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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Dossier thématique Éducateur Spécialisé : l'Albinisme

Dossier thématique Éducateur Spécialisé : l'Albinisme En ce qui concerne la prise en charge des personnes atteintes d’albinisme, elle est faite dès le diagnostic posé. L’albinisme entraîne une déficience visuelle pour la plus part des personnes comme nous l’avons vu au point précédent. Au regard de la loi du 11 février 2005 qui concerne l’égalité des droits et des chances de la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, une personnes atteintes d’albinisme (ayant une déficience visuelle importante) est concernée par cette loi. En effet la loi du 11 février 2005 à créer un lieu d’accueil et de reconnaissances des droits : La Maison Départementale Des Personnes Handicapées. Les droits de la personne en situation de handicap sont donc posés nous allons voir ceux auquel une personnes atteinte d’albinisme est concernée ( en effet certaines d’entre elles sont inscrit à la MDPH) : → le droit à des aides humaines : une personne atteinte d’albinisme est suivie une fois par an, tout au long de sa vie par un dermatologue, celui ci effectue des dépistage systématique des lésions précancéreuses sur la peau. Un contrôle ophtalmologique est également mit en place dès le plus jeune âge afin d’apporter une correction le plus tôt possible et de suivre l’évolution de l’acuité visuelle de la personne. Un enfant albinos peut également suivre le cycle ordinaire à l’école, cependant son albinisme pouvant entraîner de gros problème visuelle, l’enfant peut avoir besoin d’un accompagnement personnalisé en classe (mise en place d’une Auxiliaire de Vie Scolaire par exemple). dans ce cas les aides humaines sont également très présente, du fait qu’une équipe pédagogique et éducative est mise en place. Le fait que l’enfant est droit comme tout citoyen à l’école, plusieurs droits sont également mit en place pour celui-ci.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. 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