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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

DC1 - Atelier esthétique et bien-être

DC1 - Atelier esthétique et bien-être

Un peu plus d’un an après mon arrivée dans l’institution, mon chef de service me demande si je souhaite participer à   un atelier.

L’idée me séduit car cela m’offre à ce moment-là une possibilité de découvrir les personnes accueillies sous un autre aspect. En effet, jusque là je m’occupe essentiellement des résidents lors des toilettes, des repas et des changes. Les côtoyer dans un autre cadre, en dehors du groupe et du quotidien reste pour moi l’occasion de les percevoir différemment et de rentrer en relation plus individuelle avec eux.

Me reste ensuite à faire le choix de l’atelier. Ayant acquis au cours de ma formation d’infirmière quelques notions de base concernant le maquillage et les massages, à travers des cours pratiques et théoriques, je décide d’opter pour l’atelier esthétique.

...

   Mon chef de service me transmet alors le projet d’atelier. Il a été élaboré par la responsable d’atelier et les trois collègues participants, à partir de l’analyse des besoins des personnes lors des réunions de synthèse. Il s’agit de valoriser la personne, essentiellement à travers le maquillage, de lui permettre de ressentir son corps de façon différente et plus agréable,  notamment à travers le massage et le toucher, et enfin pour certains de travailler le schéma corporel. A travers le regard notamment dans un grand miroir qui leur permet de se voir en entier. Une réponse est ainsi apportée aux attentes des participants, qui bénéficient d’une séance une fois par semaine. Cette périodicité permet de n’avoir qu’un groupe de six personnes plus deux encadrants par séance au maximum. Ce choix permet de favoriser une ambiance plus détendue en préservant un espace suffisant à chacun, et en évitant aux participants une trop longue attente avant d’être pris en charge.

Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Comment accompagner les personnes porteuses de déficience mentale dans leur continuité identitaire ?
Je suis actuellement en cours d'emploi en C.H.U. /C.H.R.S. où je reçois des publics en grandes difficultés sociales. Dans ma pratique, je suis habituée à remonter les histoires de vie des personnes accueillies afin de découvrir les séquelles traumatiques ou les points d'achoppement qui les ont conduits à l'échec social. C'est à partir de ces éléments que je construis avec les personnes accueillies un projet personnalisé visant à permettre un dépassement de leurs difficultés, et de construire un véritable avenir. Ainsi, je mets en place avec elles, les moyens, les outils qui lui permettront d’avancer aussi bien sur les plans professionnels, de leur santé ou encore l’accession au logement. Cette prise en charge globale en lien avec les partenaires concernés contribue parfois à les aider à se libérer de leurs addictions qui représentent un frein à leur inclusion sociale. Ayant effectué un stage de première année dans un I.M.E. dans le groupe des jeunes majeurs, j'ai été confrontée à préparer leur départ pour un établissement adulte dans lequel ils pourraient continuer leur vie. Je sais à quel point celui-ci doit se dérouler en douceur, selon les rythmes du résident, afin qu’il soit ressentie de la manière la moins violente possible. En seconde année, j'ai effectué un stage dans une MAS où les publics ne verbalisent que rarement. Par ces deux dernières expériences j'ai pu mesurer le décalage qu'il existe entre un public capable de partager ses goûts, ses souvenirs, ses craintes, ses joies et une population qui de par ces déficiences ou de ses pathologies à les plus grandes difficultés à faire partager tout ou partie de son histoires de vie. Il m'est apparue comme injuste et certainement frustrant pour les personnes accueillies et en tout cas pour moi en tant que travailleur social de ne pouvoir partager avec les gens ce qui fait sens, ce qui a pu faire sens pour eux dans leur histoires, soit des ressenties, des souvenirs, des impressions... Dans ce cas, face à ces manques, ce vide, comment instaurer une relation éducative ? Comment construire un projet et viser des objectifs ? Pour tenter de répondre à ces questions, je vais en premier lieu vous présenter deux situations particulières rencontrées lors de mes stages. En s’appuyant sur tous les points que je développe au-dessus je m’aperçois que les moniteurs-éducateurs sont capable de mettre en place une relation éducative permettant aux personnes de rentrer dans un échange verbal ou non-verbal aboutissant à une expression plus libre et détendu des ressentis, des demandes. Par cet accompagnement global de qualité qui vise à proposer un mieux-être en tenant compte de toutes les composantes de ce qui fait un individu, nous visons à lui garantir des conditions épanouissantes favorables à son bien-être et à son évolution personnelle. En étant vigilants et attentifs aux rythmes de chacun, en acceptant les allers-retours entre les progressions et les régressions parfois immuables, on met en place les conditions d’une évolution et d’un épanouissement, on favorise un accompagnement de qualité. Il faut garder à l’esprit que nous ne cherchons pas à atteindre des objectifs techniques mais avant tout, le bien-être, le bonheur des personnes que nous accompagnons.
La notion de relation éducative en MECS
A travers ma note de réflexion j'ai tenté de répondre et d'apporter une réponse au questionnement qui a pu découler de la situation évoquée. Il s'agissait, ici, de se rendre compte de comment le moniteur éducateur peut être interpellé par un jeune à propos du fonctionnement institutionnel, de sa manière de travailler mais aussi de sa manière d’être. En effet, je pense que cette situation est plutôt singulière dans le fait que le jeune cherche mes limites dès mon embauche au foyer. A travers cette situation, j’ai donc su et dû mobiliser mon sens de l'engagement, me remettre en question et me rappeler constamment ce pour quoi j'exerçais ce métier de moniteur-éducateur. Cette situation m'a permis de me rappeler l'importance des limites à poser et du cadre à instaurer dans une relation éducative et de l'importance de connaître ses limites. J'ai pu me rendre compte également des difficultés que l'on peut rencontrer quand une relation éducative s'instaure compte tenu des différents paramètres qui peuvent interférer. Cette expérience m'a permis de prendre conscience de l’importance de se remettre en question lorsque l'on rencontre une situation qui nous met en difficulté et également la nécessité de s'appuyer sur l'équipe éducative afin de trouver la solution adéquate. Cette expérience m'a apporté un éclairage sur la manière de me positionner dans ce genre de situation et également me conforter dans mon idée de toujours garder cette notion de distance et de se concentrer sur l'objectif qui est d'œuvrer afin que le jeune ait la meilleure situation possible.
En quoi le jeu peut-il être utile dans l'acte éducatif
C'est donc à partir de mon entrée en formation de moniteur éducateur et plus particulièrement à l'appui d'expériences vécues en stages que j'ai pu aborder le champs si vaste du jeu et de l'activité dans l'accompagnement au quotidien. Quotidien qui se veut évolutif et source de création. J'ai pu ainsi découvrir l'importance de ce qui se jouait dans la mise en place de ces activités, à la fois pour l'usager et les professionnels qui les accompagnent.
DC3 - Grandir et se construire avec la télévision

Je travaille sur un poste de coordination des équipes d’animation au sein du pôle jeunesse dans un centre social. La structure accueille des familles du territoire et propose des activités de loisirs et des ateliers pratiques comme supports d’un accompagnement global. Au sein du pôle jeunesse, nous proposons des accueils de loisirs pour les enfants de 3 à 9 ans et de l’accompagnement scolaire du lundi au vendredi pour des jeunes du CP à la 3ème.

En 2013, suite à un constat partagé avec la référente parentalité, nous avons travaillé avec les familles autours de la thématique des jeux vidéo violents. Lors d’ateliers sur les séances d’accompagnement scolaire, à travers le témoignage des enfants, l’équipe a mis en évidence qu’audelà des problématiques que peuvent poser les jeux vidéo, les enfants passent beaucoup de temps devant la télévision. Des élèves de primaire nous ont parlé de films visionnés après 22h, d’autres racontaient leur rendez-vous quotidien avec une émission, certains parents admettaient ne pas toujours savoir ce que regardent leurs enfants. Ces témoignages m’ont amenée à me questionner, à en discuter avec les animateurs. Lors des discussions quotidiennes, les animateurs de l’accueil de loisirs ont posé des questions aux enfants dès 3 ans sur leurs pratiques télévisuelles, des réponses similaires que sur les ateliers AS ont été données. Même si une certaine exagération de certains enfants a été mise en évidence (« moi je regarde la télé toute la nuit »), il apparait que la télévision est une pratique très ancrée dans le quotidien des familles, quel que soit l’âge des enfants.

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