En quoi je peux être utile?
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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La danse du couple : Serge Hefez
Aujourd’hui, il est de plus en plus demandé aux travailleurs sociaux de travailler en lien avec la famille, d’individualiser leurs interventions et pour ce faire de comprendre les interactions, les histoires de vies des individus. Il m’est apparu opportun de travailler sur ce livre qui tente de montrer les enjeux d’une relation de couple. La vie à deux est censée être le point de départ de la famille, un lieu d’épanouissement où l’on peut se construire, trouver un équilibre. Il peut arriver aussi que la machine s’enraille et que des crises, des insatisfactions apparaissent. - Comment concevoir ce que peut provoquer l’arrivée d’un enfant handicapé dans une famille ? - Pourquoi une déception sentimentale peut entraîner tout un processus de rupture et d’exclusion ? - Quelles peuvent être les raisons de la violence conjugale et de la maltraitance à enfants ?
Les SDF et la ville : ZENEIDI – HENRY Djemila
La première partie porte sur « le sigle SDF et ses non - dits ». Après un rappel des définitions et des termes utilisés dans différents pays, l’auteur fait le point des connaissances actuelles sur les effectifs, les caractéristiques des personnes concernées et leurs trajectoires. Ces résultats montrent la grande diversité des situations et des parcours. Selon son étude sur la ville de Bordeaux, leur carte mentale de cette ville est sans doute une « vision pratique », mais cela permet de mesurer la médiocre connaissance de la ville qu'ont ces personnes, accrochées davantage à des centralités éphémères comme la Place de la Victoire, pour citer un exemple bordelais.
Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.
"Lambeaux" de Charles Juliet
Charles Juliet est née le 30 juillet 1934 à Jujurieux(AIN). A l’âge de 3 mois il est placé en famille d’accueille paysanne suisse. En 1946, il entre à l’école militaire d’Aix en Provence qu’il quitte en 1954 pour entrer à l’école de santé militaire de Lyon. En 1957, il abandonne ses études de médecine pour se consacrer à l’écriture. Son premier livre parait en 1978 « journal ». Charles Juliet mettra 12 ans (de 1983 à 1995) pour écrire l’histoire de sa vie « Lambeaux ».

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