Le réveil des résidents se fait par l’éducateur de nuit. Les résidents sont réveillés à sept heures et demie. Deux résidents ayant besoin de plus de sommeil sont réveillés à huit heures. Il arrive souvent que l’un ou l’autre résident soit réveillé avant la venue de l’éducateur. Après leur déjeuner, les résidents se débarbouillent le visage et se brossent les dents avant d’aller au centre de jour à neuf heures.
L’intérêt premier de ce réveil est le centre de jour. Les résidents vont tous les jours de la semaine au centre de jour. Celui-ci est destiné à occuper les résidents évitant ainsi qu’ils aient le temps long et restent à rien faire. Cela empêche certains résidents à se replier sur eux-mêmes (conséquence de leur handicap).
Se lever tôt met le résident en situation de vie « normale ». Lorsqu’on est enfant ou adolescent (âge mental équivalent au leur), on se lève tôt pour aller à l’école. Lorsqu’on est adulte (leur âge biologique), il faut se lever pour aller travailler.
Ce stage m’a appris qu’il ne suffit pas d’être bien préparé soi-même. Lors de tous mes précédents stages, je faisais mes activités avec très peu ou pas du tout de préparation. Je devais donc toujours être à l’affût pour réagir habillement ; modifier une activité qui ne fonctionne pas, proposer des variantes, ... Dans ce stage, je réalisais également mon travail de fin d’études. J’ai mis en place un atelier photo, prévu pour habituer les résidents à l’appareil pour mon TFE basé sur l’image de soi. J’avais préparé une série de diverses activités à mettre en place avec eux. Malheureusement, je me suis vite rendu compte que les personnes souffrant de handicap mental ont des difficultés à se représenter mentalement.