LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

DF4 : Étude d'un club de prévention

DF4 : Étude d'un club de prévention L’existence de la Prévention Spécialisée repose donc sur une histoire riche de valeurs et de militantisme qui s’engage pour la lutte contre l’exclusion. Elle est une compétence départementale qui s'exerce dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance et s’adresse principalement à des jeunes en souffrance, marginalisés ou engagés dans des processus de ruptures multiples. Le cadre juridique s’étoffe peu à peu, accentuant le partage de valeurs communes et de modes d’interventions spécifiques.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Atelier photo
En première année de formation d’éducatrice spécialisée j’ai réalisé un stage dans un foyer occupationnel. Cet établissement possédait tout un matériel informatique permettant la mise en place d’un atelier photo (ordinateur, appareil photo numérique, internet…) mais le personnel peu habitué à manier ces appareils délaissait ces outils et ne les ressortait seulement à l’occasion de grandes fêtes du foyer.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

Journal d’étude clinique
Lundi 28 septembre, j'arrive sur le lieu de mon deuxième stage pour une durée de quatre mois. Je suis en deuxième année d'éducateur spécialisé à l'IFME de Nîmes, et aujourd'hui est mon premier jour. J'effectue mon stage dans une Maison d'Enfants à Caractère Social (MECS) qui comporte un internat éducatif et un Service d'Adaptation Progressif en Milieu Naturel (SAPMN). Elle dépend d'une association, loi 1901 et œuvre dans le champs de la protection de l'enfance. J'ai fais le choix d'être dans une structure sociale, n'ayant fait jusqu'ici que des stages dans le champs médico-social. Durant mon stage découverte 2, il s'agira pour moi, d'élaborer un écrit en lien avec le DC3, le journal d'étude clinique en rapport avec le travail d'équipe, la communication et la transmission de l'information.
Journal d'étude clinique (JEC) : travail en équipe pluri-professionnelle

Educatrice spécialisée en formation, j’ai effectué mon stage long à responsabilité, dans un Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique. Au cours de  celui-ci, j’ai pu expérimenter le travail en équipe de façon approfondie. En effet, j’ai été intégrée durant 9 mois, à une équipe de 3 éducateurs pour l’essentiel du temps de stage, mais également dans une institution réunissant des professionnels relevant du secteur thérapeutique, social et pédagogique et où la pluridisciplinarité est un élément central du projet d’établissement.

Mon implication dans cette équipe a évidemment évolué au cours des mois ; après une période d’observation, j’ai pu petit à petit m’y faire une place significative en me saisissant des différentes opportunités qui m’étaient offertes et des différents modes d’élaboration et de transmission des informations mis en place au sein de l’ITEP (cahier de liaison, réunions, temps informels..)

J’ai notamment eu l’occasion de m’impliquer particulièrement dans l’accompagnement individuel d’un jeune sur une activité sportive extérieure à l’établissement et ceci sur une durée de plusieurs mois. Ayant alors un rôle « référence » sur cette activité, d’interface et de transmission, cette intervention socio-éducative m’a permis de me positionner en tant qu’acteur à part entière de l’équipe pluridisciplinaire de l’ITEP.

Ainsi, pour étayer la notion de travail en équipe pluri-professionnelle et après une rapide présentation de l’institution concernée et de la configuration de son équipe professionnelle, je présenterai l’action socio-éducative que j’ai pu mener. Elle sera suivie d'une analyse au niveau des enjeux du travail en équipe et de mon positionnement au sein de cette équipe. Enfin, je tenterai de rendre compte de ma pratique (en tant que stagiaire) à l’aide d’un regard auto-évaluatif sur les compétences développées et sur ma contribution à la dynamique spécifique de l’équipe, au travers d' un bilan de l'action éducative menée.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche