LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

La précarité étudiante

La précarité étudiante

Lorsqu’on pense à la pauvreté, on ne songe pas vraiment à son voisin de Travaux Dirigés. Et pourtant la précarité au sein des universités existe bien, elle serait même en augmentation constante. Actuellement, les étudiants ne forment pas la classe la plus riche de la société. Mais certains plus que d’autres, sont confrontés à des réalités parfois plus difficiles qu’un examen final, comme la faim, la pauvreté ou tout simplement le manque d’appui moral. Parmi les étudiants en situation très précaires, les décohabitants.

Il s’agit d’étudiants qui ne vivent plus au domicile parental. Tout d’abord parce que la décohabitation génère des coûts importants sur le budget des familles et des étudiants. Par ailleurs, l’accès à un logement leur est de plus en plus difficile. Face à ces étudiants de plus en plus nombreux et précaires, des services sociaux destinés aux étudiants en difficulté, sont nés dans la plupart des universités françaises. Mais qui sont ces nouveaux étudiants « précaires », qui ont désormais accès à l’université ? Quelles sont les causes de cette « précarité étudiante » ? Comment les travailleurs sociaux interviennent-ils auprès de ce public en difficulté ? Quels sont les moyens d’intervention ?

Je viens de réaliser pour la première fois un mémoire de fin d’études à visée professionnelle. Ce travail de recherche a nécessité l’apprentissage d’une méthodologie. Celle-ci, d’un point de vue professionnel, est indispensable car elle permet de travailler sur des faits objectifs. C’est en effet en approfondissant les concepts fondamentaux que le travail social peut aborder des phénomènes sociaux. En consultant les personnes ressources, ainsi que de nombreuses références documentaires, j’ai recueilli les éléments nécessaires à l’analyse. Celle-ci m’a permis d’évaluer l’importance d’un accompagnement social auprès d’un public défini.

Cette étude m’a permis d’enrichir mes connaissances en terme de cadre institutionnel, de sociologie, d’économie, de santé, mais aussi dans le champ des relations humaines. Elle m’a permis de connaître à la fois des points de vue opposés de travailleurs sociaux sur un problème donné à savoir « la précarité des étudiants inscrits à l’université et qui ne vivent plus chez leurs parents » mais aussi leurs pratiques face à celle-ci.

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

La culture sourde un moyen de se faire entendre

Il y a six ans, lorsque j'étais animatrice en centre aéré sans hébergement j'ai rencontré Théo. Il avait dix ans et était sourd profond. Au bout de deux jours, il était totalement intégré parmi les autres enfants et communiquait parfaitement avec nous mais nous non. Je m'explique, il se mettait à notre niveau, s'adaptait à notre ignorance de la langue des signes en trouvant mille moyens pour s'exprimer. Avec le recul, au bout d'une semaine, j'ai réalisé qu'aucun de nous ne communiquait réellement avec lui. En effet, la définition de la communication est "se mettre en relation".Dans le cas de Théo, il n'y avait aucune réciprocité, c'est lui qui s'adaptait à notre ignorance.

Cette rencontre m'a motivé pour apprendre la langue des signes, que j'apprends depuis un an maintenant. J'ai alors découvert un autre monde, une autre façon de voir les choses, de les appréhender au contact des membres de cette association et de mon professeur. Plus généralement je me suis dirigée vers la formation d'assistant de service social notamment parce que il est important pour moi de mettre du lien. Je ne le posais pas encore dans ces termes mais c'était respecter chacun dans ses différences. Etre face à quelqu'un de différent c'est toujours se remettre en question mais c'est aussi pour le travailleur social faire reconnaître ces différences à l'ensemble de la société.

Etre en contact avec les sourds pour un entendant c'est entré en communication avec quelqu'un dont en ne possède pas la langue. Notre profession repose sur la communication et savoir dépasser les obstacles que nous pouvons rencontrer dans ce cadre est une des questions qui m'interroge. Cette expérience et la relecture du "Cri de la mouette" d'Emmanuelle Laborit m'ont amené à m'interroger sur un terme qu'emploie souvent les sourds, "la culture sourde". Par culture, il est entendu depuis le XIX ème siècle, quelque chose qui s'enrichit et ne se rapporte plus seulement au développement intellectuel de l'individu . Au sens large, elle est l'ensemble des caractères propres à une communauté.

L'enfant au coeur de la séparation conflictuelle des parents

La sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence, association dans laquelle j’ai effectué mon stage, représentait pour moi, la possibilité de pouvoir me mettre en relation avec les différentes problématiques liées à l’Enfance en Danger. Après avoir effectué mon stage de première et de deuxième année dans le secteur de l’aide aux Personnes Agées, j’ai souhaité , dans le cadre de mon expérience professionnelle de troisième année, découvrir un nouveau public. J’ai donc été confronté à la fois aux jeunes enfants et aux adolescents, ce qui représentait pour moi, une population intéressante avec laquelle je voulais évoluer durant ces cinq mois. l’I.S.S.H.A. offrant la possibilité aux étudiants d’effectuer leur stage à l’étranger, j’ai choisi d’orienter mon choix vers la ville de Grenoble. Originaire du Nord de la France, je voulais découvrir une des grandes villes françaises.

C’est donc au sein de l’équipe de la Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence du département de l’Isère que j’ai accompli mon travail d’assistante sociale. J’ai été amenée à rencontrer des familles au sein desquelles il existait un contexte de danger pour l’enfant. Bien que multiples, les raisons du danger encourues par l’enfant sont fréquemment liées à la souffrance que celui-ci manifeste face à la séparation de ses parents, séparation souvent conflictuelle. Les situations pour lesquelles j’ai été amenée à intervenir régulièrement me confrontaient à cette dure réalité. Interpellée par la souffrance, la détresse de ces enfants, j’ai décidé d’orienter mon travail de fin d’études sur cette problématique m’a particulièrement interpellée. 

Femmes victimes de violences conjugales, les tourments de l'emprise.

En France, chaque année, une femme sur dix est victime de violence dans son couple et une femme en meurt tous les trois jours. On peut légitimement s’interroger sur les raisons pour lesquelles elles maintiennent ces liens destructeurs avec leur agresseur. Pourquoi ne partent-elles pas dès les premières atteintes à leur intégrité psychique ? Une étude bibliographique et documentaire permet de repérer des concepts utiles pour donner du sens au comportement de la femme. Une double approche est ainsi décrite : psychologique et psychosociale. Les femmes ne sont pas soumises, mais elles font l’objet d’un processus d’emprise.

L’attitude de l’agresseur situe la femme dans un statut de coupable et non de victime. Cette violence psychologique comporte une indéniable composante destructrice pour la victime. Les sentiments de peur, de honte, de culpabilité, de perte d’estime de soi mais aussi de dépendance à l’agresseur accompagnent les victimes dans leur quotidien.

L'illettrisme : un obstacle à l'insertion des jeunes

Dans les années 70, on découvre le terme d’illettrisme. Ce terme désigne toute personne ayant appris à lire et écrire pendant sa scolarité mais n’en maîtrisant plus l’usage. Il s’agit d’un néologisme définissant une nouvelle réalité sociale difficile. En effet une partie de la population ne maîtrise pas suffisamment l’écrit malgré une scolarité obligatoire de 6 à 16 ans. Avec l’avènement des nouvelles technologies et la prédominance de l’écrit dans le quotidien, il est de nos jours difficile pour une personne d’être autonome sans de solides bases en lecture et en écriture. La loi de lutte contre les exclusions de 1998 réaffirme ce positionnement en intégrant dans son texte la nécessité de donner de nouveaux moyens de lutte contre l’illettrisme.

Cette situation s’explique par les changements intervenus dans notre société industrielle puis postindustrielle. Ils ont modifié l’organisation du monde du travail et ont accéléré les mutations technologiques. Aujourd’hui, la communication écrite prédomine dans tous les domaines de la vie quotidienne. Ce phénomène n’implique pas forcément le non emploi mais donne beaucoup plus d’acuité aux problèmes des « illettrés ». Il y a plus de 30 ans, la non maîtrise des « lettres » n’empêchait personne de travailler et d’être inséré dans la société (ouvriers, gardien, jardinier, agent d’entretien, mécanicien, …).

Connexion

Assistant de service social

Abonnement

Recherche