LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

A quoi sert l’autorité ? Véronique Guérin

A quoi sert l’autorité ? Véronique Guérin

L’auteur a un diplôme d'éducatrice spécialisée, une maîtrise de psychologie, un DESS en sciences cognitives et a été formée à l'improvisation théâtrale. Elle a travaillé durant 7 ans comme consultante en organisation en entreprise. Depuis quelques années, elle se consacre à la prévention de la violence familiale et scolaire. Elle a également publié « Le monde change... et nous ? ».

Les concepts principaux : autoritarisme, permissivité, autorité éducative, sanction, coopération. Bref résumé : L'évolution de la société a profondément modifié les rapports éducatifs entrainant une solitude et un renoncement face aux comportements des enfants et adolescents d'aujourd'hui. Entre l'autoritarisme, qui mène à la soumission et à la révolte, et la permissivité, qui mène au laxisme et à la perte de repères, l’autorité éducative développe chez l'enfant et l'adolescent la connaissance de lui-même, le respect d'autrui et l'aptitude à coopérer.

I – Synthèse AVANT-PROPOS : Ce livre s’inscrit dans le mouvement de la « Décennie internationale de promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde » (p10) proclamé par l’ONU (2001-2010). L

’AUTORITÉ NE VA PLUS DE SOI : Le modèle familier de l’autorité ne semble plus fonctionner. Le manque à cette autorité dite « naturelle » (p13) place l’adulte dans l’impuissance et la solitude. Les jeunes, sensibles à l’injustice, s’expriment de façon maladroite et excessive sans prendre en compte le statut de la personne. L’autorité qu’une personne exerce dépend de la représentation qu’elle se fait de celle qu’elle a reçue dans l’enfance et de celle qu’elle subit actuellement.

CONCLUSION : L’autorité éducative prévient la violence et favorise la socialisation. L’enfant apprend à se connaitre (expression de son état intérieur dans l’écoute et l’empathie), à respecter l’autre (décentration), à être solidaire (coopération). Pour cela, l’adulte doit acquérir, lui-même, la capacité d’introspection (conscience de ses peurs et préjugés, confiance en soi…).

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Ch. Karl Marx -pp141-217in R. ARON : Les étapes de la pensée sociologique, Gallimard, Paris 1967

Pour cette fiche de lecture, j’ai fait le choix de présenter le chapitre s’intitulant Karl MARX (p.p141-217) dans les Etapes de la pensée sociologique de Raymond ARON. Cette fiche se décline en trois axes. Le premier consistera à présenter l’auteur et l’œuvre en question.

Ensuite, j’aborderai le contenu et la problématique qui ont été débattus dans cet ouvrage. En dernier lieu, je tenterai d’exprimer les impressions que cette lecture m’a inspirée

MAKARENKO A., 1967, Quelques Leçons De Mon Expérience,

Anton Makarenko propose dans ce texte la description d’un système éducatif sur lequel il a travaillé pendant 16 ans : dans la colonie Gorki et dans la commune Dzerjinski. Il commence par se présenter professionnellement, en indiquant son expérience en tant que pédagogue mais aussi en tant qu’auteur. Il présente ensuite la commune Dzerjinski : son fonctionnement, ses règles et le cadre éducatif mais aussi les techniques éducatives qui ont fait que cette structure a pu fonctionner. Il décrit également les conséquences qu’un système de cette envergure a pu avoir sur des enfants délinquants ou abandonnés de 14 à 18ans.

L’Enfant et la peur d’apprendre : Serge BOIMARD-
Cet ouvrage intitulé « L’enfant et la peur d’apprendre » s’inscrit dans le domaine de la psychologie et de la pédagogie. Son auteur Serge BOIMARE, psychopédagogue et psychologue clinicien est un ancien instituteur spécialisé puis directeur pédagogique du Centre Médico psychopédagogique Claude Bernard à Paris. Il intervient aujourd’hui en tant que consultant dans des écoles sur les thèmes des pédagogies d’éducation auprès des enseignants et de l’apprentissage en général chez l’enfant et l’adolescent. Serge BOIMARE est également l’auteur du livre intitulé « La peur d’enseigner » et a co-écrit avec S. SOCQUET-JUGLAR « Ces enfants empêchés de penser ».

S. BOIMARE, à travers ce livre, a donc cherché à comprendre comment des enfants intelligents et curieux sont amenés à être en grandes difficultés et ainsi refuser les apprentissages les amenant parfois jusqu’au décrochage scolaire sans maîtriser les savoirs fondamentaux. Quelles en sont les raisons ? Pourquoi les professeurs accompagnant ces enfants n’ont-ils pas réussit à enrayer ce décrochage scolaire ? L’auteur apporte une réponse à ces questions après de nombreuses années d’observations : ces enfants ont peur d’apprendre. Cette peur d’apprendre, S. BOIMARE la considère telle « un handicap lourd qui transforme les parcours scolaires en chemin de croix » [p. 8]. Tout au long de cet ouvrage en s’appuyant sur des exemples pris dans sa pratique, il va donc tenter d’élaborer des propositions pédagogiques pour aider ces enfants à se réconcilier avec les apprentissages.
La Gouvernance des Associations -HORAU / LAVILLE

Pourquoi les acteurs socio-économiques parties prenantes de la demande (usagers, pouvoirs publics..) ont recours à des organisations à but non lucratifs?

Théorie de la confiance : quand il y a asymétrie d’information, le risque de comportement opportuniste des agents est réel. Une organisation privée à but non lucratif est plus efficace car elle réduit cout de transaction (d’autant plus vrai pour service relationnels et des usagers en situation de dépendance et vulnérabilité) et elle présente de signaux de confiance spécifique = statut juridique (non redistribution des profits). Cependant pas suffisant (avantages en nature, choix des usagers les moins couteux…)

Théorie de la demande excédentaire pour des biens collectifs ou quasi : financer par l’état car les associations développent des services complémentaires pour des demandes spécifiques.

Théorie de l’interdépendance :

Une organisation privée à but non lucratif joue un rôle important en défrichant des demandes sociales émergentes. Dans un 2nd temps, il y a une institutionnalisation de l’action. Les pouvoirs publics interviennent et régulent

Constat : associations restent prestataires et régulation des pouvoirs publics car l’Etat est incapable de répondre à des demandes différenciées et hétérogènes.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche