La prise de contact avec l’équipe éducative et les enfants c’est fait assez rapidement et naturellement. L’accompagnement des enfants ce fait au quotidien comme les lever, les transports, les repas, les veillées. C’est au travers de ces moments forts que j’ai pu observer les enfants, instaurer la relation et participer à la vie du groupe.
Le problème de la différence d’âge au sein du groupe m’a tout de suite interpellée sur les difficultés pour créer un groupe homogène et soudé. Les grands dévalorisants souvent les plus jeunes considérés comme des « bébés cadum » et les plus petits ne comprenant pas tout le temps les libertés octroyés au plus âgés comme se coucher ou manger un peu plus tard par exemple. Cette disparité des âges peut compliquer la prise en charge notamment lors des devoirs scolaires pour les plus grands qui voient les petits s’amuser pendant qu’eux doivent travailler, cela génère souvent des conflits.
De plus les enfants entre 3 et 11 ans n’ont pas les mêmes besoins et les mêmes centre d’intérêts, attentes. D’où la nécessité de scinder le groupe en deux, notamment lors des activités et des repas.
De plus, au-delà de rapprocher les enfants entre eux, cela a permis de faire participer la totalité de la MECS puisque les adolescents étaient présents, et suite au projet des petits ont décidé d’organiser une kermesse pour eux après le spectacle, ce qui étaient une surprise pour les enfants.
La présence des parents lors de la fête a permis de travailler le lien familial, dans un climat sécurisant et de bonnes conditions d’échange et d’écoute. Certains parents ayant du mal à suivre la scolarité pour certains, on pu avoir un aperçu de ce que leurs enfants sont capables de faire, également de voir une autre image de la MECS et des professionnels qui y travaillent.