La question des personnes n’ayant pas de logement autonome réapparaît régulièrement dans le débat social à travers une forte médiatisation ponctuelle, généralement en période hivernale. Cependant, elle reste récurrente et ceci depuis fort longtemps. Elle reste, également, une préoccupation majeure des acteurs sociaux amenés à travailler auprès de ce public. Selon le rapport annuel de la fondation Abbé Pierre pour 2007, le nombre de personnes privées de domicile personnel s’élèverait à environ 1 million . Parmi elles, 100 000 seraient considérées comme « errantes » sur la voie publique et 100 000 seraient pris en charge par des structures d’hébergement hors centres d’hébergement d’urgence. En prenant en compte ces derniers, le chiffre des personnes qui sont accueillies en centre d’hébergement s’élèverait à 600 000 . Les autres bénéficieraient d’hébergement en chambre d’hôtel ou dans des abris de fortune ou encore hébergés par des tiers dans des conditions difficiles. Quelques soient les situations, elles ont comme point commun l’absence de logement autonome. Ce public, dont la typologie a évolué avec le temps, a été diversement qualifié selon les périodes. Appelé après la seconde guerre mondiale « sans-abri », puis en 1954, « sans-logis », il est communément nommé aujourd’hui : Sans Domicile Fixe (SDF).
Pour conclure, ce mémoire m’a permis de confronter des notions qui se côtoient dans la pratique professionnelle des travailleurs sociaux dont les assistants de service social. A travers celui-ci, j’y ai consolidé mon regard professionnel en prenant en compte la personne et ses problématiques de manière singulière, dans une vision globale, c’est-à-dire, dans un parcours, une histoire, une trajectoire de vie, un avant, un pendant et un après la prise en charge. Il m’a permis d’étayer des compétences quant à l’analyse des situations, la prise en compte du rythme de la personne et de sa place en tant qu’actrice dans l’accompagnement. J’y ai vu en filigrane toute la déontologie et l’éthique, en adéquation avec celle-ci, qui sont des fondamentaux de la profession d’assistant de service social. D’un point de vue pratique, ce travail m’a permis de mettre en évidence l’importance de la dimension psychique dans l’accompagnement social ainsi que celle de l’accès aux soins dans ce domaine. Cela renvoie à la pratique d’assistant de service social sur le plan du pouvoir et savoir travailler en partenariat.
Catégorie: | Mémoire Assistant de service social |
Type de fichier: | application/pdf |
Historique du document: |
0 |
Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.
En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.