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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

L'école des chances : Francis Dubet

L'école des chances : Francis Dubet Dés l’introduction, François Dubet fixe l’objectif de son ouvrage « l’école des chances » : définir l’école la moins injuste possible. Si l’école d’aujourd’hui est égalitaire, il est utopique de croire qu’elle est toujours juste. L’école ne fait de sélection que par le mérite, mais laisse de côté les « vaincus ». François Dubet à travers ce livre se met de leur côté, et cherche à montrer que les enfants n’ont pas les même chances face à la compétition scolaire.

Faire des études professionalisantes, plus courtes ne doit pas être considéré comme le lot de consolation des mauvais élèves. L’auteur ne parle pas des conseillers d’orientation qui doivent réellement être plus présent dans le parcours scolaire de chacun et surtout pour les élèves dont les parents ne maîtrisent pas totalement le système scolaire et ses ficelles. Pour les acteurs principaux de terrain de l’éducation : les enseignants, ce livre peut laisser un certain sentiment de frustration, car s’il contient de nombreuses théories soutenant les plus faibles, ils ne donnent pas d’instruments pratiques, pédagogiques pour pallier à ces difficultés.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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Le ventre de l'Atlantique Fatou Diome
Ce roman est divisé en plusieurs temps. La narratrice, Salie, est partie de l’île de Niodior pour venir vivre en France avec son mari (elle est divorcée au temps de la narration) et elle est écrivaine à Strasbourg. A Niodior, son petit frère Madické n’a qu’un seul souhait : réaliser son rêve. Il veut devenir un grand joueur de football et peut-être un jour, pouvoir jouer aux côtés de son idole, Maldini un joueur Italien. Les seuls contacts que Salie garde avec Madické est lorsque ce dernier l’appelle pour connaître les résultats des matchs. Cependant, Salie n’arrive pas à lui faire comprendre que la France est loin d’être le paradis pour les immigrés car Madické ne voit que la gloire mais surtout un accès à son rêve et ne veut pas entendre les arguments de sa sœur. Tout au long du récit, on apprend beaucoup de chose sur ce qu’a vécu Salie au Sénégal mais toujours par petites bribes et anecdotes. Elle a été élevée par sa grand-mère car, étant une enfant illégitime, sa mère s’est mariée avec un cousin lointain qui la convoitait depuis un long moment. Cet homme ne voulait pas « d’un enfant du diable dans sa maison » et voulait à tout prix éliminer Salie ; c’est donc sa grand-mère qui l’éduque.
Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.
Découvrir les déficiences intellectuelles de Denis VAGINAY
Dans son avant propos, Denis Vaginay nous dis que la déficience est un manque qui provoque une différence, mais pas forcément une fragilité. La fragilité ira forcément de pair avec une attitude de protection et de sollicitude envers ceux qui en souffrent. Or, quelqu’un de différent ne souhaite pas forcément être protégé ou mis à l’écart.
Joseph Rouzel : Le quotidien dans les pratiques sociales
Le livre que j’ai choisi pour ma part est Le quotidien dans les pratiques sociales. L’auteur à divisé son ouvrage en deux parties dans lesquelles il traite en premier lieu de la notion de l’étrange et du familier dans le quotidien des aides médico psychologique (AMP). Dans un second temps la question du pain quotidien des AMP avec les rites et les rythmes dans l’espace institutionnel. Tout d’abord je voudrais préciser, que même si l’auteur fait ici état du travail des AMP, je pense que l’on peut entendre par là également le travail d’autres travailleurs sociaux tels que les moniteurs éducateurs et les éducateurs spécialisés. Car selon les structures, ces professionnels interviennent dans les mêmes situations.

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