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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Les personnes sans domicile fixe: des exclues en souffrance

Les personnes sans domicile fixe: des exclues en souffrance

Mais les "omissions sont vraisemblablement faibles", considère l'Insee. Les personnes privées de logement composent une population plutôt masculine et jeune : les deux tiers d'entre elles sont des hommes et 36 % ont entre dix-huit et vingt-neuf ans, alors que cette tranche d'âge représente 23 % de la population française. La proportion d'étrangers est forte : elle est de 29 %. Les trois quarts des sans-domicile ont eu leur propre logement dans le passé ; 40 % d'entre eux l'ont perdu au cours des douze mois qui ont précédé l'étude, pour des raisons diverses : séparation (37 %), impossibilité de payer le loyer (21 %), expulsion (13 %), etc.

Ce nombre certes imprécis mais important de personnes sans domicile fixe traduit un phénomène d'exclusion de plus en plus important dans notre société. Les causes de cette situation sont diverses autant que les parcours de vie qui amènent ces personnes dans les centres d'hébergement.

Conclusion Cette recherche a permis de connaître à la fois les représentations des Assistantes de service Social sur un problème donné à savoir la souffrance des personnes sans domicile fixe mais aussi leurs pratiques face à celle-ci. Les personnes sans domicile fixe représentant une population nombreuse se trouve au coeur de l'exclusion sociale et sont donc très souvent amenées à côtoyer les services sociaux et leurs professionnels. Ainsi les travailleurs sociaux font souvent face à des situations alarmantes et urgentes de ce public en mal surtout de lien social.

Combiner un cadre institutionnel et ses motivations à aider l'usager et à lui permettre d'aller mieux ne serais-ce que durant un moment d'échange n'est pas une chose aisée à réaliser. Les travailleurs sociaux se trouvent à l'interface d'un système d'aides sociales et d'une population demandeuse certes d'aides de type financier mais surtout de reconnaissance. Dans un souci d'approfondissement et de réflexion sur les pratiques professionnelles des Assistantes de Service Social et dans une optique de construction d'un positionnement professionnel personnel, cette recherche permet d'entrevoir des façon de faire mais aussi des façons de voir l'exclusion sociale. Cette recherche a aussi permis aux professionnelles interrogées de se pencher sur leurs pratiques, chose qu'elles avouent ne pas avoir le temps d'effectuer.

Les limites de ce travail sont évidemment nombreuses. Il reste beaucoup de pistes à éclairer sur le sujet de la souffrance des personnes sans domicile fixe et du rapport des Assistants de Service Social avec celle-ci. La parole des personnes sans domicile fixe elles-mêmes semble pertinente à explorer afin de comprendre leurs attentes et leurs aspirations. Comment croient-elles le service social ? Qu'attendent-elles de celui-ci ? Ensuite il serait intéressant de savoir comment les Assistantes de Service Social vivent-elles au quotidien la souffrance des personnes sans domicile fixe. Que font-elles de cette souffrance déposée ?

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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L'insertion professionnelle des familles monoparentales bénéficiaires du RMI

Dans le cadre de ma formation d’Assistant de Service Social et de la réalisation de mes stages pratiques, j’ai convenu de poser mon regard sur un public particulièrement fragilisé, celui des mères isolées, régulièrement rencontré tant au sein des services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse que de la Caisse d'Allocations Familiales. Ce public a suscité mon intérêt tout au long de la formation car ces situations de monoparentalité sont de plus en plus visibles et sont le reflet d’une évolution de la famille ; l'assistant de service social peut être amené à rencontrer ce type de public dans différents domaines tels que l'insertion, le logement, le budget. Pour traiter de cette question j’ai décidé de faire, dans un premier temps, un diagnostic de territoire afin de vérifier, entre autre, si ce public est présent et/ou prédominant sur le territoire, et de déterminer si des problématiques sont liées à cette situation.

Les constats de ce diagnostic seront expliqués dans la première partie. Force est de constater qu’actuellement, la pauvreté monétaire des femmes et des familles monoparentales va croissant . Fin 2005, une enquête Ipsos avait interrogé des femmes seules élevant des enfants. Celles-ci faisaient part de leur angoisse financière : 67% avançaient des difficultés à boucler les fins de mois, alors que 70% admettaient rencontrer des problèmes récurrents d’ordre financier. Il s’agit donc d’un public pouvant présenter des difficultés d’ordres matériel, économique et relationnel entres autres. Ainsi, comment accompagner, en tant qu’assistant de service social, ces mères isolées ?

Les enjeux de la construction du lien affectif parent-enfant dans le processus d’adoption

Quels sont les enjeux de la construction du lien affectif parent-enfant dans le processus d’adoption ?

Nous avons choisi de suivre le plan suivant pour approfondir ce sujet et rechercher des éléments de réponse à notre questionnement:

Nous allons aborder la phase d’approche théorique, permettant d’acquérir de nouvelles connaissances de la façon suivante: nous définirons dans une première partie les procédures et aspects juridiques qui régissent le processus d’adoption. Ensuite, nous aborderons de façon plus approfondie l’aspect de la création du lien affectif parent/enfant dans le cadre de l’adoption. Puis, dans une troisième partie, nous nous attacherons à mettre en évidence  les limites et obstacles qui peuvent venir entraver la bonne construction d’un tel lien.

Afin de confronter  ces apports théoriques à la réalité du terrain, nous sommes allées à la rencontre de professionnels , et d’une population cible représentative.

Cette reflexion nous permettra de dégager une problématique, d’où découlera une question de recherche, à partir de laquelle nous émettrons une hypothèse. Nous présenterons ensuite les outils qui nous seront nécessaires  à infirmer ou confirmer cette hypothèse de recherche.

La parentalité à l'épreuve de la mesure de placement

En parallèle de ces expériences, je m’interroge également sur la cellule familiale et sur la place qui lui est donnée dans notre société. C’est une sphère qui est longtemps restée privée mais qui est aujourd’hui une des préoccupations de l’intervention publique. En effet, au nom de la prévention et de la protection de l’enfance, notamment, les interventions au sein de la famille semblent s’être multipliées. Quels changements ont pu entraîner cette évolution ? Les familles d’aujourd’hui sont-elles plus en difficulté que celles d’hier ?

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De l'impact du passage par le groupe sur l'estime de soi dans le parcours d'insertion

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C’est animée par ces questions et considérant les actions menées par les centres sociaux comme pionnières en matière d’interventions sociales collectives, que mon stage de seconde année s’est naturellement orienté vers ce type de structure. Lors de ce stage j’ai pu participer à l’animation de groupe au travers d’un accompagnement social collectif dans le cadre de la « Politique Vacances » de la Caisse d’Allocations Familiales. Le travail mené avec ce groupe (choix du lieu de vacances, travail sur le budget, sur la parentalité) m’a permis de mesurer, à mon échelle, la pertinence du passage par le groupe pour des personnes fragilisées, économiquement et socialement.

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