Toutes les civilisations sauf la nôtre ont apporté des réponses qui aidaient au deuil. Les mourants et leurs proches restent les plus souvent seuls, désorientés, désarmés, dans une société qui refuse la douleur, qui valorise le plaisir, la jeunesse et la performance. Au moment où les religieux et les rites s’effacent, où la communauté se disjoint, Marie Frédérique BACQUE montre qu’il est de notre devoir d’inventer les moyens de faire face à l’écoulement du temps et aux drames qui accompagnent le mouvement même de la vie.
Le travail psychique à l’occasion du deuil reste pénible et tourmenté. Il est nécessaire de penser le deuil plutôt que de le réprimer. Pour l’individu, il permet d’établir des liens entre l’avant et l’après, entre les éléments psychiques séparés par la rupture. Or le deuil vécu comme un traumatisme est beaucoup plus désorganisant qu’une perte acceptée ou au minimum imaginée comme de l’ordre du possible.
Catégorie: | Fiche de lecture Assistant de service social |
Type de fichier: | application/pdf |
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