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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Le handicap dans un FAM

Le handicap dans un FAM Dans le cadre de ma formation en deuxième année de moniteur éducateur à l’IRTESS de Dijon, j’ai eu l’opportunité de bénéficier d’un séminaire d’une semaine sur le handicap. Celui-ci a été l’occasion d’acquérir de nouvelles connaissances sur le handicap à travers la visite d’un Foyer d’Accueil Médicalisé. J’ai pu recevoir des explications quant au fonctionnement des Maisons Départementales pour les personnes Handicapées et j’ai été sensibilisé aux politiques sociales particulièrement par l’étude de la loi 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Cette loi donne une définition du handicap et reconnaît le handicap psychique.

Le regard que porte la société est déterminant car il détermine la représentation que nous nous faisons de nous même. La stigmatisation des personnes handicapées ne permet pas à l’individu ainsi montré du doigt de se dégager de cette image qu’on lui impose L’attitude du public, des partenaires sociaux, des pouvoirs publics et des gouvernements doit changer en sensibilisant mieux l’opinion aux maladies et aux incapacités mentales et en encourageant l’intégration des personnes qui en sont atteintes dans la vie professionnelle. Il faut amener la société à plus de compréhension et de tolérance. Xavier Emmanuelli affirme que « toutes les sociétés fabriquent leurs exclus ». La différence réside dans le sort qui leur est réservé. Faisons en sorte que ce sort soit meilleur par nos comportements. « Désinsulariser le handicap » ! Telle est l’heureuse expression par laquelle Charles Gardou désigne depuis des années l’effort que doit accomplir notre monde, la société française en particulier, pour parvenir à ce que tous parviennent à cohabiter.
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Documents associés

Journal d'observation

Il faut situer les besoins de l’usager, dans un premier temps par rapport à la structure : moyen seuil, et par rapport aux usagers et leurs problématiques. L’équipe éducative est là pour aider dans les premières démarches d’insertion en fonction de chaque usager, de chaque projet individuel. Le point commun étant que pour chaque personne, Antipoul propose un hébergement et deux repas par jours pour 30 nuits et envisage avec l’hébergé sa sortie : orientation vers une autre structure, appartement, prolongation. A cette prise en charge commune viennent s' ajouter les solutions spécifiques à apporter à chacun fonction des problématiques rencontrées. Globalement, on peut définir quatre grands axes de prise en charge : l’accès à la santé, l’accès à la culture, favorisation d’un retour à l’emploi et l’accès à la formation et l’accès à l’hébergement. L’efficacité de la prise en charge est fonction de la pertinence du «diagnostic» effectué par l’équipe auprès de chaque usager, sachant que l’accompagnement est un moyen et non pas un objectif qui vise à une autonomie grandissante de la personne accompagnée. Il convient donc d’observer une certaine rigueur dans la méthodologie de l’accompagnement. Celle ci peut se décomposer en différents points : - un diagnostic efficace qui va déterminer l’accompagnement. - une globalisation, c’est à dire viser la résolution de tous problèmes connexes à la problématique centrale de l’usager. - une individualisation du projet, un recentrage sur l’individu. - la contractualisation du projet, qui va responsabiliser l’usager par rapport à sa propre prise en charge. - l’adhésion de la personne à son propre projet. - la confiance en l’éducateur, l’équipe, la structure et surtout en soi même. Il ne faut pas perdre de vue que peu de démarche aboutiront à Antipoul. De part la nature de l’accueil, les missions et les objectifs, une action à long terme ne peut être menée que si cette démarche est soutenue par l’usager lui même tout au long du cheminement. L’expression «acteur de sa prise en charge» prend ici son sens.

l'adolescent dans sa souffrance du symptome au passage a l'acte

Dans le cadre de ma formation de monitrice–educatrice, il m’est demandé un travail sur le vieillissement ou sur l’adolescence. J’ai souhaité orienter mes recherches sur l’adolescence car j’interviens sur le groupe de jeunes préadolescents et adolescents de l’I.M.E. J’effectue mon stage de deuxième année au sein d’un IME accueillant des jeunes âgés entre 6 et 15 ans présentant des perturbations des relations et des acquis pouvant être associés à un retard de développement cognitif comme à des difficultés psychologiques ou sociales. Le projet de l’IME repose sur «Le dépassement du blocage de l’enfant, grâce à une pédagogie, une méthode adaptées une écoute et ce afin de favoriser son intégration à l’école communale ou en SEGPA » (Section d’Enseignement Professionnel Adapté) Le travail éducatif sur l’internat et l’externat est basé sur la relation et différentes actions visant à accéder à la plus grande autonomie possible. Mais aussi afin que le jeune prenne conscience de ses problèmes, ses potentialités, ses aptitudes pour devenir autonome, tant sur le plan des actes de la vie quotidienne qu’au niveau affectif.

La violence des adolescents déplacés en MECS
Suite à un poste de monitrice-éducatrice pré-stagiaire en Maison d’Enfants à Caractère Sociale, j’ai pu être amenée à faire face à des situations de violence. Qu’il soit question de la violence institutionnelle, de la violence des adolescents à l’égard d’autrui et ou de l’agressivité … le professionnel se doit d’y pallier. Lors de ce premier emploi auprès d’adolescents, j’ai eu l’expérience au premier abord fâcheuse de me trouver confronté à cette violence. Face à cette situation, il m’a été difficile dans les premiers jours d’entreprendre, d’envisager une démarche, ces conduites violentes m’ont réellement questionnée dés mon arrivée. Dans l’optique d’évoluer professionnellement, j’ai voulu comprendre cette violence, pourquoi les adolescents montrent une telle violence (verbale, physique) envers l’institution, les autres jeunes accueillis ou le personnel éducatif. J’avais le sentiment que la violence était un des moyens privilégiés de communication pour ces jeunes placés. Comprendre son origine et les manières par laquelle elle peut se décliner me permettra de mieux l’appréhender et de poser des actes et des paroles adaptées dans mon accompagnement.

Pourquoi ai-je employée le terme « déplacés » « Dire qu’un enfant est placé, c’est à dire que la solution est trouvée. Or il n’y a pas d’enfants placés, il n’y a que des enfants déplacés, des enfants déportés, des enfants déracinés ». (Pierre verdier) A mon sens, la question de placement à l’adolescence contient surtout l’idée de déplacement et suppose une intention de changer l’environnement. Pourtant, bien que cette volonté implique l’assentiment de l’adolescent qui supportera le changement de la réalité externe et, mieux, elle en sera améliorée, il est prudent de ne pas perdre de vue que, pour qu’il en soit ainsi, l’adolescent a été soumis à quelques influences, d’autre part que sa capacité créatrice a été lourdement sollicité et positivement évaluée.
DC4: Ecrit sur le repérage institutionnel en ITEP
J'effectue ma formation de moniteur éducateur en situation professionnelle. Dans le cadre d'un contrat de professionnalisation, j'interviens dans une équipe éducative, je suis référent de trois jeunes. Un jeune préadolescent dont je suis référent est admis en début d'année sur le groupe sur lequel je travaille. Ce jeune n'a jamais vécut en collectivité, encore moins en internat cinq jours par semaine. La séparation avec son milieu familial a été très difficile pour lui. Ces difficultés se sont traduites par des pleurs (essentiellement le soir au moment du coucher), deux crises d'angoisse et par des demandes multiples de retour à la maison, de changement de chambre ou de groupe de vie.

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