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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Les obstacles à la médiation familiale

Les obstacles à la médiation familiale Née Outre-atlantique dans les années 1965-70, introduite en Grande Bretagne en 1978, la médiation familiale a pris des couleurs européennes à la fin des années 1980. C’est sous l’influence des médiateurs québécois qu’elle a pénétré en France. En dehors de tout contexte juridique, la médiation est née et s’est développée de façon empirique grâce à l’activité et à la réflexion de pionniers, professionnels très divers des domaines psychosociaux et juridiques, et associations des parents séparés ou divorcés. Ces pionniers, confrontés aux conséquences dramatiques de certaines situations de séparations conflictuelles en particulier sur les enfants, ont très tôt considéré que le principe d’égalité des parents devant l’avenir des enfants devait servir d’hypothèse au développement de la médiation familiale.

Le faible développement de la médiation familiale en France depuis 15 ans s’explique par plusieurs constats : La logique de confrontation est encore fortement encrée dans notre culture où les conflits se règlent en majorité judiciairement. La mauvaise lecture du conflit tant de la part des particuliers que de l’état. Les difficultés et dissensions en son sein l’empêchent de progresser, bien que certaines critiques peuvent montrer ou éviter les risques ou les dérives potentiels. La Justice tente de s’en octroyer le monopole pour mieux la contrôler. La loi, bien qu’elle la consacre, la place comme « province du judiciaire ». Elle manque encore de diffusion pour se faire connaître. Elle s’inscrit sur un socle socio- juridique qui lui fait peu de place malgré un consensus apparent, on assiste à un certain corporatisme des professions spécialisées qui interviennent sur le même terrain que la médiation. Elle a ses propres limites : elle n’est pas possible dans tous les cas de séparations, notamment en cas de violence et elle a des limites « structurelles ». Le coût peut être prohibitif au niveau judiciaire et surtout dans les médiations indépendantes.
Catégorie: Rapport de stage
Type de fichier: application/pdf
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Le Tableau Numérique Interactif en tant qu'outil éducatif
« L’éducation est le fait de fournir des outils précis permettant à des individus d’être intégrés dans un ensemble social déterminé, d’y trouver une place, sa place » affirme Philippe Meirieu . Devant cette définition de l’éducation qui recoupe mon questionnement sur les supports et les instruments à notre disposition pour que les élèves réalisent convenablement leurs apprentissages, il m’a paru opportun de m’intéresser au rôle d’un outil en particulier d’aide à l’apprentissage et à la façon optimale de les utiliser, un outil nouveau, qui se rapproche d’un outil déjà existant : le tableau. Cependant, ce n’est pas le tableau traditionnel que l’on voit habituellement mais d’un Tableau Numérique Interactif accompagné d’un stylet et non d’un feutre ou d’une craie.
Quelle prise en charge institutionnelle pour le patient schizophrène ?
La rencontre avec les patients schizophrènes m’a permis de lever tous les doutes en ce qui concerne l’intérêt de l’outil psychothérapeutique pour ce type de pathologie. Je pensais, avant ce stage, que seul le traitement neuroleptique pouvait venir à bout des manifestations de cette maladie, je sais maintenant l’intérêt d’accompagner, dans un travail clinique, les patients dans la prise en charge de leur maladie en tenant compte de leurs limites. « Quelle prise en charge institutionnelle pour le patient schizophrène ? » Le diagnostic et l’évaluation psychométrique des patients n’ont pas été abordés dans ce lieu de stage mais cela a été le cas dans les deux stages complémentaires que j’ai effectués en maison de retraite et dans un CMP pour enfants et adolescents. J’ai pu y être initiée aux différents tests projectifs évaluant la personnalité (Rorschach, TAT, patte noire), aux tests cognitifs (MMS, WISC IV) ainsi qu’à l’entretien diagnostique. J’ai, dans le service G 05, eu toute la liberté de m’appuyer sur les concepts théoriques qui me paraissaient les plus adéquats (ou les plus accessibles) et surtout, survoler les différentes approches. J’ai (fautes d’outils me semble-t-il) plutôt axé ma pratique sur l’approche humaniste de Rogers.

Toutefois, c’est à une lecture métapsychologique freudienne (dynamique, économique et structurale) des conflits, pulsions, défenses et symptômes que j’ai commencé à m’intéresser au cours de ce stage et avec laquelle je souhaite maintenant me familiariser. Il me paraît également indispensable d’entamer un travail d’analyse personnelle « tant il est vrai que notre comportement dans l’entretien et plus encore notre perception même de ce qui s’y joue sont en partie conditionnés par tout ce qui a tissé, depuis notre enfance, les structures de notre propre inconscient » (Chiland, 2008, p 155).
Education à la vie sexuelle et affective des personnes déficientes intellectuelles.
Dans le cadre de la licence professionnelle métiers de la santé : Éducation et Prévention à la Santé, nous avons choisi d’aborder la thématique de la vie sexuelle et affective des personnes déficientes intellectuelles. En effet, cette licence a été menée en parallèle d’une formation d’assistant(e) de service social durant laquelle un des stages en SAVS (Service d’Accompagnement à la Vie Sociale) a soulevé de nombreuses interrogations quant à l’accompagnement proposé aux personnes handicapées mentales vers une vie affective et intime autonome et épanouissante. Pour les personnes en situation de handicap accompagnées lors de ce stage, la sexualité reste, cependant, un sujet difficile à aborder avec leur entourage, mal compris et mal pris en charge par les familles et les institutions spécialisées. Or, l’article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme précise que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille (…) » et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la sexualité comme une composante de la santé : « La santé sexuelle fait partie intégrante de la santé, du bien-être et de la qualité de vie dans leur ensemble ». Chaque individu devrait ainsi trouver dans la société dans laquelle il vit les ressources nécessaires en termes d’éducation et de prévention inhérentes à sa vie intime.

Ainsi, à partir de la législation et à travers diverses notions telles que celles du handicap, de l’éducation ou encore de la représentation corporelle, nous tenterons de répondre, ou tout du moins d’apporter un éclairage, à la question suivante : Comment aider les personnes déficientes intellectuelles à trouver un équilibre psychoaffectif nécessaire à leur santé à travers leur vie affective et sexuelle? Pour cela, il faudra, tout d’abord, étudier la particularité première de la population ciblée, c’est-à-dire le handicap et plus précisément, la déficience intellectuelle. Puis nous élargirons notre recherche sur les concepts d’éducation à la santé et à la sexualité, d’intimité et de conscience de soi. Ce travail de recherche s’appuiera sur des apports divers tels que la psychologie, la sociologie ou le droit.
Les mineurs et la prison
Le vingt-et-unième siècle est marqué par l’écriture d’une nouvelle page dans l’histoire de la prise en charge carcérale des mineurs délinquants. Suite à des rapports de visite alarmants de différentes instances nationales ou internationales quant aux conditions de détention en France, et plus particulièrement de détention des mineurs, les pouvoirs publics ont réagi. Des établissements pénitentiaires supplémentaires sont en construction, de nouvelles structures ont vu le jour (les Etablissements Pénitentiaires pour Mineurs), une commission est réunie par madame le Garde des Sceaux afin de réfléchir à une révision et une clarification de l’ordonnance du 2 février 1945, relative à l’enfance délinquante. Si de nouveaux horizons sont ouverts, il n’en reste pas moins nécessaire de dresser un état des lieux afin de comprendre le cheminement qui a permis d’aboutir à la situation actuelle. Les notions clé de minorité pénale et de discernement sont consacrées en France par le Code criminel de 1791, qui prescrit que « lorsqu’un accusé mineur […] aura commis le crime pour lequel il est poursuivi avant l’âge de seize ans accomplis, les jurés décideront […] la question suivante : le coupable a-t-il commis le crime avec ou sans discernement ? » S’il est reconnu que le coupable a agi avec discernement, les peines d’emprisonnement qu’il encourt sont alors amoindries par rapport à celles encourues à raison des même faits par des adultes, la peine de mort étant commuée en vingt ans d’emprisonnement. En l’absence de cette faculté, seul l’acquittement est envisageable. Mineurs et majeurs (au sens pénal de ces termes, soit en deçà et au-delà de seize ans) purgent toutefois leur peine d’emprisonnement dans les mêmes maisons de correction. Ce seuil de majorité pénale, fixé à seize ans pour crime, sera étendu à toutes les infractions par le Code pénal de 1810.

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