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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

"La culture pour s'en sortir", réflexions sur les liens entre accès à la culture et réinsertion

« La culture est le plus protéiforme des concepts sociologiques. Plus que d’autres concepts polymorphes… La culture est le terme qui entraîne dans le plus vertigineux dédale d’une bibliothèque babélienne». Ces quelques mots de Serge Passeron sont porteurs d’une lourde signification. La culture... Parle t-on du sens ethnologique du terme ? Est-ce la conception anthropologique qui est en jeu, caractérisation de l’homme comme « être de culture » par opposition à un état de nature ? Sont-ce les pratiques culturelles qui interrogent… ? Pléthore de sens, contenus affectifs forts et polémiques, personne ne reste indifférent devant ce terme.

Aujourd’hui les discours sur la culture dans le domaine du social paraissent particulièrement contradictoires en fonction des personnes qui les tiennent. L’accès à la culture peut être considéré comme « superflu » pour les uns, « un luxe » qui ne s’appliquerait qu’à une catégorie de la population, et certainement pas une priorité pour des personnes en situation de difficultés, notamment pour des résidants de CHRS. D’autres en revanche s’expriment en termes incantatoires et on prête parfois hâtivement à la culture des vertus chimériques : ainsi, par exemple « on lui demande de réduire « la fracture sociale » par la production d’un « lien social » et de formuler les raisons du vivre ensemble ».

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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Quand le don de l'adoption (internationale)n'efface pas la dette de l'abandon.

Actuellement, le nombre d’adoptions réalisées à l’étranger par la France, est estimé à 4079 sur l’année 2004 (chiffres Mission d’Adoption Internationale ). Cela représente les trois quart du nombre total d’adoptions en France. L’adoption internationale est en progression. Cela s’explique en partie par le faible nombre d’enfants adoptables sur le sol français (1000 pour 8000 agréments délivrés annuellement).

En 1980, la MAI estimait à 800 le nombre d’enfants adoptés à l’étranger. Selon ces sources, en 1990, ce chiffre s’élevait à 2800 et en 2003, à 4000. Ce regain d’intérêt pour l’adoption internationale peut s’expliquer par certaines modifications de la société française : - D’une part la légalisation de l’avortement (loi « Veil » du 22/12/1976) et de la contraception réduisent le nombre d’enfants français adoptables. - D’autre part, l’évolution des mœurs et des politiques sociales, en facilitant les conditions de vie des femmes isolées avec enfants, limite le nombre d’abandon.

Réflexion sur les minimas sociaux

Ma première approche du Revenu Minimum d’Insertion (RMI) a eu lieu au lycée en 2003. En effet, la loi du 1er décembre 1988 était au programme de sciences sanitaires et sociales. J’y ai appris que l’objectif de la loi était l’insertion des personnes en âge d’être actives mais sans emploi. A cette époque, j’ai eu le sentiment que le discours environnant concernant les allocataires du RMI était négatif. Par exemple : « les « RMIstes » ne veulent pas travailler, s’ils n’ont pas d’emploi c’est qu’ils le veulent bien, parce que quand on cherche on trouve ». Je me suis donc trouvée face à ce paradoxe.

L'insertion professionnelle des familles monoparentales bénéficiaires du RMI

Dans le cadre de ma formation d’Assistant de Service Social et de la réalisation de mes stages pratiques, j’ai convenu de poser mon regard sur un public particulièrement fragilisé, celui des mères isolées, régulièrement rencontré tant au sein des services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse que de la Caisse d'Allocations Familiales. Ce public a suscité mon intérêt tout au long de la formation car ces situations de monoparentalité sont de plus en plus visibles et sont le reflet d’une évolution de la famille ; l'assistant de service social peut être amené à rencontrer ce type de public dans différents domaines tels que l'insertion, le logement, le budget. Pour traiter de cette question j’ai décidé de faire, dans un premier temps, un diagnostic de territoire afin de vérifier, entre autre, si ce public est présent et/ou prédominant sur le territoire, et de déterminer si des problématiques sont liées à cette situation.

Les constats de ce diagnostic seront expliqués dans la première partie. Force est de constater qu’actuellement, la pauvreté monétaire des femmes et des familles monoparentales va croissant . Fin 2005, une enquête Ipsos avait interrogé des femmes seules élevant des enfants. Celles-ci faisaient part de leur angoisse financière : 67% avançaient des difficultés à boucler les fins de mois, alors que 70% admettaient rencontrer des problèmes récurrents d’ordre financier. Il s’agit donc d’un public pouvant présenter des difficultés d’ordres matériel, économique et relationnel entres autres. Ainsi, comment accompagner, en tant qu’assistant de service social, ces mères isolées ?

Les personnes sans domicile fixe: des exclues en souffrance

La population des Sans Domicile Fixe est mal identifiée en France. Plusieurs estimations du nombre de personnes sans domicile fixe s'affrontent. La difficulté réside dans la définition même des personnes sans domicile fixe mais également dans la méthode d'investigation. En janvier 2001 selon une enquête de l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) menée auprès des services d'hébergements et des distributions des repas chauds, 86 000 personnes étaient "sans domicile" au moment de l'enquête ; soit elles dormaient dans la rue ou dans un abri de fortune, soit un organisme les hébergeait au sein d'une structure collective, à l'hôtel ou dans un appartement repas.

Les deux tiers sont des hommes. Moins d'un quart touchent le Revenu Minimum Insertion (RMI). Le chiffre, qui englobe les 6 500 étrangers pris en charge dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile, les centres provisoires d'hébergement et les centres de transit, ne mesure pas toute la population des sans-abri en France : il écarte ceux qui n'ont pas fait appel à un centre d'hébergement ou à une soupe populaire. En outre, l'étude a seulement été menée dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants.

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