
Dés l’introduction, François Dubet fixe l’objectif de son ouvrage « l’école des
chances » : définir l’école la moins injuste possible.
Si l’école d’aujourd’hui est égalitaire, il est utopique de croire qu’elle est
toujours juste.
L’école ne fait de sélection que par le mérite, mais laisse de côté
les « vaincus ».
François Dubet à travers ce livre se met de leur côté, et cherche à montrer
que les enfants n’ont pas les même chances face à la compétition scolaire.
Faire des études professionalisantes, plus courtes ne doit pas être considéré
comme le lot de consolation des mauvais élèves.
L’auteur ne parle pas des conseillers d’orientation qui doivent réellement être
plus présent dans le parcours scolaire de chacun et surtout pour les élèves
dont les parents ne maîtrisent pas totalement le système scolaire et ses
ficelles.
Pour les acteurs principaux de terrain de l’éducation : les enseignants, ce livre
peut laisser un certain sentiment de frustration, car s’il contient de
nombreuses théories soutenant les plus faibles, ils ne donnent pas
d’instruments pratiques, pédagogiques pour pallier à ces difficultés.